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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 14:37

Voici un excellent article - à mon avis - découvert sur la revue GUERIRde David Servan Schneider... (médecin, chercheur en biologie et malade guéri)

par David Servan-Schreiber Dernière modification 29/01/2010 10:47

http://www.guerir.org/Members/david_servan_schreiber/infos   

 

"Aucun stress n’est plus violent pour un être humain que d’être rejeté et isolé du groupe.
       On remarquera l'importance du phénomène "rejet" ou  "abandon" qui donne à la solitude imposée un caractère "d'agression" et même, si c'est récurrent, d'agressions répétitives désignées "harcèlement".
       Visiblement, c’est vrai aussi pour les rats.  Une nouvelle étude – sur des rats – montre que l’isolement peut accélérer la croissance du cancer du sein. A l’inverse, cela veut aussi dire que le fait de rester relié aux autres peut la ralentir.


Chez les humains, on sait de fait que l’isolement social est un risque majeur pour la santé, plus grave, par exemple, que le fait de fumer.
Et l’isolement est sans doute un facteur plus important que « le stress » en soi. 
Une étude australienne avait montré il y a quelques années, que :

-          les femmes ayant vécu un stress majeur n’avaient pas de risque plus élevé que la moyenne de faire un cancer du sein dans les années qui suivent.

-          Les femmes qui n’avaient pas de relation intime, que ce soit la présence d’un partenaire ou simplement le lien avec des ami(e)s, n’étaient pas, elles non plus, plus à risque.

-          Mais les femmes ayant vécu un stress majeur  ET qui n’avaient aucun soutien émotionnel dans leur vie avaient, elles, 9,5 fois plus de risque d’être diagnostiquées avec un cancer du sein.  


Et dans une autre étude, américaine cette fois, que j’ai déjà citée dans ce blog, des infirmières qui ont été soignées pour un cancer du sein avaient quatre fois moins de risque de mourir de leur cancer pendant la durée d’observation de l’étude si elles avaient « au moins un ou deux amis sur qui compter » (Dans cette étude, le fait d’avoir ou non un mari n’avait aucun effet sur la survie… seuls les amis, souvent des amies, faisaient la différence.)  

 
Il faut pour cela apprendre à demander° un peu d’aide aux personnes autour de nous…

Et, surtout, il faut veiller à ne pas rester isolé.

Lorsque notre cœur et notre corps se sentent reliés aux autres, ils stimulent notre capacité à mieux résister à la maladie. »

 

Cette observation concerne aussi le réconfort et le soutien que l’on peut apporter à une personne en épreuve santé simplement en l’entourant et en dialoguant avec elle.
En dialoguant, pas seulement en restant à son écoute car il convient d'établir une relation amicale, pas un combiné "victime-sauveur" qui peut avoir l'effet contraire, les 2 partenaires amplifiant leur positionnement relatif.
 
°Apprendre à demander" : Ce n'est pas aussi simple que ça en a l'air... Cela nécessite de :
     - Mettre en évidence son affaiblissement soit-il ponctuel (on apprend plutôt à mettre en avant ses propres atoûts)
     - Avoir confiance en l'Autre, en soi, en la relation qui nous rapproche
     - Découvrir en notre demande un intérêt réciproque !!!
       
A l'époque, les pauvres, qui demandaient des secours à leurs bienfaiteurs, voyaient comme intérêt réciproque de leur permettre d'avoir accès au Paradis, en fin de vie.
        Aujourd'hui, il nous faut trouver d'autres raisons -si on peut dire- 

 Il est sans doute plus facile d'observer des femmes que des hommes moins enclins à se confier et à croire aux interactions entre les pathologies et le bien-être psychologique ...
Ce n'est pas une généralisation mais une observation des effectifs relatifs lors des conférences auxquelles j'ai pu assister et qui évoquaient ces sujets... Même si au niveau des conférenciers les quotas s'avéraient équilibrés.

Je pense qu'il est cependant possible d'extrapoler le phénomène évoqué ci-dessus afin de considérer que la combinaison Stress-Solitude a aussi une influence sur d'autres pathologies et sur la population masculine tout autant que féminine. 

Françoise-L.
 
BIBLIOGRAPHIE

 

1.    Hermes, G., et al., Social isolation dysregulates endocrine and behavioral stress while increasing malignant burden of spontaneous mammary tumors. Proc Natl Acad Sci U S A, 2009. 106 (52): p. 22393-22398
2.    Price, M.A., et al., The role of psychosocial factors in the development of breast carcinoma: Part II. Life event stressors, social support, defense style, and emotional control and their interactions. Cancer, 2001. 91(4): p. 686-97.
3.    Kroenke, C.H., et al., Social networks, social support, and survival after breast cancer diagnosis.
Journal of Clinical Oncology, 2006. 24(7): p. 1105-11.

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commentaires

L
<br /> Ainsi nous isolons nous souvent de ceux que nous croyons dangereux parce que différents..et nous constituons alors notre plus grand danger pour nous même.<br /> <br /> <br />
Répondre
P
<br /> <br />    Parfois aussi parce qu'on ne les trouve pas assez bien pour les fréquenter, d'autres fois parce qu'on les imagine trop bien pour nous fréquenter... quand on pense en juge au lieu<br /> de penser en partenaire, en "mon pareil et mon autre".  <br /> <br /> <br /> <br />

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