10 septembre 2009
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17:01
La perception est l'interprétation subjective de la réalité.
En fonction de ce que l'individu "retient" il "réagira", ce qui s'exprimera à la fois par son comportement social et son ressenti personnel.
Le même évènement, c'est reconnu, donne souvent lieu à des témoignages sincères mais différents.
Deplus, à interprétation équivalente correspondent des ressentis pouvant être très différents.
Enfin, un ressenti particulier ne donnera pas lieu à des comportements équivalents.
Un individu qui ressentira un mal-être a donc intérêt à réviser ses propres perceptions avant d'expliquer par l'attitude d'un autre (ou des autres), ou par leurs paroles, l'origine de son inconfort ou même de ses souffrances.
Par ailleurs, s'il est vrai que l'on peut éduquer ses propres perceptions, on n'a pas le contrôle de celles de l'autre à l'origine de ses comportements.
Exemple :
" Ce n'est pas possible, c'est nul ce que tu as fait!", ou pire, "tu es nul" .
Suivant le ton et suivant l'opinion que vous avez de vous-même cette phrase, qui vous est lancée, peut être interprétée comme
- Une plaisanterie
- Une insulte
- Une disqualification de vous qui êtes jugé
- Une disqualification de celui qui juge nulle une action que soi-même on estime opportune.
- Une opinion que vous partagez ou pas, ni plus ni moins.
C'est donc au niveau de la perception qu'il convient de créer "un espace suffisant" pour ne pas se retrouver enfermé dans une seule alternative de réaction.
Communiquer c'est s'assurer que l'autre perçoit ce que l'on a souhaité exposer et recevoir sa réponse d'abord comme un feed-back puis comme une source d'informations complémentaires.
Communiquer avec soi-même c'est concevoir que la perception que nous avons mémorisée de certains mots ou évènements ne nous enferme pas dans une vision génératrice de souffrance et privative de libertés.
D'après la physique quantique, avant que la perception ne fige un état, tout demeure possible.
Il est donc souhaitable de donner une certaine flexibilité à ses observations afin de ne pas réduire le champ des possibles à une seule conclusion... Quel que soit le domaine...Ne serait-ce qu'en reconnaissant que pour cause d'impermanence structurelle, rien ne peut demeurer figer et que l'immobilité est incompatible avec l'équilibre (comme l'évoquait EINSTEIN ... en parlant de la conduite en vélo, j'en conviens)
A bientôt
Françoise-L.
En fonction de ce que l'individu "retient" il "réagira", ce qui s'exprimera à la fois par son comportement social et son ressenti personnel.
Le même évènement, c'est reconnu, donne souvent lieu à des témoignages sincères mais différents.
Deplus, à interprétation équivalente correspondent des ressentis pouvant être très différents.
Enfin, un ressenti particulier ne donnera pas lieu à des comportements équivalents.
Un individu qui ressentira un mal-être a donc intérêt à réviser ses propres perceptions avant d'expliquer par l'attitude d'un autre (ou des autres), ou par leurs paroles, l'origine de son inconfort ou même de ses souffrances.
Par ailleurs, s'il est vrai que l'on peut éduquer ses propres perceptions, on n'a pas le contrôle de celles de l'autre à l'origine de ses comportements.
Exemple :
" Ce n'est pas possible, c'est nul ce que tu as fait!", ou pire, "tu es nul" .
Suivant le ton et suivant l'opinion que vous avez de vous-même cette phrase, qui vous est lancée, peut être interprétée comme
- Une plaisanterie
- Une insulte
- Une disqualification de vous qui êtes jugé
- Une disqualification de celui qui juge nulle une action que soi-même on estime opportune.
- Une opinion que vous partagez ou pas, ni plus ni moins.
C'est donc au niveau de la perception qu'il convient de créer "un espace suffisant" pour ne pas se retrouver enfermé dans une seule alternative de réaction.
Communiquer c'est s'assurer que l'autre perçoit ce que l'on a souhaité exposer et recevoir sa réponse d'abord comme un feed-back puis comme une source d'informations complémentaires.
Communiquer avec soi-même c'est concevoir que la perception que nous avons mémorisée de certains mots ou évènements ne nous enferme pas dans une vision génératrice de souffrance et privative de libertés.
D'après la physique quantique, avant que la perception ne fige un état, tout demeure possible.
Il est donc souhaitable de donner une certaine flexibilité à ses observations afin de ne pas réduire le champ des possibles à une seule conclusion... Quel que soit le domaine...Ne serait-ce qu'en reconnaissant que pour cause d'impermanence structurelle, rien ne peut demeurer figer et que l'immobilité est incompatible avec l'équilibre (comme l'évoquait EINSTEIN ... en parlant de la conduite en vélo, j'en conviens)
A bientôt
Françoise-L.