Tout d'abord, à l'attention de ceux qui ont tendance à considérer qu'en ne se "mouillant pas" on s'évite l'obligation de savoir nager, autrement dit : qu'en ne prenant pas de responsabilités on s'évite d'être responsable donc potentiellement coupable :
"Ne pas choisir c'est encore choisir"
Et dans ce cas on est responsable de tout ce qui est arrivé et que notre choix aurait peut-être pu éviter ou, au moins, nous donner le sentiment que notre intervention n'aurait rien pu changer.(Ce qui n'est pas le cas quand on n'est pas intervenu). Je préfère constater les limites de mes compétences que le remord de ne pas les avoir employées.
Le constat de ces limites peut-être un tremplin à leur développement. Le remord résultant de l'inaction "choisie" ne donne aucune indication sur notre potentiel
Ensuite, à l'attention de ceux qui cultivent l'a-socialisme en croyant protéger leur identité :
" Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre"
Est-ce à dire que l'opinion de l'autre sur moi prévaut sur l'opinion de moi sur moi ? Bien sûr que non.
Je préfèrere traduire par : l'Autre , quel que soit son comportement, me permet de découvrir mes ressources et d'en optimiser l'utilisation afin qu'elles deviennent les bases de mes futurs acquis... Ce qui implique que c'est cet Autre ( la Vie) qui me présente les choix - de façon consciente ou inconscientes - afin que je ne les évite pas.
L'erreur est aussi un enseignement, en quelque sorte le repêchage quand la réussite n'est pas immédiate.
Je ne partage pas les conclusions de JP SARTRE même si niveau "Observations" je suis souvent d'accord.
Pour tout vous dire, là où nos avis divergent c'est : Quand il considère que l'homme est seul alors que je suis convaincue qu'il a un partenaire : La Vie.
S'il avait raison, l'homme aurait des devoirs mais aucun droit. Ne pas accomplir ses devoirs n'aurait donc aucun effet sur notre devenir et les 2 observations ci-dessus seraient contradictoires.
Si j'ai raison, nous avons des droits en corrélation avec les devoirs qui nous reviennent. Et les 2 observations ci-dessus se complètent.
Mon Cher JP, je suis sûre que tu seras ravi, où que tu sois, de constater que l'énoncé que tu avais posé était juste... C'est déjà ça .
Savoir poser le problème est déjà réussir la 1ère étape.
A bientôt
Françoise -L