Bonjour,
Ce message s'adresse à la personne qui m'a contactée par téléphone sur mon portable, sur la recommandation d'une relation commune.
J'avais la ferme intention de laisser passer le week-end et de la rappeler lundi. De plus, je n'avais pas noté ses coordonnées précises car je pouvais les retrouver en interrogeant mes appels enregistrés précédemment.
Eh bien, lundi, exception qui confirmait une règle à laquelle je m'étais habituée : Tous les appels saisis sur mon répondeur ont été neutralisés, ou du moins sont devenus inaccessibles.
Il est probable que la personne à laquelle je m'adresse, ou la relation qui a permis le contact, lise les articles de ce blog.
Si c'est le cas, la balle est désormais à nouveau dans son camp et elle saura que je n'ai pas choisi de ne pas la rappeler.
Si ce n'est pas le cas, Alliance avec la Vie !
- Cela n'implique pas uniquement que notre communication n'était pas souhaitable.
- Cela peut impliquer aussi que, pour que cette rencontre soit productive, elle nécessite un niveau de confiance, ou d'audace, suffisant pour inciter la personne à renouveller sa démarche ... ce qui peut lui demander "un certain temps."
- Cela peut impliquer enfin que l'évènement, à l'origine de cet article, invite un lecteur, non directement concerné, à évoquer l'hypothèse que le silence d'un tiers, dont la réponse était attendue, est peut-être simplement lié à la conjoncture qui a créé un empêchement tout autant regretté par l'un que par l'autre.
Dans ce cas, c'est celui qui peut aller vers l'autre qui a la responsabilité de faire le nouveau pas pour rétablir un contact souhaité, de façon certaine par lui-même, de façon seulement probable par l'autre.
Quelques situations spécifiques :
- Celui qui pardonne est nettement plus apte à aller vers celui dont le sentiment de culpabilité, plus ou moins refoulé, semble se dresser comme une barrière infranchissable entre les deux.
- Celui qui aimerait donner est nettement plus apte à aller vers celui qui est dans le besoin et qui n'arrive pas à formuler la demande.
- Celui qui enseigne doit accepter de "regresser" au niveau de l'élève s'il veut ensuite l'emmener jusqu'à lui, ou presque, et même se réjouïr de s'imaginer, ultérieurement, dépassé.
Agréable journée
Françoise