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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 17:23

C'est à dire quand les autres, nettement moins désagréables, n'ont pas su retenir notre attention et nous permettre de choisir le comportement opportun.

On trouve cela "naturel" sur le plan physique :  On est occupé, on a soif, on ne prend pas le temps d'arrêter ses activités pour prendre un verre d'eau. Peu à peu la soif va s'imposer et elle finira par générer une souffrance que la satisfaction du besoin (ou manque) effacera.

Sur le plan psychique, une fois encore cela fonctionne pareil. La différence fondamentale est que, dans cette dimension, on refuse parfois d'identifier la nature exacte du problème (évitement) et que n'ayant pas le bon énoncé on n'est pas en mesure de fournir la bonne solution.

L'évitement le plus difficile à neutraliser est celui qui consiste à se reconnaitre responsable, et raison de plus coupable, d'une faute dont les conséquences nous paraissent  tout autant inévitables que dramatiques.

Que faire, en effet, quand on estime avoir eu un comportement impardonnable et, circonstances aggravantes, irréversible?

D'abord, un bilan sincère de l'état présent et du constat de la faiblesse dont on a fait preuve vis à vis de notre propre éthique (car il peut s'agir d'un abus de pouvoir).

Le passé ne se recommence pas mais on peut parfois infléchir la nouvelle trajectoire.

Si tel est le cas : Reconnaitre la case départ de la nouvelle situation créée, et rechercher l'attitude à adopter pour obtenir un état désiré plus conforme à la satisfaction de nos exigences morales, est le premier pas inévitable de la réconciliation entre "Moi Je" et "Moi Nous". ( Moi , dans mes aspirations individuelles, et Moi, dans mes aspirations de réparation de la relation blessée)

Ensuite, si un tiers est concerné par ma "faute", il sera nécessaire de rentrer en contact avec celui-ci et de lui proposer de travailler en commun pour réparer ce qui peut l'être ou pour optimiser le futur comme s'il dépend d'un partenariat qui peut être créé dans ce but.

Evidemment, l'autre peut refuser son "pardon".  Il n'est pas possible de l'obliger à accepter.

Néanmoins il demeure possible de réparer quand même ce que l'on peut exécuter sans sa participation.

Et si celui qui a été lésé affirme : "Tu fais cela seulement parce que tu as des remords".

Choisir la sincérité et ajouter : C'est vrai et  je ne savais pas que c'était autant douloureux de t'avoir blessé et de me sentir responsable, ou coupable, de tes soucis. Je souhaite sincèrement que tu sois aidé et je ne connais personne d'autre que moi aujourd'hui à solliciter pour  te soutenir. Ta colère est légitime puisque je suis moi aussi en colère contre moi.

Enfin (en fin), accepter de renoncer à ce qui échappe à notre contrôle en se disant que nos intentions sincères seront sans aucun doute le déclencheur d'une intervention de la conjoncture qui, en tant qu'alliée, créera les conditions qui permettont de transformer en opportunité, plus tard (donc au-delà de l'horizon de notre perception immédiate) l'initiative que nous avons sincèrement regrettée et tenté de corriger.

 

Plus la conséquence immédiate est lourde, plus les fondations de l'objectif louable en formation seront solides et la création à venir sera à grande échelle.

 

Il n'existe quasiment plus ce que les chrétiens appelaient "la confession".

Mais le repentir, lui, ne disparaitra que lorsque nous serons parfaits !!!   Donc il existe encore et tant mieux car il est le seul remède à la souffrance dont l'origine est la conscience malade.

J'aurais pu donner pour titre, à cet article : "La procédure pour créer un repentir réparateur"

Et résumer l'ensemble par cette phrase entendue un jour sur les ondes et dont je n'ai pas su garder en mémoire le nom de l'auteur : "Quand il n'existe plus de justification à la souffrance, la guérison est immédiate."

 

A bientôt

Françoise - L.

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commentaires

M
<br /> <br /> ok j'irais jeter un oeil à cet article bien que le mot triangle m'évoque quelque chose de délicas à un autre niveau, une certaine relation triangulaire j'en parle sur mon nouveau blog. Pour le<br /> mail faut que je vérifie car je me demande si je n'avais pas changé d'e mail entre deux mais je ne suis plus sure. au pire envoie moi un mail comme ça je le retrouverais ^^<br /> <br /> <br /> bises ;)<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> coucou Françoise,<br /> <br /> <br /> c'est Julie, anciennement célibattante (toujours célibataire et plus du tout battante :s). Je suis de retour sur la toile blogosphérique par nécessité vitale de vider mon sac quelque part quand<br /> la cocotte minute est sous pression ;)<br /> <br /> <br /> je passais donc par là te faire un coucou, et constate avec plaisir que tes articles ont toujours le chic pour taper pile poil dans les situations qui sont rarement étrangères à l'humain.<br /> <br /> <br /> Ps j'aime beaucoup cette citation, vivement la fin des causes du mal alors! :)<br /> <br /> <br /> à bientot chez toi ou chez moi,<br /> <br /> <br /> Bises,<br /> <br /> <br /> Julie - mot dire et lettres à penser<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Bonjour Julie,<br /> <br /> <br /> Justement il y a peu de temps je me demandais ce que tu devenais.<br /> <br /> <br /> Et je me le demande encore.  Mais tu as mon mail si tu souhaites être plus précise.<br /> <br /> <br /> Bises à toi et à ta fille.<br /> <br /> <br /> Françoise<br /> <br /> <br /> NB : Mini-conseil : voir mon article sur le triangle de Karpman, ça peut être de ton actualité. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Bien. C'est jour de pluie. Il faut toujours donner quelque chose à la pluie. C'est fait. En méditation de libération. Je vous répondrai, en mail.<br /> <br /> <br /> Bien à votre journée...positive.<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> Sur les éditeurs, vous avez raison, j'en connais un bon bout !...Je ne sais alors pourquoi j'ai continué... Le feu sacré, vous dirai-je... Il est curieux que je reçois ce jour même un autre<br /> refus.....marseillais ! (quelle synchronicité à l'inverse, n'est-il pas ? Al dante, 2 ans après réception du manuscrit,  pour le nommer, sur un roman - pas de poésie ! -, après POL<br /> (qui  lui,l'avait  retenu un an, pour ne plus miser, comme vous dites, et là est plus la souffrance qu'un simple refus, dont je suis blasé - Ils vous disent "oui" au téléphone,<br /> puis;...ben, non, désolé...malgré la qualité, etc...) Je ne suis pas naïf.. Peut-être ma "croyance limitante" aussi... Sur la Peur, je crois plutôt que notre cerveau bio-logique , qui reste<br /> toujours un enfant, a une trouille bleue du "changement" quel qu'il soit... C'est lui qui me retint, le 11 août, je crois, ajouté aux propres peurs de ma partenaire qui devait m'accueillir,<br /> engluée dans les siennes, encore à ce jour... Parce que je ne suis pas parti, je ressens comme de forts rhumatismes aux deux jambes,  d'après vous, y a-t-il un lien direct ? Un langage du<br /> corps resté ici ? Je ne ressentis jamais rien avant ! Bizarre... Tout un chacun est, hélas, et tant mieux pour sa survie, fait de "peurs", même si je sais que "la peur n'existe pas"... Alors,<br /> est-ce mon "enfance" qui n'est pas partie de son trauma ?... Je crois plutôt ça. Je n'ai pas à vous rappeler que c'est les phrases assassines dites pendant le trauma qui blessent plus que le coup<br /> donné lui-même...Le coup, oui, passe, pas les injures dans la mémoire du corps.... Il me faudrait plus de 9 semaines à vous lire, pour augmenter ma "confiance", si j'ai bien compris.  ET,<br /> d'apaiser ce corps "de dix ans d'âge"-là...., en profondeur de moi, et de soulager aussi les vies antérieures dont nous avons hérité , non ?.. Bien cordialement de même;..<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> En ce qui concerne l'écriture, je vous répondrai par mail.<br /> <br /> <br /> En ce qui concerne votre "conduite", je vous propose l'image suivante : Chaque jour avant de démarrer l'essentiel est  de s'assurer que le pare-brise donne une vision au moins correcte de la<br /> route à parcourir. Agrandir la taille du rétroviseur et essayer d'imaginer ce qui se passe devant par extrapolation est une statégie inutilement compliquée et dangereuse. Le rétroviseur a un<br /> autre rôle. Dans "ma méthode" son utilisation s'évoque en 8ème étape (sur 9).<br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Je n'ai trouvé que le biais du Blog, pour le "partage" de mon écriture (à peine 10% de ce que j'ai "enfanté"...), ce système me déplaisant, au départ, un don virtuel est-il bien universel plutôt<br /> qu'un plaisir (hélas) narcissique ?... Je me sens plus près de l'écrivain par  le livre-papier  que par l'écran fade et froid... M'enfin. C'est pareil à une photo et un visage réel pour<br /> une rencontre physique, par exempe... J'ai pas osé la "vie" du 11 août, peut-être... Mais je goûte au positif, pour l'heure, de ce côté négatif de l'été raté. Bon.. Pour l'édition, d'Ormesson en<br /> parlait déjà en 1978 que trop de romans nuisaient. Baudelaire et Rimbaud furent guère plus soutenus dans leurs projets éditoriaux que moi, sans comparaison aucune (rassurez-vous), juste pour<br /> pointer l'éternel conflit entre éditeur et auteur, ce que vous avez su et pu passer outre, tant mieux, ainsi tout un mois ou plus, si j'avais à suivre "votre plan de confiance"  qui m'en<br /> donnerait plus (de confiance), puisque j'ai eu une déficience de ma spontanéité, la chère audace que j'avais... Pourquoi en ai-je manqué, est ma question du jour, à cet instant-là ? Devant<br /> l'amour, La peur de l'enfance a gagné sur mon assurance adulte, voyez... Bien à vos apports de la pensée stable.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> L'éditeur est un entrepreneur.  L'oeuvre de l'auteur est une production qui a un coût. S'il n'a pas la garantie (renommée ou autres indicateurs) qu'il réalisera un bénéfice, il n'édite<br /> pas. Il est possible aussi qu'il soit spécialisé dans certains genres pour lesquels il a créé sa clientèle et il n'exerce que dans sa spécialité (comme tout spécialiste). Les recueils de<br /> poèmes ne sont pas de vente courante, quel que soit le talent de l'auteur. Le libraire qui commercialise mon livre l'a retenu parce qu'il est branché sur les thèmes en relation avec le mystère de<br /> l'homme. Il n'a pas de rayon "Poésies", par exemple. Quant à la peur, elle "n'est pas une entrave, elle n'est qu'un instrument, laissons là comme une épave, souvenir d'antan". Je crois que le<br /> courage demande un entrainement assidu et que toutes les occasions sont bonnes pour s'entrainer (accepter les situations à trac, c'est un début);  <br /> <br /> <br /> Quant aux correspondants sur blogs, j'ai beaucoup de plaisir à les fréquenter, même sans connaitre physiquement les auteurs. Pour les livres c'est pareil. J'ai parfois l'impression<br /> de sympathiser avec l'auteur mais le plaisir de lire n'est pas gâché par le fait que je ne rencontrerai que rarement l'écrivain (en supposant qu'il soit encore de ce côté de la<br /> vie).   Ceci étant l'enfance "a bon dos". Le régal des psychanalystes qui ont des objectifs proches de vos éditeurs car cela leur permet de fidéliser un maximum leur clientèle...qui ne<br /> peut plus être détruite que par eux... mais c'est par accident. La peur de l'enfance est passée en même temps que l'enfance. Si vous avez des peurs ce sont celles de l'adulte. Souvent elles<br /> ont pour origine des croyances limitantes qu'il faut étirer un maximum et si elles craquent tant mieux. Vous ne perdrez pas au change puisque qu'elles n'étaient qu'handicap.<br /> <br /> <br /> Cordialement<br /> <br /> <br /> <br />

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