Mais le commencement n'est que la première étape.
Respecte ton corps : Quand tu l'entretiens, l'alimentes, le prépares à te représenter.
Respecte ton esprit : Quand tu raisonnes, tu t'exprimes, tu décides d'entrer en action
Respecte ton coeur : Quand tu reconnais la véritable nature de tes aspirations et de tes sentiments.
Et au niveau de l'Autre :
Respecte son corps : Quand tu t'adresses à lui (regard, écoute, ton de la voix et langage approprié)
Respecte son esprit : Sois le plus authentique possible et considère ses droits à son raisonnement spécifique
Respecte son coeur : Ses sentiments, ses aspirations, sa vocation
On ne peut exiger d'être aimé. On doit exiger d'être respecté.
Néanmoins, cette exigence doit s'accompagner d'un apprentissage dans le domaine de la communication afin de savoir exprimer nos attentes et comprendre celles de l'autre.
La différence de culture, de génération, ... tout type de différences d'habitudes impliquent des ajustements au niveau de la forme.
Une relation se pilote. L'autre est mon chemin : J'adapte mon pas et ma vitesse. Et réciproquement.
Enfin, programmer "je vais faire ceci de telle manière que l'autre croira que c'est cela" (manipulation plus ou moins consciente) revient à sous-estimer le partenaire, ce qui est non seulement un manque de respect (la sous-estime étant toujours évaluée par référence à l'estime de soi) mais encore une stratégie vouée à l'échec.
Elle est basée sur un échange non authentique, c'est un jeu de rôle et les jeux de rôle se terminent avec l'acte joué.
Comment procéder avec un Autre qui, d'après nos critères, nous manque de respect ?
Tout d'abord prendre de la distance (ou du recul) si ce n'est physique, du moins moral.
Seule la vision panoramique nous permettra de diagnostiquer si l'intention de l'Autre est effectivement de nous prendre pour un escabeau (il nous marche dessus pour s'élever) ou si c'est seulement sa façon de s'exprimer qui n'est pas conforme à nos normes en matière de respect.
Après la vision panoramique revenir en vision zoomée et choisir une stratégie afin de :
- le déséquilibrer si on est dans la première hypothèse, rien de tel qu'une bonne chûte pour éviter les velleitées de récidive du "grimpeur".
- lui faire part de notre désagrément, dans le 2ème cas, si la prise de distance n'a pas suffi, en soi, comme remède (cas fréquent).
Evidemment, certains penseront, à la lecture de cet article, que la stratégie étant déterminée, il manque le mode d'emploi précis pour la mettre en oeuvre, le "comment".
Cela s'apprend. En un peu plus qu'un article. Mais ce qui est réconfortant c'est déjà de savoir que ce n'est pas inné (les maths, non plus) mais que c'est accessible.
La PNL est un enseignement assez performant en ce domaine.
Je concluerai quand même sur un conseil : Pour déséquilibrer une personne qui vous immobilise dans une situation inconfortable :
Un des meilleurs moyens est de "la pousser du côté où elle penche".
Votre imagination est votre pouvoir.
Avec mes pensées tout autant cordiales que respectueuses.
Françoise