26 avril 2009
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Alors que portée par le courant de pensées contemporaines, j'adhérais à l'idée que c'était la Peur qui était le principal obstacle à l'Amour, pour préparer une soirée je me suis rappelé un texte que j'avais écrit ... il y a un certain temps ... et qui est venu au bon moment, avant que je ne dérape totalement sur la pente glissante de ce tobogan pour enfants "sages".
En fait, la PEUR est l'entonnoir qui permet à l'Amour d'entrer en nos coeurs, au fur et à mesure que nos coeurs grandissent.
Le nouveau né, ne reconnait que sa mère puis peu à peu intègre les Autres à son entourage, ainsi, petit à petit, l'Amour emplit son être.
Plus tard, comme un réflexe, l'autre, cet inconnu, passe par le même chemin.
Il est vrai que lorsque le coeur grandit, l'entonnoir se dilate aussi et la peur devient presque imperceptible tant l'Amour peut entrer à flots sans qu'un débordement, néfaste au réceptacle, soit à craindre...
Mais avant ce niveau, il y a du chemin et le passage par les peurs est inévitable.
Elles jouent le rôle de filtres qui, malheureusement, parfois se bouchent et il faut agiter le coeur pour que l'Amour qui est déjà à l'intérieur, en passant de l'autre côté, permette à nouveau au mouvement de se perpétuer.
Observons également que les peurs sont des outils permettant de protéger tout autant le corps que l'âme de l'enfant, pendant sa croissance :
Les allumettes, ça brûle.
Si tu dis des mensonges on ne te croira plus même quand tu diras la vérité et ce sera dangereux pour toi.
Bien entendu, ce sont des outils obsolètes une fois l'enfant devenu grand, et il s'en débarrassera ... pour permettre à d'autres, adaptés à sa croissance, de l'aider à grandir.
C'est une autre façon de concevoir l'expression "dépasser ses peurs".
Ne voyons donc plus les Peurs comme des entraves à l'Amour.
Qu'elles ne soient que le signe que nous devons agrandir nos coeurs, éventuellement les secouer un peu, et qu'elles nous donnent le temps de préparer la réception tant que nous ne sommes que des hôtes en apprentissage.
- Si vous êtes aussi bons cuistots que moi, vous comprendrez ce à quoi je pense -
Mais voici une autre façon d'exprimer ces notions (et ce n'est pas LILOU qui critiquera le pléonasme)
Dans un champ, pour un chant.
Dans un champ de blé
La terre a donné
Un coquelicot
Et tous les épis
se sont refermés
Devant ce Nouveau
Il devait être bien méchant
A voir la couleur de sa peau .
Quand soudain le vent
En la caressant
Dénuda la Fleur
Les blés ricanaient
Ils n'avaient plus peur :
Allez vous cacher !
Vous êtes trop laid !
Dans ce champ de blé
La terre a donné
Deux coquelicots
Les blés s'en moquaient
Ils n'avaient plus peur.
Il vint une idée
Aux plus grands des leurs :
Appelons ces fleurs
Des souffre-douleur
Dans le champ de blé
A surgi un champ
De coquelicots
Les blés repentis
Ont souri et dit
Il nous faudra vivre
Avec eux aussi
Le sol de mon champ
Quand vous le verrez
D'or et de rubis
Semble décoré
Ne cherchez donc pas
Ailleurs qu'en leur coeur
Ce qui fait briller
Ces blés et ces fleurs.
Françoise -L.
Bises
A bientôt
En fait, la PEUR est l'entonnoir qui permet à l'Amour d'entrer en nos coeurs, au fur et à mesure que nos coeurs grandissent.
Le nouveau né, ne reconnait que sa mère puis peu à peu intègre les Autres à son entourage, ainsi, petit à petit, l'Amour emplit son être.
Plus tard, comme un réflexe, l'autre, cet inconnu, passe par le même chemin.
Il est vrai que lorsque le coeur grandit, l'entonnoir se dilate aussi et la peur devient presque imperceptible tant l'Amour peut entrer à flots sans qu'un débordement, néfaste au réceptacle, soit à craindre...
Mais avant ce niveau, il y a du chemin et le passage par les peurs est inévitable.
Elles jouent le rôle de filtres qui, malheureusement, parfois se bouchent et il faut agiter le coeur pour que l'Amour qui est déjà à l'intérieur, en passant de l'autre côté, permette à nouveau au mouvement de se perpétuer.
Observons également que les peurs sont des outils permettant de protéger tout autant le corps que l'âme de l'enfant, pendant sa croissance :
Les allumettes, ça brûle.
Si tu dis des mensonges on ne te croira plus même quand tu diras la vérité et ce sera dangereux pour toi.
Bien entendu, ce sont des outils obsolètes une fois l'enfant devenu grand, et il s'en débarrassera ... pour permettre à d'autres, adaptés à sa croissance, de l'aider à grandir.
C'est une autre façon de concevoir l'expression "dépasser ses peurs".
Ne voyons donc plus les Peurs comme des entraves à l'Amour.
Qu'elles ne soient que le signe que nous devons agrandir nos coeurs, éventuellement les secouer un peu, et qu'elles nous donnent le temps de préparer la réception tant que nous ne sommes que des hôtes en apprentissage.
- Si vous êtes aussi bons cuistots que moi, vous comprendrez ce à quoi je pense -
Mais voici une autre façon d'exprimer ces notions (et ce n'est pas LILOU qui critiquera le pléonasme)
Dans un champ, pour un chant.
Dans un champ de blé
La terre a donné
Un coquelicot
Et tous les épis
se sont refermés
Devant ce Nouveau
Il devait être bien méchant
A voir la couleur de sa peau .
Quand soudain le vent
En la caressant
Dénuda la Fleur
Les blés ricanaient
Ils n'avaient plus peur :
Allez vous cacher !
Vous êtes trop laid !
Dans ce champ de blé
La terre a donné
Deux coquelicots
Les blés s'en moquaient
Ils n'avaient plus peur.
Il vint une idée
Aux plus grands des leurs :
Appelons ces fleurs
Des souffre-douleur
Dans le champ de blé
A surgi un champ
De coquelicots
Les blés repentis
Ont souri et dit
Il nous faudra vivre
Avec eux aussi
Le sol de mon champ
Quand vous le verrez
D'or et de rubis
Semble décoré
Ne cherchez donc pas
Ailleurs qu'en leur coeur
Ce qui fait briller
Ces blés et ces fleurs.
Françoise -L.
Bises
A bientôt