Coucou,
Cette phrase je l'ai entendue souvent mais c'était essentiellement pour justifier un retard dans la réalisation d'un projet.
En fait, aujourd'hui j'ai eu l'occasion de l'employer pour aider une personne de mon entourage à "programmer" le changement d'une situation qui ne lui convient pas.
Et il m'est apparu avec évidence que ce qui était vrai dans un cas précis devait pouvoir être aussi utilisé dans d'autres situations : En vrac
- Régime (fêtes confirment) - Harmonisation d'une relation (sociétale, amicale, familliale) - Rangement - Sortie d'une addiction de quelque nature qu'elle soit...
En fait, il convient d'admettre la nécessité de prendre en compte le facteur "durée".
Certes, quand on est expérimenté dans une discipline et que l'on a programmé de "fabriquer" un produit dépendant de ce domaine (que ce soit un plat cuisiné, un avion, ou un Bilan en comptabilité) on prend en compte la contrainte "durée".
De même quand on est dans un contexte appelé "apprentissage", nous concevons spontanément que l'assimilation du programme s'étale sur plusieurs jours, mois, ou semaines.
Mais quand nous imaginons que modifier un comportement n'est qu'un choix instantané, nous n'hésitons pas à nous dire incapables de choisir le comportement qu'implique avec clarté le résultat escompté.
Le facteur temps peut sembler alors être le signe de notre "faiblesse" ou pire "incapacité" à se tenir au bon choix.
Eh bien non !
Car quel que soit votre pari, comme Paris il n'est pas réalisable en un jour et encore moins en une minute.
Ce qui ne signifie pas qu'il n'est pas réalisable.
Simplement il est opportun de procéder par étapes que l'on se fixera et que l'on se récompensera d'avoir réussies en les écrivant pour que notre inconscient ne les étouffe pas sous prétexte que ces progrès ne confortent pas nos croyances limitantes d'origine.
Petit exemple :
Organisation en famille pour la répartition des tâches
Etat présent : Désordre collectif, Repas pris anarchiquement et qui le veut quand il veut... j'en passe et des moins agréables.
Se fixer comme Etat désiré à instaurer dès que possible : "Harmonie globale" c'est quasiment "mission impossible" puisqu'il faut faire avec les mêmes (individus et moyens disponibles)
Par contre on peut instaurer pour tous une première "contrainte" (que d'autres, dans un autre contexte, trouveraient simplement une attitude normale) du genre : "Le lundi matin et le jeudi matin "tout le monde fait sont lit" avant de partir au travail ou à l'école ou...
On fixe le responsable du reveil assez tôt pour que ça marche
Et en Fin de semaine on se réunit quelques minutes (RV collectif) pour établir un tableau des performances de la semaine....
Etc...
Evidemment, la semaine n°2 on rajoute 1 élément à gérer et pour ceux qui ont "failli" à leur engagement on décide d'une indulgence Unique pour un raté sur le programme, ce qui donnera une impression de choix, maintenu tant que cette faculté ne sera pas utilisée.
A vous de noter ce que vous souhaitez "harmoniser" puis de définir par quoi vous voulez commencer que ce soit un motif "d'intérêt prioritaire" ou de "du plus simple au plus délicat".
En ce qui me concerne, puisque nous sommes entre amis, je vais axer ma démarche sur mon "harmonisation pondérale".
Exemple de résolution de la semaine 1 : Boire 8 verres d'eau dans la journée. (J'ai choisi ce qui , pour moi, va du plus simple au plus délicat (lequel sera probablement la consommation "juste" de chocolat)
A vous !
A bientôt
Françoise
PS : Préferez: le terme "harmoniser" plutôt que "corriger" ou "modifier" ou "changer".
Imaginez simplement que ce soit comme accorder une guitare désaccordée !!! J'vous pas le son !
(les autres instruments, je ne sais pas du tout faire).