Quelle que soit la nature de l'épreuve, au moment du choc, il est préférable d'avoir la résistance d'une plume - et de s'envoler sous le souffle - que d'un pot de terre qui, en tentant de résister, se retrouve brisé.
Si vous avez la foi, ou si vous arrivez seulement à concevoir qu'il est possible que la Vie ne soit pas qu'un passage entre deux néants, confiez les rennes à l'Ami invisible, éventuellement un être que vous avez beaucoup aimé ou votre Saint protecteur, ou - en absence de référence - l'ange gardien qui vous accompagnerait s'il existait : Installez-vous sur le siège passager et fermez les yeux (au propre comme au figuré) en confiance.
De toutes façons, essayer de conduire soi-même, dans ces conditions, reviendrait à prendre le volant, ivre, et sans notion de la vitesse compatible avec une route que l'on perçoit déformée à travers ses larmes.
Quand vous ouvrirez à nouveau les yeux, vous vous retrouverez installé au volant de votre véhicule, à l'arrêt, bien garé mais souvent dans un paysage inconnu.
Il sera temps, alors de reprendre du service DIRECT.
D'abord, observer la situation puis vous interroger avec insistance :
Où suis-je ? Où ai-je envie d'aller (qu'ai-je envie de faire) ? Quels sont les moyens (nouveaux pour la plupart) dont je dispose - et qui s'ajoutent à ceux que j'avais déjà et qui sont restés opérationnels ?
Quels sont mes besoins actuels et par quels désirs, à ma disposition ou accessibles, vais-je les assumer ?
N'essayez pas de retourner à l'endroit où vous aviez confié le volant car, si ce lieu vous avait été le plus favorable - ce qui arrive parfois - , votre ami aurait mis le poste pour vous bercer mais n'aurait pas déplacé votre véhicule et, à votre réveil, vous vous y seriez retrouvé.
Vous avez choisi la confiance. Continuez. Cette fois-ci, La confiance en Vous-même, aussi.
Vous constaterez alors que vous avez des objectifs et qu'il devient impérieux pour vous de les atteindre et de les dépasser car l'étape suivante vous sollicitera aussi.
Votre vie écoulée vous parait être un enseignement qu'il vous revient de mettre en pratique pour votre mission du moment. Il est agréable d'être le premier de la classe et vous avez peut-être eu le plaisir de redoubler souvent pour conforter cette position. Cela vous avait fait "oublier" le projet initial qui se situait Après cette situation très agréable et où il vous suffisait de "suivre", même en tête des suiveurs.
En fait, vous n'aviez rien effacé mais vous attendiez sereinement, essentiellement inconscient(e), la maitrise totale de ce niveau.
Vous l'avez ! A vos marques (à tous les sens du mot) ! prêts ( et près) ! Action !
Laquelle ? Lesquelles ?
On ne dit pas à quelqu'un ce qu'il sait déjà !
A bientôt
Françoise -L. A-M
N.B: Un indice : Je vous invite à la lecture active de l'article
"La hiérarchie des besoins de Maslow, commentée" sur le blog :