15 septembre 2009
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10:09
Bonjour,
Il m'a paru interessant de vous offrir en partage le témoignage d'une expérience récente qui expose comment le corps s'avère le fidèle partenaire de l'esprit et réciproquement.
Une de mes soeurs avait prévu un "regroupement familial" de 3 jours dans un appartement dont elle est propriétaire, à la Montagne. Une occasion de réunir (ce qui n'est pas si fréquent) ma mère et ses 3 filles.
Etant donné que je suis assez peu disponible car très mobilisée par ma fille et mes petits enfants, d'une part, mes horaires de travail et responsabilités sociales d'autre part, j'avais donné mon accord, sous réserves.
Evidemment, ma mère, surtout, et mes deux soeurs, juste après, espéraient que rien ne s'opposerait à cette prévision.
Or, dans cette semaine, un évènement incontournable me mobilisa sur une matinée que je comptais libre, j'avais commencé des travaux dans mon domicile que j'aurais bien aimé avancer pendant le week-end car ils étaient restés plus en plan que prévu, et 2 de mes petits enfants nous ont joué, en début de semaine : 2 soirées inévitables aux urgences pour des bobos impromptus.
Le mercredi, j'avais l'impression d'avoir déjà toutes les bonnes raisons du monde pour renoncer à ce voyage.
Ma mère et mes soeurs, bien que déçues, m'ont exprimé leur compréhension en me disant que je pouvais changer d'avis jusqu'au moment du départ.
Première impression : soulagement. Je n'avais fâché personne.
Juste après, vague malaise (très vague) que je dissipais par mes arguments inattaquables...
Puis, soudain, mal au genou droit... allant en s'accentuant au point qu'en m'asseyant dans le méttro je n'ai pu retenir un "aïe" qui, bien que murmuré (je crois), inquiéta ma voisine.
Vous me connaissez : Je me dis immédiatement : "je somatise". Dès que j'aurai interprété le sens de cette douleur (que j'ose affirmer très rare) elle me passera.
Donc genou = je-nous. Conflit personnel entre mes désirs en tant que "je" et en tant que "nous" . En plus, côté droit, affaire féminine. Et j'ai attendu.
Mais non seulement ça ne m'a pas passé mais encore le phénomène s'est installé et m'a empêché de dormir.
J'en ai conclu, sous ma responsabilité exclusive, qu'une fois ce week-end passé, je ne pourrais plus revenir sur une décision qui était si contraire à ce que j'estimais mes responsabilités affectives et que, suivant les aléa du futur, mes regrets risquaient de s'amplifier et de devenir une charge très lourde.
J'ai décidé de revenir sur ma décision en réalisant, une fois de plus en différé, que les meilleures raisons n'étaient pas systématiquement les plus rationnelles, ce que ma personnalité, aggravée par ma formation professionnelle*, a encore tendance à présumer.
J'ai annoncé la nouvelle à la familiale compagnie et la joie exprimée en retour m'a confortée dans "l'intelligence" de ce choix.
Et mon mal au genou a disparu comme par enchantement....et de façon durable.
J'ai beau y croire pour les autres, quand j'expérimente personnellement, je suis encore surprise...
Je voudrais que cette histoire partagée vous incite, quand vous ressentez une souffrance physique, à, au moins, vous poser la question : Quel conflit entre un des mes "moi" et un autre de mes "moi" s'exprime ainsi ? Il n'est pas nécessaire que ce conflit soit collectif.
(Dans mon histoire la déception n'avait pas généré d'aggressivité à mon égard, loin s'en faut. C'était plutôt de l'ordre de la compassion)
Puis confiez à votre ressenti le règlement du "litige" afin d'obtenir l'union sans réserve de vos "moi" antagonistes afin d'optimiser la solution adoptée.
Pour conclure cette historiette vraie, sachez qu'aujourd'hui je suis encore très contente de ce week-end de partage familial et que nous avons, toutes les 4, décidé que nous en programmerions d'autres en harmonie avec nos disponibilités et nos indisponibilités.
A bientôt
Françoise
NB * : A l'attention de ceux qui ne le savent pas encore : j'anime également, sur over-blog, le blog controledegestion, mentionné en lien
Il m'a paru interessant de vous offrir en partage le témoignage d'une expérience récente qui expose comment le corps s'avère le fidèle partenaire de l'esprit et réciproquement.
Une de mes soeurs avait prévu un "regroupement familial" de 3 jours dans un appartement dont elle est propriétaire, à la Montagne. Une occasion de réunir (ce qui n'est pas si fréquent) ma mère et ses 3 filles.
Etant donné que je suis assez peu disponible car très mobilisée par ma fille et mes petits enfants, d'une part, mes horaires de travail et responsabilités sociales d'autre part, j'avais donné mon accord, sous réserves.
Evidemment, ma mère, surtout, et mes deux soeurs, juste après, espéraient que rien ne s'opposerait à cette prévision.
Or, dans cette semaine, un évènement incontournable me mobilisa sur une matinée que je comptais libre, j'avais commencé des travaux dans mon domicile que j'aurais bien aimé avancer pendant le week-end car ils étaient restés plus en plan que prévu, et 2 de mes petits enfants nous ont joué, en début de semaine : 2 soirées inévitables aux urgences pour des bobos impromptus.
Le mercredi, j'avais l'impression d'avoir déjà toutes les bonnes raisons du monde pour renoncer à ce voyage.
Ma mère et mes soeurs, bien que déçues, m'ont exprimé leur compréhension en me disant que je pouvais changer d'avis jusqu'au moment du départ.
Première impression : soulagement. Je n'avais fâché personne.
Juste après, vague malaise (très vague) que je dissipais par mes arguments inattaquables...
Puis, soudain, mal au genou droit... allant en s'accentuant au point qu'en m'asseyant dans le méttro je n'ai pu retenir un "aïe" qui, bien que murmuré (je crois), inquiéta ma voisine.
Vous me connaissez : Je me dis immédiatement : "je somatise". Dès que j'aurai interprété le sens de cette douleur (que j'ose affirmer très rare) elle me passera.
Donc genou = je-nous. Conflit personnel entre mes désirs en tant que "je" et en tant que "nous" . En plus, côté droit, affaire féminine. Et j'ai attendu.
Mais non seulement ça ne m'a pas passé mais encore le phénomène s'est installé et m'a empêché de dormir.
J'en ai conclu, sous ma responsabilité exclusive, qu'une fois ce week-end passé, je ne pourrais plus revenir sur une décision qui était si contraire à ce que j'estimais mes responsabilités affectives et que, suivant les aléa du futur, mes regrets risquaient de s'amplifier et de devenir une charge très lourde.
J'ai décidé de revenir sur ma décision en réalisant, une fois de plus en différé, que les meilleures raisons n'étaient pas systématiquement les plus rationnelles, ce que ma personnalité, aggravée par ma formation professionnelle*, a encore tendance à présumer.
J'ai annoncé la nouvelle à la familiale compagnie et la joie exprimée en retour m'a confortée dans "l'intelligence" de ce choix.
Et mon mal au genou a disparu comme par enchantement....et de façon durable.
J'ai beau y croire pour les autres, quand j'expérimente personnellement, je suis encore surprise...
Je voudrais que cette histoire partagée vous incite, quand vous ressentez une souffrance physique, à, au moins, vous poser la question : Quel conflit entre un des mes "moi" et un autre de mes "moi" s'exprime ainsi ? Il n'est pas nécessaire que ce conflit soit collectif.
(Dans mon histoire la déception n'avait pas généré d'aggressivité à mon égard, loin s'en faut. C'était plutôt de l'ordre de la compassion)
Puis confiez à votre ressenti le règlement du "litige" afin d'obtenir l'union sans réserve de vos "moi" antagonistes afin d'optimiser la solution adoptée.
Pour conclure cette historiette vraie, sachez qu'aujourd'hui je suis encore très contente de ce week-end de partage familial et que nous avons, toutes les 4, décidé que nous en programmerions d'autres en harmonie avec nos disponibilités et nos indisponibilités.
A bientôt
Françoise
NB * : A l'attention de ceux qui ne le savent pas encore : j'anime également, sur over-blog, le blog controledegestion, mentionné en lien