Je dois à mon amie Cathy la rédaction de cet article.
En effet, il y a quelques jours, elle évoquait le mécanisme de formation des perles et me faisait remarquer comment la nature transformait en pierre précieuse, l’alliance d’un grain de sable et d’une huître (qui n’en demandait pas tant).
Depuis, je pense à cette conversation et à l’enseignement qu’il apporte quand on retient l’hypothèse de notre progression, en alliance avec la Vie.
L’huître, reçoit le grain de sable ou autre matériau étranger qui la dérange, ou pire, la blesse.
Elle réagit instinctivement (je crois), intuitivement aussi (peut-être), à moins que ce ne soit rationnel (j’ignore les facultés de raisonnement de la population « huîtres ») pour se protéger ou retrouver son intégrité initiale.
Elle se découvre alors capable de produire de la nacre qui va entourer cet élément, le rendant plus dérangeant encore pour elle et néanmoins plus précieux en lui-même. La perle est créée.
Si rien n’interrompt le mécanisme, l’huître sera transmuée en perle.
Ainsi en va-t-il de notre Alliance avec la Vie.
Ces grains de sable qu’elle nous apporte, et qui nous surprennent (imprévus), se manifestent, le plus souvent, par les dérangements qu’ils nous occasionnent. Nous pouvons essayer de les expulser ou choisir de les transformer pour qu’ils représentent nos valeurs fondamentales.
Il en est cependant certains pour lesquels nous n’avons pas le choix et parmi les plus inévitables, les instants qui s’accumulent et que l’on appelle couramment "âge".
Surnom sympath, à leur début, "évolution". Surnom agressif quand ils s'accélèrent et que l'on craint de ne pas assurer le pilotage accéléré : "vieillissement".
Se reconnaître Allié avec la Vie, revient à apprecier cette évolution et à cultiver les richesses, en graines, dans chaque instant. Alors, nous ressentons de la joie à découvrir de nouvelles saveurs que le partage multiplie, aussi originales soient-elles. Elles sont « création ».
N’oublions pas que la perle tient de plus en plus d’espace au point d’effacer un jour son créateur qui n’existe plus qu’en sa mémoire.
« Ce que l’on ne peut éviter », comme l’a exprimé un jour un officier, (MM ?) « embrassons-le».
Et gardons en mémoire qu’un allié ne peut vouloir que notre bien puisqu’il est aussi le sien.
Le problème avec les alliés plus intelligents que nous (Et c’est le cas de la Vie, qui que nous soyons) c’est que souvent nous ne comprenons pas leur stratégie avant d’avoir constaté sa finalité.
La solution : Choisissons la confiance, optons pour donner priorité à la problématique « Comment » - celle qui est toujours à notre portée après courte réflexion - et présumons que les résultats, qui nous répondront au(x) « Pourquoi », ne pourront que nous servir puis nous satisfaire.
A bientôt
Françoise-L.