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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 09:59

L'inspiration de cet article je l'ai reçue par le transfert amical d'un dialogue entre :

  Le Dali-Lama et Léonardo Boff, théologien Brésilien.

 

  la conclusion proposée par le Dalai-Lama était :

    "Prends soin de tes pensée parce qu'elles deviendront des mots

    Prends soin de tes mots parce qu'ils deviendront actions

    Prends soin de tes actions parce qu'elles deviendront habitudes

    Prends soin de tes habitudes parce qu'elles formeront ton caractère

    Prends soin de ton caractère parce qu'il formera ton destin ...

                   Et ton destin sera ta Vie."

 

    Nous sommes nombreux à apprécier les opinions de ce Sage.

    Je voudrais simplement insister sur certains points qui paraissent évidents à la lecture mais pas simples à mettre en oeuvre :

 

    Le 1er : Pour entrer en action le préalable est d'avoir mis en mots, donc osé formuler, des pensées qui sont les nôtres et non celles que l'on estime conformes aux attentes de ceux dont on recherche, si ce n'est l'affection, la compagnie.

 

   Le 2ème : De la difficulté à modifier nos comportements car il est plus facile de se répéter que de se renouveller.

 En d'autres termes, il serait plus facile de "redoubler" dans un poste où on est devenu excellent que de le considérer comme le tremplin d'une démarche demandant effort et proposant progrès (aléatoire car dépendant de l'inconnue : résultat des efforts)

 

   Le 3ème : La correlation entre les habitudes et le caractère :

                            La fonction crée l'organe ou l'organe crée-t-il la fonction ?

                            L'organe est-il seulement le potentiel d'exercer la fonction et celui-ci s'userait-il, si on ne s'en sert pas, au point de regresser et devenir tout autant inopérant que les branchies des ex-poissons devenus mammifères et vivant hors de l'eau ?

                            C'est ce que je crois.

                            Le caractère a-t-il pour fonction de guider nos choix de comportement ou bien nos choix de comportements révèlent-ils notre caractère ? Quel est l'élément à modifier en premier pour entrainer un changement au niveau de l'autre ?  Peu importe. Choisissons la voie qui nous parait la plus accessible. Les infinis se confondent .

Pour accéder à l'un passons par l'autre si nous sommes plus près de  l'autre.

 

Le 4ème : Comment le caractère agit-il sur notre Destin ?

                    Réponse simpliste : A caractère heureux, destin heureux.    A caractère triste, destin triste.

 

N'empêche que si je vois la finalité de cette démonstration, il me manque l'origine :

 

        A l'origine de nos pensées ?    Nos croyances

        A l'origine de nos croyances ? Nos expériences et nos facultés d'extrapolation qui nous emmènent à généraliser, sous forme de relation de cause à effets, des constats liés .

        C'est parfois vrai : Si je laisse le lait sur le feu, il va bouillir et déborder de la casserole. Pas besoin d'attendre un changement à ce niveau, je prendrai l'habitude de surveiller sa cuisson.

       A l'origine de nos expériences : Nos apprentissages d'après des modèles observés.... D'où l'importance des modèles proposés lors de "l'éducation".

       Et je proposerai, surtout après avoir pris en compte la démonstration du Dali Lama, d'insister sur l'enseignement du courage et de la créativité qui sont deux ingrédients indispensables pour ne pas se laisser enfermer dans le cycle d'un Destin récurrent qui ne nous convient pas.

 

       Je ne peux cependant m'empécher de conclure cet article par un questionnement :

        L'humain, malgré la progression de ses performances constatées depuis ses origines, arrive au monde toujours aussi faible et démuni, totalement dépendant de son entourage pour sa survie.

        Comment peut-on, dans ces conditions, évoquer que les Premiers Humains soient arrivés sur terre en l'état de "bébés" et aient survécu ?

 

        Adam et Eve, j'ai du mal à les imaginer tels qu'on me les a présentés, mais moins que des nouveaux-nés accidentellement créés par mutation et capables d'assurer sans soutien leurs exigences élémentaires vitales.

 

       Que cette question ne perturbe pas vos vacances... Elle peut encore attendre sa réponse. Heureusement !

 

        Pensées amicales

        Françoise

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commentaires

S
<br /> <br /> Intéressant, je n'avais pas vu cet aspect-là du "retour" possible du Plan  A  (croyant qu'il me fallait totalement l' A-bandonner pour totalement me livrer au<br /> B-onheur)<br /> <br /> <br /> Fraîcheur savante du Pays de Douarnenez, petite pluie qui vient de finir, une éclaircie, un aboiement dans quelques jardins voisins, cris de mouettes et vols rapides de corbeaux dans le<br /> léger vent, à peine font "oui" les branches des arbres que je vois depuis ma fenêtre ouverte... Bien à votre éclaircissement spirituel.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Il ne s'agit pas d'un retour mais d'un détour. On ne s'était pas "éloigné de" mais "l'aller vers" n'était pas une ligne droite. <br /> <br /> <br /> Pensées cordiales<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> J'ai un plan "B", totalement à l'opposé de mes "compétences" (du reste, non reconnues).. Ma question actuelle est ainsi de m'y engager ou pas, ayant essuyé force revers, par ce<br /> plan A, justement !!!<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Quel que soit le plan, il me semble que l'essentiel c'est qu'il corresponde à quelque chose que l'on a envie de faire.  Dans ces conditions, le plan B est souvent un chemin de traverse qui<br /> mène au plan A qui exigeait le détour préalable.<br /> <br /> <br /> Je crois que nous progressons en alliance avec la vie et que lorsqu'elle nous retarde c'est qu'elle a ses raisons que l'on ne comprend qu'après...<br /> <br /> <br /> Soleil intense dans la région marseillaise ... nul climat n'est parfait. <br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Voyez qu'il perturbe !!! Lapsus du mot "esprit" dans la phrase<br /> <br /> <br /> dont (j'ai) a besoin  l'esprit  pour goûter....<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> OUI OUI, oh que oui, le mental est un "menteur, un affabulateur", mentant sur nos sentiments, sur nos jugements, sur nos décisions, il nous trouble, nous égare, il perturbe ce "grand silence"<br /> dont (j'ai) (a) besoin pour goûter l'inspiration majeure où est la source de Lumière (Dieu est aussi bavard dans notre silence que vous - excusez, mais vous l'affirmez - dans la page que je viens<br /> de lire, via ce blog des Poètes auquel je me suis abonné (il y en aura tant, qu'il me faudra - si je veux tout lire, outre les livres "papier" et autres revues -arrêter le mien, le millième poème<br /> atteint dans une huitaine).... La projection mentale est ainsi à bannir le plus possible.... si nul ne tient à se tromper sur lui-même !!! Or, Dieu seul nous connaît, qui nous pardonne, via le<br /> Psaume 51.... Bon Jour SOL (aire)<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Le mental n'est pas forcément menteur. Il croit souvent en ses erreurs et c'est sincèrement qu'il nous égare en s'égarant lui-même. Le savoir faillible est la meilleure<br /> protection dont on dispose. Donc toujours prévoir un plan B si La Vie doit, pour effectuer sa part, mettre en oeuvre la conjoncture qui bloquera le plan A que nous avions choisi en<br /> fonction de nos compétences limitées.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Bonne page qui ne "perturbe" aucunement mon temps loisible (TU QUI VACAT !)<br /> <br /> <br /> J'ai tout le temps pour moi, déjà, l'année durant, est-ce mauvaise habitude , ou réel espace de vie anachronique "exemplaire" pour l'Humain de demain ? Car les potentialités des premiers humains<br /> étaient bien en eux, nulle part ailleurs qu'innées, acquises, qu'ils ont su développer le plus naturellement du monde expérimental qui était le leur pour découvrir leur territoire, le feu, les<br /> horizons nouveaux, et de la quadripédie passer à la bipédie, rendant ainsi la main libre... Ils ont su s'adapter à la Nature ambiante et sauvage, qui n'était engloutie sous un fatras monumental<br /> technologique d'où le fait que le progrès a, en fait, sinon tué l' Homme, fait régresser l'humain (qui ne compte plus que sur sa machine à calculer, qui n'écrit plus que par sms ou<br /> dactylographie, qui ne pense plus puisqu'internet mâche tout le travail de recherche donné d'un clic, qui ne marche plus puisque la voiture, l'avion, le bateau ou le train l'emporte où bon lui<br /> semble, sans fatigue, qui n'aime plus le corps de l'autre puisque les images perturbantes ont pornographié sa libido, qui s'empiffre d'argent plus que de travailler par la foi et le doute, couple<br /> inséparable de l'être véritable, qui baigne dans les travers des multiples "affaires" pour déshonorer sa valeur originelle de ces premiers Humains, ceci pour boucler le cercle vicieux du soit<br /> disant modernisme, lequel met à mal la pratique évidente des théories les plus justes que vous venez excellement d'avancer...  Mon propre "ennemi intérieur" cherche ainsi à renouveler de<br /> mauvaises habitudes de "facilité" précitées, répétitives, pour me faire tomber en disgrâce alors que j'ai le caractère aimable, joyeux, bon caractère (pour un "destin" similaire ?), et il le fait<br /> sitôt j'ai compris le meilleur des choses évolutif(ves), les bonnes leçons, il le fait tel un enfant boudeur qui s'amuserait à le faire exprès, d'un j'm'en fous, je casse tout...(mimétisme de<br /> notre société qui, dès lors qu'elle a trouvé un bon système socio-éducatif le "détruit", le remplaçant par un autre, bien plus complexe alors.. Ce site google, par exemple, qui change<br /> souvent les pages internes de la "présentation" de nos blogs), et, d'en prendre ainsi les plis inverses , par sado-masochisme qui a mené au 11/SEPT... Tout détruire les systèmes en<br /> place, une maladie moderne ?... La première des choses a changé, en ce cas, serait nos cellules-miroirs, ce qu'un éminent René Girard a su nommer sous le terme de "désir mimétique"... J'ai<br /> souri  à ce passage de "la fonction crée l'organe", qui peut être interprété sous des astuces dérivées... Ah , et celui ou celle qui ne pense à rien, ou qui, tels les bouddhistes, doit<br /> s'évertuer à "ne penser à rien", ne pas se fixer sur une pensée , est-ce dire qu'il n'a que l'esprit creux, vide, inutile ?... Voyez, ma "fuite enchantée" (vacance, selon St Antonio) aura été ,<br /> ici, joyeusement attirée par votre bel article. Bonne Vacance = être vide, avoir du temps....<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Votre commentaire était tellement "copieux" qu'il m'a fallu un certain temps pour en découvrir la "nourriture" à travers les assaisonnements (si je peux -et je peux- me permettre).<br /> <br /> <br /> J'ai retenu : "Le Progrès a fait régresser l'humain": Quand c'est,  je pense que ce n'est qu'un effet indésirable et la seule alternative au manque d'entrainement au courage. Le problème<br /> avec les peuples courageux c'est qu'ils ne sont quasiment pas manipulables... Or les programmes d'enseignement sont souvent promulgués par des manipulateurs. Normal que cette discipline soit<br /> généralement oubliée, même sans le faire exprès: Instinct de conservation (des avantages acquis). <br /> <br /> <br /> J'ai aimé : " La foi et le doute, couple inséparable de l'être véritable" et "mon ennemi intérieur renouvelle mes habitudes de facilité. Il le fait tel un enfant boudeur." <br /> <br /> <br /> Je vous invite à un voyage internautique sur le blog des Amis des Poètes (en lien) où vous ne m'aviez pas encore rencontrée. Le dernier article aurait bien pu vous inspirer le commentaire<br /> d'aujourd'hui. <br /> <br /> <br /> Enfin, "s'évertuer à ne penser à rien" est une interprétation de surface qui m'a été coutûmière jusqu'à ce qu'un pratiquant de la méditation me dise : Si tu n'arrives pas à faire taire ton mental<br /> (dialogue intérieur) comment veux-tu être en mesure d'écouter. Tu ne te tais pas pour faire le vide mais pour faire le plein. Pour capter la connaissance, l'inspiration.<br /> <br /> <br /> Actuellement, je ne sais toujours pas faire mais quand mon dialogue intérieur m'agresse je lui impose le silence en lui disant qu'il est plus bavard que savant et que la solution est ailleurs...<br /> et se proposera d'elle-même si je lui laisse la porte (de mon entendement) ouverte.<br /> <br /> <br /> Pensées cordiales<br /> <br /> <br /> Françoise<br /> <br /> <br /> <br />

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