La 1ère étape nous a permis d’éveiller notre volonté afin de définir l’orientation actuelle que nous souhaitons donner à notre trajectoire de Vie : nous avons formulé 3 projets et nous nous sommes engagés à agir afin d’obtenir les résultats que nous avions énoncés comme significatifs de leur réussite.
La 2ème étape nous a permis de vérifier que « tout est bon en nous, il n’y a rien à jeter » à condition de veiller à l’adéquation : Objectif / Qualités à mettre en œuvre.
En effet, si on ne choisit pas l’outil opportun parmi ceux que nous possédons, sous prétexte qu’il est rangé tout au fond de notre tiroir mémoire, il serait injuste de décider que l’outil utilisé est un outil inefficace ou que le but poursuivi est un but inaccessible, de la même manière qu’il serait injuste, vis-à-vis de la poêle et des spaghettis de les incriminer sous prétexte qu’avec la première on n’a pas su faire cuire les deuxièmes
La 3ème étape marquera notre premier pas dans l’expression concrète de notre confiance en notre partenaire « La VIE » et dans l’apprentissage à recevoir le présent, tel un cadeau. Ainsi, nous expérimenterons le refus d’utiliser systématiquement le filtre de nos croyances anciennes qui ne laisse passer jusqu’à nous que ce que l’on croit possible donc, à fortiori, ce que l’on redoute.
Cette séance présente un double intérêt :
a) Poser le postulat que nous évoluons dans un univers qui n’est pas absurde mais paradoxal. Pour ce faire, nous allons choisir d’accorder notre confiance à des relations de causes à effet déterminées sans appel à notre logique limitée.
b) Observer que cette étape s’accompagne d’une modification sensible de notre bien-être. Notre Joie intérieure retrouve sa place. L’adulte, que nous sommes, côtoie avec bienveillance l’enfant que nous sommes aussi car tout état par lequel nous transitons se poursuit éternellement dès qu’il est purifié ou transcendé.
Pour accomplir cette démarche nous allons choisir l’attitude que la PNL (Programmation Neuro - Linguistique) a désigné par : « Faire comme si », abréviation de : comme si tout était possible.
Je souhaite rappeler à ce niveau, que la discipline, appelée PNL, a été conçue pour modéliser les comportements efficaces de personnes qui avaient été observées parce qu’elles réussissaient à peu près systématiquement à atteindre les buts qu’elles s’étaient fixés, aussi novateurs soient-ils.
En effet, limiter nos attentes, en fonction de nos certitudes ou des circonstances qui correspondent aux plus fortes probabilités, est incompatible avec les changements que l’on projette et pour lesquels il n’existe pas de précédents, en quantité suffisante, permettant d’établir des relations de causes à effets.
Pourtant, ces évènements existent.
La pensée étant créatrice, elle a dû les précéder. Les croyances étant à l’origine des pensées, la loi de causes à effets peut être tout simplement :
« Crois AVANT à l’existence de ce que tu veux être en mesure d’observer puis tu observeras que ta croyance est justifiée ». Par contre, si tu ne choisis pas de croire en ce que tu veux, tu ne pourras constater que ce que tu ne veux pas. Normal !
Seriez-vous de ceux qui vont répliquer : Cette table est rouge, je la veux bleue, me suffit-il de croire qu’elle est bleue pour qu’elle le devienne ?
Ou bien : Je crois que je peux devenir en même temps blond(e) et brun(e).
Ou enfin : Je crois que je peux voler donc je saute du haut de la colline et je m’envole ?
NON ! Pouvoir choisir sa croyance exige 2 conditions :
- Une croyance ne peut être opposée à une certitude vérifiable.
- On ne peut concevoir simultanément des situations incompatibles :
Ainsi, j’ai la certitude que si je n’ai pas au moins 10/20 je ne passerai pas dans la classe supérieure.
Je ne peux donc choisir de croire que:
« J’aurai moins de 10 et je passerai normalement dans la classe supérieure. »
Ce choix, sans issue, gaspillerait votre énergie vainement.
Par contre, je peux choisir :
« Faire ma vaisselle favorise ma réussite professionnelle. »
Il n’y a pas d’incompatibilité notoire.
Il suffit de ne pas faire cette vaisselle pendant les heures de bureau (ou de trajet)
J’imagine la réaction de certains d’entre -vous : Quel lien de cause à effet entre « faire sa vaisselle » et devenir « un juriste de valeur » ? Ne serait-il pas préférable que j’utilise mon temps disponible à étudier en Bibliothèque ?
Réponse : D’abord il n’y a pas d’incompatibilité entre les deux activités si elles ne sont pas programmées simultanément et puis, si on poursuit votre mode de raisonnement, on peut aussi réduire le temps du sommeil, des pauses repas, des moments de détente ou de vacances…
Evidemment ces comparaisons ne sont acceptables que si on retient que l’activité « faire votre vaisselle » n’est pas affectée sur votre temps disponible mais devient, dès l’instant où vous choisissez de le croire, un élément de votre rythme de vie, favorable à votre épanouissement personnel, décidé en alliance avec la Vie.
On a cependant la possibilité d’exprimer ses désirs afin d’énoncer les croyances qui permettent d’atteindre les objectifs correspondant:
En reprenant les exemples ci-dessus :
- Je choisis de croire, que je saurai trouver le moyen pour que cette table bleue devienne rouge
- Je choisis de croire que je serai d’abord blonde puis, si je le souhaite encore, brune.
- Je choisis de croire que j’aurai la possibilité de m’envoler même si ce n’est pas à la manière « oiseau » que j’ai la certitude de ne pas être.
La découverte de la peinture, de la teinture et de l’aviation en témoignent.
Et, plus gravement mais tout autant sérieusement :
- Je choisis de croire que je peux guérir
Même si les médecins n’ont donné à cette probabilité qu’une valeur infiniment faible (donc pas nulle) car les cas de guérisons inexpliquées justifient leur impossibilité d’avoir la certitude (probabilité nulle) que les observations recensées couvrent l’intégralité des possibilités.
Enfin, je voudrais formuler une recommandation :
Ne pas choisir des croyances ayant pour finalité de modifier un état qui vous convient.
Qui pourrait en avoir l’idée ? Pas vous. Simple vérification.
On est donc bien d’accord, ce que vous aimeriez modifier c’est une situation qui ne vous convient pas, malgré vos stratégies pour l’améliorer, ou vivre un événement qui ne se produit pas ou (et) que vous n’êtes pas arrivé à provoquer.
Revenons à nos références PNL : « Si ce que vous faîtes ne marche pas, essayez n’importe quoi d’autre »
La méthode ACC consiste à remplacer, dans la phrase ci-dessus, « n’importe quoi d’autre » par « choisir la confiance en notre partenaire LA VIE et lui laisser le soin des stratégies, ou relations de causes à effets, qu’elle me propose »
Pour ceux qui auraient tendance à interpréter que la méthode ACC consiste, au niveau de cette étape, en une application approchée de la méthode COUE : Il est nécessaire que je mette en évidence les différences :
a) La méthode COUE respecte des relations de causes à effets familières à notre raisonnement : Je sais que je fais mon travail correctement, en conséquences je suis certain(e) d’obtenir le résultat que je mérite : Elle utilise donc le concept de la pensée créatrice et recommande l’optimisme favorable à la joie de vivre.
b) La méthode COUE est « limitante » puisqu’elle ne retient que des corrélations classiques, que chacun peut concevoir sans surprise - si ce n’est sans réserve - même quand l’affirmation est aléatoire, du genre : j’organise un repas dans mon jardin, le 26 Mai et je crée la pensée optimiste que ce jour là sera ensoleillé.
La méthode ACC, quant à elle, ne présume pas de la conjoncture. Celle-ci n’est ni de notre compétence ni de nos attributions. C’est à notre partenaire « La Vie » de s’en charger.
Lors de cette 3ème étape, nous devons d’abord recenser des tâches « élémentaires » qui nous incombent et que nous trouvons parfois pénibles, rarement enthousiasmantes.
Les assumer, comme si elles étaient exclues de notre partenariat avec la vie, nous amènerait à les négliger ou à les exécuter en nous gâchant l’humeur du moment et en n’y accordant pas l’attention suffisante exigée pour des résultats satisfaisants.
Les Bouddhistes recommandent de concentrer l’attention sur l’action du moment, quelle qu’elle soit, comme si elle était l’unique objet de notre réalisation personnelle.
Mais comment demeurer sincère avec soi-même et déclarer plaisir ce qui est corvée ?
Y arriver permettrait effectivement d’accorder à chaque instant l’intérêt qui convient.
Ne serait-ce pas une façon, en s’assurant ainsi de la qualité du devoir accompli, de neutraliser des sentiments, plus ou moins conscients de culpabilité, que les meilleurs prétextes ne sauraient totalement effacer?
« Je n’ai pas le temps – ce n’est pas important - … », Je vous laisse compléter.
La méthode ACC préconise d’accorder aux tâches quotidiennes la plus grande attention, ce qui présente déjà l’intérêt de ne pas éprouver, contre soi de ressentiments liés à une forme de « mauvaise conscience ». Ainsi, l’esprit libre de ce type de parasites, nous pouvons nous consacrer à notre mission de vie, ce qui nous plait et nous attire, totalement.
Le respect de nos engagements quotidiens, formes de contraintes sociales, dans le cadre de cette alliance, nous entraine à organiser nos comportements et contribue à notre joie de vivre en légitimant nos aspirations. La logique retrouve sa place, non de maitre d’œuvre mais de serviteur zélé, car le fait que soit récompensée notre participation correspond à ses critères de raisonnement.
Sur un plan pratique, voici comment il convient de procéder pour cette 3ème étape:
1) Vous formulez 7 souhaits numérotés de 1 à 7 et vous créez 7 tickets en papier portant ces numéros mais pliés pour que le chiffre soit caché.
2) Vous évoquez ensuite 7 obligations journalières, au moins bihebdomadaires, agréables ou pas, que parfois vous négligez un peu.
Pas de mission impossible d’aujourd’hui, bien entendu.
Par exemple, 10 minutes de gymnastique par jour et non 1/2heure si déjà 10 minutes vous demandent un effort de persévérance.
Ces obligations seront identifiées par les lettres A B C D E F G et vous créerez les tickets correspondant, pliés également de façon à ce que la lettre soit cachée.
3) Ensuite on mélange à part chaque tas de tickets et on tire « au hasard » simultanément un ticket chiffre et un ticket lettre, exemple 1 / C puis on écrit :
Quand je fais C, je sers la réussite du souhait 1. Ce qui peut donner :
Quand je fais ma vaisselle je sers la réussite de mon projet professionnel.
- Oubliez la question « pourquoi » car les stratégies que vous recevez sont des réponses au « comment » … les réponses au pourquoi, si elles vous intéressent encore, vous les trouverez plus tard comme je l’ai évoqué en début d’ouvrage. -
4) A présent écrivez, sous forme de liste, sur une feuille de carnet, ou une demi-feuille de cahier, les 7 affirmations obtenues ci-dessus et posez ce document en évidence de façon à le lire chaque jour en passant devant. Ainsi vous allez peu à peu penser systématiquement à la corrélation entre l’action que vous accomplissez et le souhait qu’elle favorise, brièvement, mais au moins 2 fois : avant de commencer l’opération et une fois celle-ci achevée.
5) Vous pouvez-même, pour vous aider à conforter ces croyances et secouer des moments d’inertie, cocher, chaque jour de la semaine à venir, les lignes correspondant aux tâches exécutées et, éventuellement, décider que le lundi vous ferez au moins ceci, le mardi, au moins cela, etc.
Au début, vous risquez de ne pas accomplir votre contrat. Ne culpabilisez pas mais faites en le diagnostic et reconnaissez simplement que construire un palais exige plus de temps que de dresser une tente, donc demande plus de persévérance.
Il y a cependant une prescription fondamentale que vous apprendrez à respecter systématiquement : l’exercice de l’action complète. En effet, avant d’entreprendre l’une des 7 activités que vous avez sélectionnées, prenez l’habitude de vous fixer les conditions pour que l’action commencée soit menée à terme. Par exemple : « Je fais ma vaisselle » ne sera achevée- pour vous- qu’une fois la vaisselle sur l’égouttoir ou bien une fois la vaisselle essuyée et rangée à sa place ?
Il convient de le définir préalablement et de tenir votre engagement complètement.
Il est recommandé de poursuivre cet exercice au moins pendant 4 semaines ou, de préférence, jusqu’à ce que les objectifs programmés soient atteints ce qui peut vous emmener jusqu’à la 9ème étape.
Quand vous évoquerez l’interrelation entre l’action exécutée et le souhait correspondant, si cela vous amuse, amusez-vous en, ça marchera quand même.
Vous constaterez assez rapidement que vous avez fait « le premier pas » sur le bon chemin. « La joie est le signe » qui vous invite à poursuivre sur ce parcours.
De plus, cet exercice permet de retrouver une vérité souvent enfouie au fond des mémoires : un désir qui ne peut être réalisé immédiatement peut aboutir en différé à condition de résister sur la durée. S’il ne résiste pas, il sera alors abandonné sans regret et vous prendrez l’habitude d’évoquer trois délais possibles compatibles avec la réalisation de vos désirs :
Immédiatement, plus tard ou jamais
Et non, seulement deux : immédiatement ou jamais, croyance génératrice d’imprudences et de frustrations.
Par exemple : Afin de répondre à un désir, je souhaite lire un ouvrage qui ne sera disponible que dans dix jours.
Dix jours plus tard, je constaterai que la conjoncture, m’aura permis de me préparer à une interprétation plus opérationnelle de la lecture différée ou bien que ce livre, ou cet article, ne m’intéresse plus, parce que j’aurai eu l’opportunité de répondre autrement, et mieux, à mes attentes.
Une occasion d’exprimer notre gratitude au « chargé de conjoncture » ce qui participera à notre bonne humeur, ingrédient indispensable à notre accomplissement personnel.
A partir de cette étape, vous devriez constater que vous vous sentez mieux dans votre Vie et, pour conforter ce confort, pensez, dès votre réveil que le jour qui commence vous apportera son soutien… et réciproquement.
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