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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 08:05

Si notre problème est d’ordre médical : Le médecin remet la pendule de notre corps à l’heure (inévitable), il Nous revient de réparer le dysfonctionnement. Les parties en présence sont :

- Le cerveau droit , grand décideur de la stratégie de survie du patient, et ses assistants qui sont les organes malades. Il privilégie systématiquement le court terme, et même l’instant présent.

- Le cerveau gauche, copilote désorienté, et ses assistants les organes sains et leur désir de le rester.

Après s'être "décontracté" on démarre ce "challenge" où on ne peut que gagner ou faire match nul.   

- On commence la partie en mobilisant notre censeur naturel pour qu'il Chasse les pensées parasites dont on peut établir un listing

   *Tu es ridicule (pas grave, je suis seule ou avec d'autres qui font comme moi)

  * Tu perds ton temps (j'ai réglé les urgences et m'offre une récrée)

  * Ca ne sert à rien (Je vérifie)

- On précise les attributions de nos 2 autres "interprètes" : La créativité qui devra définir les phrases du dialogue et La persévérance qui fixera une durée maximum pour l'exercice.  

- On respire à fond 3 fois ( toc, toc toc sur l'estrade du théatre de notre vie) et on commence :

  Le Cerveau Gauche (Cg) demande au Cerveau droit (Cd) :

                       Pourquoi ce coup de frein brutal dans le rythme de notre quotidien ?

 Réponse Cd : Parce que tu passes à côté de notre trajectoire d'épanouissement

 Cg : Mais j'y étais sur cette voie.

 Cd : Certes, seulement là il y a un tournant et tu continuais tout droit.

 Cg : Pourquoi voudrais-tu que je modifie ma trajectoire ou mon allure? Ma situation est relativement confortable ?

 Cd : Pour la même raison qu'un excellent élève doit changer de classe ou qu'un excellent étudiant doit entrer dans le milieu professionnel alors qu'en redoublant il serait encore plus à l'aise qu'avant.

Cg : L'élève ou l'étudiant doit désormais appliquer ce qu'il a appris. Cela a toujours été son objectif.

Cd : C'est l'objectif permanent de toute notre Vie.  Pas que de l'époque enfance et adolescence. Evidemment plus on avance, moins c'est présenté avec autant de détails. Il faut s'habituer à devenir celui qui ouvre la marche et qui est chargé d'avancer en éclaireur.

Cg : Tu considères donc que la période écoulée correspond à un enseignement assimilé qu'il faut désormais utiliser autrement.

Cd : Effectivement

Cg : Comment ?

Cd : Quand tu l'auras découvert, on pourra sortir de cet état de maladie car la santé sera un de nos meilleurs atouts pour réussir.

Cg : L'imagination c'est ta spécialité. Donne-moi des indices pour trouver.

Cd : Les signes c'est : Ce que tu aimerais faire

Cg : A condition que j'en ai les moyens

Cd : Tu retombes dans tes faiblesses. Ne te préoccupe pas des Moyens. Considère ce que tu aurais le désir de faire, si tes moyens étaient illimités

Cg : Ils ne le sont pas !

Cd : En prenant conscience de ton Alliance avec la Vie, ils le sont : Elle les mettra à disposition au juste moment. C'est sa part. Choisis la confiance.

Cg : D'accord. Je choisis déjà de ne plus continuer comme avant. Ca te convient ?

Cd : C'est déjà un premier pas mais je ne peux m'en contenter. je freine la solution "pathologie" mais je la garde en position de veille.

Cg : Je fixe dès à présent des objectifs que j'avais laissés (parfois abandonnés) en sommeil. 

 Je cherche comment démarrer. Evidemment j'ai besoin du paramètre "durée" donc santé.

Cd : Je te l'accorde. Je vais démobiliser les cellules anciennes, qui montaient la garde, afin qu'elles trouvent enfin un repos bien mérité et je vais mobiliser les cellules souches réparatrices 

Cg : Très bien et moi je vais "apprendre à choisir la confiance" et mettre en place les projets qui nous permettront de nous épanouir et qui répondront aussi aux attentes de notre partenaire la Vie.

 

Si l'origine de la souffrance n'est pas diagnostiquée organique mais morale, ça marche pareil

 

A bientôt

Françoise

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commentaires

S
<br /> Se demander ce qu'on aimerait faire, c'est une façon de toujours se projeter dans l'avenir et peut très bien constituer l'attitude à adopter tout au long de notre vie.<br /> <br /> <br /> Pour faire de notre vie un moment précieux, autant que possible.<br /> <br /> <br /> Bon dimanche Françoise ...<br />
Répondre
P
<br /> <br /> Se projeter dans l'avenir (qui peut être la seconde qui suit) par la pensée, puis occuper le présent pour concrétiser ses rêves et semer les graines des suivants, me semble effectivement le bon<br /> chemin dont les signes de piste sont les joies ressenties qu'elles soient "objectivement" explicables ou pas.<br /> <br /> <br /> Si on n'est pas sur sa bonne trajectoire on s'en rend compte car, quelle que soit la situation, elle ne nous procure pas de joies.<br /> <br /> <br /> Parfois il suffit simplement de changer ses lunettes pour modifier la portée de son regard. (En avançant en âge, c'est fréquent)<br /> <br /> <br /> Si ce n'est pas le cas, il faut avoir l'audace d'essayer une autre route. Rien que le fait de la chercher permet de retrouver l'espérance, ce qui est déjà un progrès par rapport au vide.<br /> <br /> <br /> Et je suis d'accord, cela tout au long de notre vie.<br /> <br /> <br /> Agréable semaine<br /> <br /> <br /> Françoise<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Dans certains cas ça peut être important de se préparer psychologiquement à son départ.<br /> <br /> <br /> Cela dit, je pense qu'une personne gravement malade l'a déjà fait et c'est sûrement une bonne chose que de la laisser profiter de ce qui lui reste de vie.<br /> <br /> <br /> Qui sait ce qui se passe après !<br />
Répondre
P
<br /> <br /> Une personne gravement malade améliorerait son quotidien en se demandant de quoi elle a envie, à l'instant présent et, en particulier, comment elle peut joindre l'utile à l'agréable. En effet, je<br /> ne crois pas que les deux soient dissociables, autrement que sur une courte durée appelée repos récupérateur.<br /> <br /> <br />  Souvent sa première volonté est de protéger son entourage sociétal des difficultés matérielles dont son départ pourrait être la cause : Qu'elle le fasse, dans la mesure de<br /> ses moyens et qu'elle leur fasse confiance pour ce qu'elle n'est pas en mesure de règler.<br /> <br /> <br /> - La question d'après est : Ceci étant fait, qu'aimerais-je faire.<br /> <br /> <br /> Alors sa maladie devient une ressource et sa créativité l'aidera à trouver une ressource de remplacement pour prolonger son action dans la durée, ou aborder une<br /> autre démarche, tant qu'elle souhaitera poursuivre.<br /> <br /> <br /> Ne pas oublier que la maladie augmente la probabilité d'un départ proche mais que certaines personnes en parfaite santé, avec une probabilité presque nulle de départ anticipé, finissent leur<br /> parcours de ce côté, avant ceux qui étaient classés dans la catégorie "fin de parcours".<br /> <br /> <br /> Quant à ce qui se passe après, c'est aussi mystérieux que le rêve qui s'installe quand on s'endort. C'est peut-être aussi une autre manière de vivre sa suite et cela n'implique pas forcément de<br /> changer de compagnons de voyage.<br /> <br /> <br /> Le fait que X ne voit pas Y n'implique pas la réciproque, ni l'éloignement.<br /> <br /> <br /> Cordialement.<br /> <br /> <br /> Françoise<br /> <br /> <br /> <br />

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