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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 16:39
L'article précédent évoquait un exemple dans le contexte Entreprise... Si c'est un contexte que vous aimez aussi explorer je vous invite sur mon autre blog
http://controledegestion.over-blog;com/
Car, en ce moment, l'actualité saturerait le potentiel de cet espace....

Je souhaiterais à présent aborder le sujet dans l'environnement délicat de la famille car il représente le terreau qui a nourri nos premières feuilles (au figuré mais tout autant au propre).

Exemple simple que je choisis du même type que celui évoqué précedemment :
une préférence insupportable :

Mon père préférait ma soeur : La preuve : il ne s'interessait qu'à ses résultats ...
ou
Mon père préférait ma mère : La preuve : A chacune de mes demandes, c'était : "Si ta mère est d'accord".
ou
 ...
Nous sommes là en présence de ce que certains appelleraient "Equivalences Complexes" et qui ne sont, en fait, que l'expression d'explications hypothétiques qui ne couvrent pas l'ensemble des possibilités, loin s'en faut :
Prenons la première affirmation :
   
    Si mon père ne s'interessait qu'aux résultats de ma soeur, il est aussi possible que ce soit parce que :
       - Il avait confiance en mon potentiel et il mobilisait son attention sur le cas (non pas préféré) mais critique.
       - Il ne savait pas comment s'y prendre avec moi et il sauvait son statut (de père), y compris vis à vis de moi, en se montrant au niveau, au moins dans un contexte (celui qu'il savait assurer)
       - Il pensait ainsi mobiliser mon attention pour que je modifie mon comportement en souhaitant être tout autant dépendante que ma soeur, donc moins indépendante...
       - etc.
      Il n'existe pas un mode d'emploi détaillé du comportement optimum d'un père, ni d'une mère, ni d'un enfant...
      Chacun réagit avec ses ressources les plus disponibles du moment et, parfois, il n'en reste plus beaucoup pour l'instant présent après le service, en urgence, des stratégies de survie. 

                  
Je change de sujet pour retrouver la question en "out of émotion" ou presque...
      
Mon ami était en train de traverser la rue quand un inconnu le pousse brusquement en arrière - ce qui le fait trébucher mais empêche un vehicule, qui arrivait à vive allure, de l'écraser -
      Ensuite, l'inconnu poursuit sa route et quand mon ami s'approche pour le remercier il lui répond : C'était normal, j'aurais agi de la même manière pour toute autre personne.
      Mon ami insiste : raison de plus pour vous exprimer ma gratitude. Vous m'avez sauvé la Vie. j'aimerais vous connaitre mieux.
      "Le sauveur" : Je n'étais que de passage, en France. Je repars demain. Je suis enchanté de vous avoir rendu ce service pendant mon court séjour.
       Mon ami : Alors, merci encore. Bon voyage.

     
          J'ai demandé à mon ami : Aujourd'hui, quand tu penses à ce "sauveur", qu'éprouves-tu ?
      Mon ami : De la reconnaissance. 
      J'insiste :  Ne ressens-tu pas de rancoeur en te rappelant qu'il n'a pas donné de suite à cette rencontre ?
      Mon ami : Pas du tout. Un regrêt, peut-être, mais pas de rancoeur, au contraire. Sans lui, aujourd'hui, je ne partagerais pas la joie d'être en ta compagnie. Je n'oublierai jamais son acte.
      J'aggrave mon cas : alors le seul fait que tu sois encore en Vie te permet de penser à cette personne avec reconnaissance ?
       Mon ami (surpris) : Mais oui !  je ne le connaissais pas, je ne lui avais rien demandé, rien donné, et pourtant je lui dois la vie. 
              J'espère que cette petite histoire n'a pas perturbé le cours de mon exposé....

       Revenons donc à la problématique initiale..
 
        Ce père, connu ou inconnu de vous, avec évidence vous lui devez la Vie.... donc au minimum, si - en out of émotion - vous avez partagé le point de vue de mon ami, vous pouvez éprouver une reconnaissance équivalente à celle qu'il ressent pour son "sauveur".
        S'il est uniquement  "père nourricier", c'est quand même un "sauveur" lui aussi
        La démonstration marcherait pareil avec une mère...

       
Et si l'émotion pénible éprouvée avait tout simplement pour cause la solution que vous avez retenue pour résoudre un problème dont vous ne disposiez que d'une partie de l'énoncé.
       
Car dans le cadre de l' interprétation d'une relation, on ne dispose JAMAIS de tous les éléments, même si on est partie de celle-ci.

        Choisir la confiance c'est : Présumer que mieux connaitre cet autre qui, aussi proche soit-il, sera toujours pour moi (et parfois pour lui) en partie, inconnu, -  ne peut avoir d'influence négative sur la gratitude que je ressens  à son égard, pour la seule raison qu'il a sauvé ma Vie, même si ce n'est qu'instinctivement.  

        Pour en revenir à l'histoire de mon ami, comment auriez-vous interprété une autre réaction de sa part ?

       
C'est confus ?     Parfait !   Voici la preuve que l'ancienne croyance, celle qui fait mal et qui limite, est entrain de se désintégrer... Vive la nouvelle !

        Françoise - L.      
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commentaires

C
Hello Françoise, jette un oeil chez moi, je t'ai tagué... désolée lol, mais je me suis dit que ce que tu écrirais sur ce sujet, te connaissant, ne pourrait être que réaliste et donner à réfléchir. N'oublie pas de taguer 5 personnes à ton tour. Au fait je ne trouve pas l'article dont tu m'as parlé dans ton mail ^^
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