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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 06:53

J'ai déjà exposé au cours de précédents articles, les positionnements identifiés dans le triangle de Karpman et ce qui motive les personnes qui choisissent l'un ou l'autre : 

 - Victime   : Me faciliterait le lâcher prise et me mettrait en pilotage automatique grâce au contrôle du Sauveur.

 - Sauveur :  Répond à mon désir de me sentir utile

 - Bourreau : Enfin, je ne subis plus et j'ai même l'impression de détenir quelque pouvoir.

 

Bien entendu aucune de ces attitudes n'est positive sur la durée (même courte).

Elles permettent de puiser provisoirement l'énergie du vis à vis choisi, mais celui-ci  ne pourra répondre aux attentes sans se décharger lui-même et changer de rôle pour reprendre ce qui lui a été confisqué par manipulation inconsciente.

 Le sauveur devient victime de la victime devenue bourreau, etc...  enfer collectif assuré.

 

Cela signifie-t-il qu'il faut renoncer à exprimer sa souffrance (victime) ou renoncer à offrir une relation d'aide (sauveur) ou renoncer à refuser de répondre (bourreau) à une demande qui n'est pas de notre compétence ?

 

La réponse est non dans les 3 cas.  Car il est possible d'exprimer sa souffrance, d'offrir une relation d'aide et de refuser de répondre faute de compétences, sans rentrer dans ce triangle.

 

Comment  ?

  - Exprimer sa souffrance à condition que ce soit pour obtenir une intervention qui permettra d'être soulagé. (A l'heure actuelle la souffrance chronique est presque un choix car il existe des médications pour la palier, que ses causes soient physiques ou psychiques)

 - Intervenir dans une relation d'aide à condition que ce soit de manière active et non seulement réceptive.

 - Refuser sa participation à condition que ce soit exprimé avec respect du demandeur

 

Comment reconnaître la personne qui veut vous entrainer dans ce triangle où elle pourra pomper votre énergie d'une manière ou d'une autre ?

Parce qu'elle ne sait puiser les ressources, dont elle a besoin, au coeur d'elle-même, alors que celles-ci s'y trouvent, elle va utiliser la "séduction" en interprétant jusqu'aux 3 rôles si nécessaire :

   1)  La Victime :  Et cela peut aller jusqu'à la tentative de suicide qui, si elle est ratée (la tentative) réussit.

   2)  Le Bourreau :  J'étais déjà victime et au lieu de m'aider tu as ajouté à ma souffrance par ton agression, éventuellement passive.

   3)  Le Sauveur :  Je te promets (ou suggère) que tu auras droit à  la joie de ma reconnaissance éternelle quand devenue victime à ma place je serai ton sauveur.

 

 En fait, d'une manière ou d'une autre, l'objectif poursuivi est de vous donner la clef qui vous permettra d'entrer dans cet enfer : Le sentiment de culpabilité.

 

 Et en réalité si vous prenez cette clé vous ne pourrez que partager son mal-être, un partage qui multiplie et non qui diminue la part de celui qui le propose.  Comme la maladie qui contagie.

 

 L'autre partage qui multiplie, mais positivement, est l'Amour ou l'affection quand elle est sincère et non possessive.

 

 Justement c'est le seul ingrédient qui marchera si on lui adjoint l'équité et l'humilité.

 Mode d'emploi : 

    Amour  : Je constate ta souffrance et je vais réfléchir au soutien que je suis capable de t'apporter

    Equité  :  Je ne t'aime pas moins que moi-même mais pas plus, non plus. Je ne te traiterai donc pas sans respect mais je ne te servirai pas de mouchoir.

    Humilité :  Je ne suis pas tout(e) puissant(e) et je n'ai pas le pouvoir d'assumer des responsabilités et des choix qui sont les tiens. 

     * Si tu es "capable" et adulte : Je peux te donner mon avis mais le choix t'appartient. Je n'aurai aucun droit de te reprocher ta décision... Réciproquement tu n'auras aucun droit pour me reprocher de ne pas t'avoir contraint à m'obéïr. 

     * Si tu es "incapable" ou enfant, et si j'ai la responsabilité de te piloter, je  te donne mon avis et simultanément je te demande d'effectuer un choix dans la fourchette des possibles que je t'autorise. Je veille à ce que tu t'y tiennes. Je retiens que la punition est un droit pour le fautif.

                         

La solidarité consiste à partager nos ressources et non à nous mutiler l'un l'autre. Bien des Economistes, des Politiciens, des Sociologues et des Syndicalistes sont invités à y réfléchir.   (OK, ceci est à restituer à mon blog CG)

 

  Test de la juste attitudeLe signe est la Joie qu'aucun changement notoire de situation ne justifie.

  Simultanément : manifestation de notre "Alliance avec la Vie" qui crée les coïncidences et la conjoncture agréables, ou même favorables, à la réussite de nos entreprises, même les plus banales. (place devant le lieu où on se rend)   

 

   Un exemple de Test de la juste attitude

   Un individu vient d'être pris en otage et menacé d'être exécuté. Il est libéré. Son exécution était injuste. Sa libération est équitable. Il saute de joie Il a gardé les préoccupations qu'il avait avant d'être otage, pas l'humeur morose.

 

Pour conclure : Retenir que ce qui est essentiel ce n'est pas la nature de la situation mais celle du ressenti éprouvé

 

Pensées amicales

 

Françoise

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commentaires

L
<br /> <br /> " le signe est la Joie qu'aucun changement notoire de situation ne justifie"<br /> <br /> <br /> Quel bonheur pour moi de trouver ces mots!<br /> Cette Joie particuliere qui se conjugue au singulier et n'a pas d'objet, ne varie ni ne tarit jamais est une paix du coeur qui nous rend légers. Elle est la Vie en nous qui passe sans encombre.<br /> <br /> <br /> Merci Françoise.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Merci pour ton témoignage ... Car je crois bien que ton commentaire est un témoignage.<br /> <br /> <br /> Pensées amicales<br /> <br /> <br /> Françoise<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> bon, pas trois pies aller (alors ) , fermez le ban (non officialisé), je reviens de la mairie des illusions (bon, trève de plaisanterie matinale, j'ai bien saisi votre digne réponse, ma dame qui<br /> n'est pas madame, oui oui, d'autant que de mon père j'ai entendu son dire : toi, t'auras rien, fous le camp dès quinze ans.., un simili de : on t'aime pas, en sous-entendu, perçu par mon<br /> hypersensibilité d'alors, ajouté à ces mêmes rejets de la part de la gent féminine et quelquefois homosexuelle...c'est dire que je ne suis d'aucun clan précis... ah douleur !... Bien oui, c'est<br /> dur à entendre... Or je connais aussi une femme d'ici qui l'ait dit... Vertige de l'amour ?... ).... Meilleur week-end possible à vous....  Le ciel s'assombrit de grisaille ici, j'avais<br /> pourtant vu les belles étoiles, ce matin, dès 6 h.... Pas de pies à l'horizon, dépit ?<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> pourquoi "inutilement cruelle" quand c'est du pur vécu brut de décoffrage comme on dit , c'en est même de l'allant marseillais , un vrai corps à corps réaliste et non plus rêvé que j'ai vécu, bah<br /> oui... L'amour (ou le sentiment amoureux) est aussi difficile à vivre qu'à entendre , à tous les âges (à dix ans, c'était pas plus rose, savez-vous ; dans vos cours d'école, si ?...Tout fut sage<br /> ?) bien à votre possible réponse, ou non, tant pis, une pie, tant pis, deux pies, tant mieux, à trois, on se marie...<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Est inutilement cruel ce qui peut faire du mal à quelqu'un et ne fait de bien à personne.<br /> <br /> <br /> Que la "chose" en cause soit du réel ou simplement du vocabulaire ou simplement de l'expression genre sourire satisfait inconvenant... j'en passe et des pires.<br /> <br /> <br /> Demander à une personne  "pouquoi tu m'aimes alors que je ne t'aime pas" fait partie des pire supplices pour celui qui est questionné. Le fait de l'avoir vécu devrait être encore<br /> plus dissuasif de le pratiquer.  (exemple : un enfant qui entendrait cette phrase de sa mère, ou de son père ou de son frère ...) Eh bien pour un amoureux c'est du même ordre<br /> car l'Amour s'exprime à travers l'enfant perpétuel de la personne (voir article sur l'analyse transactionnelle).<br /> <br /> <br /> Ne pas aimer une personne qui nous aime est une éventualité. Dans ce cas, on choisit l'éloignement si c'est possible, si non, on peut au moins lui dire que notre coeur a été attribué de manière<br /> exclusive, sans recours, ni pour soi ni pour elle. <br /> <br /> <br /> En ne disant pas la date de l'attribution on en garde libre "la livraison" jusqu'au jour éventuel de celle-ci.<br /> <br /> <br /> L'enfer est parfois "pavé de bonnes intentions" mais le plus souvent de mauvaises dont celle de "conforter son ego = sentiment de puissance" aux dépends de n'importe quel autre.<br /> <br /> <br /> La stratégie du "bouc émissaire" en est la traduction collective. Le putching-ball de circonstances en est la traduction individuelle ... à l'intérieur du triangle de Karpman où il faut d'abord<br /> arriver à enfermer la "cible".<br /> <br /> <br /> A 2 pies, on bavarde. la 2ème pie a fait 3 petits tours et puis s'en va.<br /> <br /> <br /> Agréable week.    Françoise<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> PS/ Ma première réponse était dans le sens où, n'étant pas amoureux d'une personne qui, elle, l' est de vous ?... Ah, là, il y a nuance de : pourquoi m'aimes-tu ainsi quand moi je ne t'aime pas<br /> ?...<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> La question est inutilement cruelle.  A quoi vous servirait le réponse ?  <br /> <br /> <br /> Françoise<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> bon, alors j'ai dû louper pas mal d'histoires , j'ai pratiqué l' "autopsie" d'une situation plus que la relation elle-même, avec éventuelle trahison ; n'oubliez pas qu'en 2007, j'avais aussi un<br /> autre beau projet sens, mais avec un autre engagement de couple à la clef, ce qui m'a fait "sauver" (ce qui m'a fait prendre votre livre...) ; bon, rien à donc avancer de bien juteux... Suis-je<br /> toujours dans le "vieux" schéma ?... Voilà qui est.  Bonne journée.<br /> <br /> <br /> <br />
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