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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 14:05
L'observation des phénomènes extérieurs nous révèle, qu'à leur limite, les effets des contraires se rejoignent :
Extrême chaleur/ Froidure extrême : Mêmes dégâts.
Obscurité/ Lumière,  même aveuglement 
Silence / Bruit "assourdissant"...

Ceci nous enseigne, par effet miroir, que pour notre identité il en est de même.

Il est donc parfois plus simple, pour aller d'un état vers un autre, de passer par le cap opposé.
 - Par exemple, pour découvrir la théorie de la relativité, Einstein a du "renoncer" à ses connaissances mathématiques acquises. Il est reparti de la classe juste avant celle où on apprend que les parallèles ne se coupent jamais.

- On a souvent remarqué, également, que pour sortir d'une morosité chronique, il est parfois nécessaire de "toucher le fond" ce qui permet de remonter.

Quant aux stratégies, en quelque domaine que ce soit, aussi bien pour retenir un état qui semble s'effacer ou, au contraire, pour repousser un état qui semble s'instaurer, si le comportement logique traditionnel ne fonctionne pas, essayez son contraire.

Et réjouïssez-vous d'avoir consulté ce texte.....Ben quoi !

Affectueuses pensées de Noël

Françoise -L. A-M
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20 décembre 2008 6 20 /12 /décembre /2008 08:50
    Puisque le temps existe, nous pouvons en déduire l'existence du "hors temps".

    -  Le temps représente, en fait, notre "maison", le lieu où on se nourrit, se repose, se ressource, c'est à dire notre identité matérielle.
    - Le "hors-temps" est à l'extérieur : Lieu de découvertes et de liberté, notre
identité spirituelle.

    On conçoit que pour éprouver la joie, inhérente à une personnalité en harmonie, il convient de ne pas négliger notre "habitation" sans pour autant la transformer en Prison.

     Nous prenons ainsi conscience qu'il n'y a pas d'incompatibilité, mais au contraire complémentarité, à aménager notre "foyer" où nous aimons nous retrouver (gestion du "temps") mais aussi à préparer de grandes randonnées et à reconnaitre les signes de la piste qui mène au pays de nos merveilles, notre trajectoire de vie.

    Françoise-L. A-M
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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 16:03
La PNL (voir article précédent) est un outil pouvant être utilisé en

- Soutien Psychologique : Le but n'est pas de "changer l'individu", si ce n'est pour l'aider à devenir lui-même.
                                                En fait, l'objectif est de lui permettre d'accéder à d'autres options de choix pour une plus grande cohérence, une meilleure adaptabilité. 
                                               particulièrement efficace dans le cas d'addictions ou de syndrome de Stockolm ( attachement a ce qui me procure de la souffrance, celle-ci étant le critère retenu pour se sentir vivre)
"je souffre donc je suis"

- Coaching :  Accompagnement des personnes dans le développement de leur potentiel, leurs talents, l'identification et la réalisation de leurs désirs authentiques.
                        L'objectif est de les encourager à s'engager, tout autant pour elles-mêmes que pour leur entourage familial, social et professionnel, à entreprendre leur mode d'accomplissement.

- Counseling : Relation d'aide apportée à une personne, ou à un groupe de personnes, dans un contexte ou une situation donnée. Il s'exerce dans l'"ici et maintenant" quel que soit le domaine de la vie personnelle, collective ou professionnelle.

    Nos croyances  sont souvent nos vérités tyraniques. Elles censurent tout ce qui pourrait spontanément les remettre en question.
   
    La PNL élargit notre champ de perception et nous permet d'acceder à notre auto-démocratie.

    Si on peut l'exprimer ainsi

    Françoise -L.   A-M
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 11:27
           Deepak CHOPRA (médecin endocrinologue avant de devenir un sociologue célèbre) a écrit , à peu près :

          "le corps est le lieu qui abrite nos souvenirs". 

          Notre Ignorance peut qualifier certains souvenirs de "sans valeur" ou pire (moches, cassés, nocifs) et les entasser dans un placard au grenier ou à la cave : Alors, notre corps sera un corps grenier ou cave.

           Notre Connaissance peut découvrir les trésors rejetés par Ignorance, les nettoyer, les polir jusqu'à ce qu'ils brillent et les déposer précieusement comme au coeur d'un Temple, d' un Tabernacle :
          
Alors notre corps redeviendra ce lieu merveilleux et sacré.

       
    La joie intérieure ressentie est le signe de ces retrouvailles

          
Françoise -L.   A-M

          NB : Nos souvenirs sont AUSSI nos enseignements.  Le rapport qualité-prix n'est pas systématique mais le moindre détail appris est indispensable. Il a, au moins, l'importance de la plus petite pièce de la pendule de notre temps qui, pour avancer harmonieusement, a besoin de tous ses éléments à leur juste place.
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 12:31
       Changer de comportement n'est pas obligatoirement le désaveu d'un choix antérieur, ce peut être l'expression d'une capacité d'adaptation à la Vie, en perpétuel mouvement.

      Pour ne pas voir s'éloigner le véhicule de notre jeunesse, absurde de se poster immobile, et même attaché comme Ulysse à un poteau ( c'est le chien de mon voisin), et d'essayer de le retenir.
Il suffit de monter dedans et de se réjouïr de la diversité des paysages découverts quand il avance.

      Françoise-L. A-M
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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 10:38
J'ai eu le plaisir d'assister à une conférence de pédopsychiatrie où se sont exprimés des intervenants réputés pour leur savoir et leur savoir faire :
Marcel RUFO, Marion FELDMAN, Boris CYRULNIK (voir article précédent), Alain BRACONNIER et même le professeur Brigitte CHABROL, également neurologue, donc spécialisée dans les cas de pathologies organiques ,
ce que je ne traiterai pas car je limite cet article aux problématiques d'enfants nés sans malformations cérébrales.

J'ai retenu, à travers les différentes approches présentées,
le point commun récurrent :
L'importance de l'IMAGINAIRE pour le développement harmonieux de nos identités.
A noter que l'Imaginaire se distingue du délire
(avec lequel il est incompatible)
ce dernier étant une dérive.
En effet, le fondement de l'imaginaire, correspond à un
choix : Celui d'une  interprétation de la réalité présente et du champ des possibles de son évolution.

Marcel RUFO a évoqué, en particulier, que l'IMAGINAIRE des parents, par l'influence qu'il avait sur leur propre comportement vis à vis de l'enfant, mettait déjà celui-ci dans une situation qui lui permettrait de développer sa personnalité sous l'influence de leurs croyances.
En effet, ses perceptions devront leur subjectivité à l'utilisation des filtres culturels qui lui auront été communiqués,.
exemple: un parent orphelin imaginera son rôle de parent en fonction du manque qu'il a ressenti et qu'il souhaite éviter à ses enfants
Ensuite,  l'enfant confronté à l'acquisition de ses propres références, filtrées non seulement en fonction de son vécu familial mais également en fonction de ses nouvelles relations, adoptera le comportement qu'il estimera conforme à celui qu'il imagine devoir être ou devoir devenir.
Il est fréquent que l'enfant qui ne se "retrouve pas" au niveau de ses parents directs, recherche, dans sa lignée, le héros dont il se veut le représentant.
           A la suite d'une rencontre avec un adolescent fanatique des jeux vidéo où l'on a droit à plusieurs vies, M. RUFO a identifié que ce jeune homme exprimait ainsi son angoisse liée à la perte de son grand-père pour lequel il éprouvait une très forte affection.
         En fait, dans notre société qui confond laïcité avec absence de références théologiques, il est facile de concevoir l'angoisse des enfants qui ne trouve pas d'éxutoire.
         L'IMAGINAIRE, le plus souvent auto-censuré, de leurs parents, en la matière, ne leur procure aucune alternative au matérialisme dont ils situent les limites, soit parce qu'ils observent l'injustice de leur naissance dans une famille privée d'aisance financière, soit parce qu'au contraire, (et c'est encore plus grave car il ne demeure même pas l'espoir) ils observent que, bien qu'ils soient financièrement privilégiés , cela n'est pas source de bonheur systématiquement. 

Marion FELDMAN, a étudié le cas de souffrances "d'enfants cachés" ( parce qu'ils étaient juifs) - à l'époque de la domination de l'Europe par les nazis.
On  remarquera qu'il peut y avoir d'autres circonstances impliquant la nécessité, pour des enfants, d'imaginer qu'ils doivent demeurer cachés, aujourd'hui. 
M. FELDMAN a mis en évidence que cette condition avait engendré un processus de "décultivation" douloureux qui avait perdu de son agressivité lors de la reconnaissance collective, par l'état Français, de leur situation.
La rupture du silence avait permis à ces personnes, celles qui avaient pu vivre avec leurs souffrances,  de trouver leur place sociale, leur réponse à leur besoin d'appartenance à un groupe.

Boris CERULNIK, qui s'avérait avoir été un de ces enfants, a apporté, par sa seule présence, la preuve que la vie d'un individu n'est pas condamnée par les épreuves qu'il affronte, même enfant. (voir article précédent)
Dans son exposé, il a donné à l'IMAGINAIRE un rôle fondamental en exprimant que
"ce n'est pas le trauma qui se transmet mais la façon de le vivre"
des parents joyeux, malgré un contexte difficile, sont un soutien pour l'enfant ce qui n'est pas le cas de parents anxieux ou déprimés malgré un contexte favorable.
Pour le nourrisson, la transmission se fait en pré-verbal, par le ressenti sensoriel qui lui parvient de son entourage, de ses mimiques plus ou moins conscientes et qui lui apporteront soit la sécurité soit l'anxiété, germes de joie ou d'angoisse.
Les inter-relations précoces provoquent un "bouillonnement synaptique" qui laisse des traces dans le cerveau de l'enfant. Ainsi, quand le milieu est appauvri par la désertion, volontaire ou non, parentale, il est constaté une atrophie de la couche 3 du cortex cellulaire, le cerveau subit une altération précoce qui n'est pas irréversible car il peut être remaniée grâce à  la communication verbale qui par l'utilisation d'images, de sons, de mots, provoque des émotions, agents de la réparation.
A ce sujet, il précise que l'isolement sensoriel, ou négligence affective, constitue une agression violente, pouvant être plus grave qu'une maltraitance physique. 
Si bébé pleure, pensez-y. Ce qui compte ce n'est pas ce que vous pensez, c'est ce qu'il croit.

Avant 7 ans, environ, l'enfant n'a pas la faculté d'inhiber l'expression de ses ressentis. Il se comporte en fonction de ce qu'il ressent. Ensuite, il acquiert l'aptitude à se décentrer de lui-même pour s'intéresser à l'autre et, en particulier, à s'Imaginer être capable de concevoir ce que pense l'AUTRE. 
( plus tard ce sera un de ses principaux handicaps en matière de communication. Comme quoi le problème d'aujourd'hui est souvent la solution du problème d'hier )
Le "théatre de soi" consiste à Imaginer un sens cohérent à ce que je ne sais pas m'expliquer.
Il est à l'origine de notre capacité de résilience, ou faculté d'utiliser tous nos "matériaux", dont la souffrance, pour obtenir une personnalité qui transcende l'individu et lui permet de trouver sa voie d'épanouissement.
Pour cette raison, j'estime que les enfants, qui bénéficient d'une instruction religieuse, quelle qu'elle soit si elle est fondée sur l'amour, disposent d'une base de sécurité qui facilite leur insertion sociale. Plus tard, ils pourront considérer que ces croyances étaient du même ordre que celle qu'ils ont eue en attendant le  père Noël.
Néanmoins, ils se seront sentis protégés de leurs propres peurs, qu'ils auront appris à dominer, comme l'enfant pauvre est épargné de la crainte d'être oublié par le père Noël, et je ne connais personne qui  regrette cette agréable comédie qui lui a été jouée et à laquelle il a cru pendant sa petite enfance.


Alain BRACONNIER : Exprime que pour son équilibre et son développement harmonieux l'enfant doit construire son monde imaginaire. Il évoque aussi que certains enfants ont des difficultés à entrer en contact avec leur "espace imaginaire".
La 1ère étape est : " J'imagine" . Ainsi le bébé est obligé d'imaginer ce que lui veut sa mère et crée son premier système de repères.
La 2ème étape est : "Je m'imagine" . Je m'imagine tel que je deviendrai en choisissant tel comportement
La construction de l'imaginaire s'accompagne d'une stratégie de séduction généralisée : Bébé se sent intéressant, et réciproquement, mais cette séduction réciproque est du domaine de l'inconscient :
Ce que l'autre me veut est quelque chose qu'il ne sait pas toujours être un désir me concernant.

Le jeu est un remarquable support pour passer de: "J'imagine" à "je m'imagine"

Il conclue en disant que la tradition de Noël est un bien car c'est une transmission intergénérationnelle.

       
   Alors puisque c'est bien, petite pause de Noël et voyage imaginaire pour trouver la clé de l'énigme de saison :
Faut-il croire au Père Noël ? -
          les 4 premiers indices (sur 9) vous attendent déjà sur le blog des Amis des poètes
         
http://lesamisdespoetes.over-blog.com/

         
NB : Le compte rendu ci-dessus n'est sans doute pas exhaustif car je n'ai reporté que ce que j'ai retenu ( au propre et au figuré) d'essentiel. Si vous avez assisté à cette manifestation et si vous souhaitez compléter cet article, voyez ce tapis rouge, déroulé pour vous accueillir sur la voie des "commentaires".

         A bientôt

         Françoise-L. A-M
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 11:13
         Vouloir et croire que l'on recevra les moyens et les connaissances nécessaires à la réalisation de son désir n'est pas l'apanage du rêveur mais du volontaire.
         
         Le rêveur ne s'engage ni pour lui-même ni pour la collectivité. Il reste à l'écart - à son avis, à l'abri - au sein de ses voyages imaginaires où il se réfugie quand la conjoncture le dérange.

        Le volontaire, confiant en son partenaire "La Vie", comprend que son désir authentique est au service de sa mission de vie et que celle-ci le concerne personnellement tout autant que le monde dans lequel il évolue.
        Comme le rêveur, il n'est pas limité par le champ des possibles de l'instant.
        Il peut donc définir précisément ce qu'il souhaite et les critères qui lui permettront de reconnaître que ses objectifs ont été atteints.
        Contrairement au rêveur, il fait l'inventaire des moyens dont il dispose, et qu'il s'engage à mettre en oeuvre, tout en ayant conscience qu'il est normal que ceux-ci soient insuffisants. Il n'est pas mobilisé, seul. Son allié, la Vie, pour accomplir sa part de responsabilités, apportera sa contribution au moment opportun.

        Parce qu'il attendra le soutien reçu, il saura le reconnaître et en ressentira de la joie.
        
       Au lieu de se résigner à espérer seulement,  Il choisira de faire confiance à la conjoncture dont la fonction est d'optimiser les effets de ses initiatives (à sa manière, il est vrai)

       Conclusion : Cessons de doûter et décidons
               Conclusion de la conclusion : Cessons de décider et Agissons

                      Conclusion de la conclusion de la conclusion : Cessons de rêver et Créons.

   Francoise-L.  A-M
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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 07:57

     Quelle que soit la nature de l'épreuve, au moment du choc, il est préférable d'avoir la résistance d'une plume - et de s'envoler sous le souffle - que d'un pot de terre qui, en tentant de résister, se retrouve brisé.

     Si vous avez la foi, ou si vous arrivez seulement à concevoir qu'il est possible que la Vie ne soit pas qu'un passage entre deux néants, confiez les rennes à l'Ami invisible, éventuellement un être que vous avez beaucoup aimé ou votre Saint protecteur, ou - en absence de référence - l'ange gardien qui vous accompagnerait s'il existait :  Installez-vous sur le siège passager et fermez les yeux (au propre comme au figuré) en confiance.

    De toutes façons, essayer de conduire soi-même, dans ces conditions, reviendrait à prendre le volant, ivre, et sans notion de la vitesse compatible avec une route que l'on perçoit déformée à travers ses larmes.

    Quand vous ouvrirez à nouveau les yeux, vous vous retrouverez installé au volant de votre véhicule, à l'arrêt, bien garé mais souvent dans un paysage inconnu.

    Il sera temps, alors de reprendre du service DIRECT.

    D'abord, observer la situation puis vous interroger avec insistance : 

    Où suis-je ? Où ai-je envie d'aller (qu'ai-je envie de faire) ? Quels sont les moyens (nouveaux pour la plupart) dont je dispose - et qui s'ajoutent à ceux que j'avais déjà et qui sont restés opérationnels ?

Quels sont mes besoins actuels et par quels désirs, à ma disposition ou accessibles, vais-je les  assumer ?

   N'essayez pas de retourner à l'endroit où vous aviez confié le volant car, si ce lieu vous avait été le plus favorable - ce qui arrive parfois - , votre ami aurait mis le poste pour vous bercer mais n'aurait pas déplacé votre véhicule et, à votre réveil, vous vous y seriez retrouvé.

  Vous avez choisi la confiance. Continuez. Cette fois-ci, La confiance en Vous-même, aussi.

 

  Vous constaterez alors que vous avez des objectifs et qu'il devient impérieux pour vous de les atteindre et de les dépasser car l'étape suivante vous sollicitera aussi.

  Votre vie écoulée vous parait être un enseignement qu'il vous revient de mettre en pratique pour votre mission du moment. Il est agréable d'être le premier de la classe et vous avez peut-être eu le plaisir de redoubler souvent pour conforter cette position. Cela vous avait fait "oublier" le projet initial qui se situait Après cette situation très agréable et où il vous suffisait de "suivre", même en tête des suiveurs.

  En fait, vous n'aviez rien effacé mais vous attendiez sereinement,  essentiellement inconscient(e), la maitrise totale de ce niveau. 

 

 Vous l'avez !  A vos marques (à tous les sens du mot) !  prêts ( et près) !  Action !

 

 Laquelle ? Lesquelles ?

 On ne dit pas à quelqu'un ce qu'il sait déjà !

 

 A bientôt

 

 Françoise -L. A-M

 N.B: Un indice : Je vous invite à la lecture active de l'article

         "La hiérarchie des besoins de Maslow, commentée" sur le blog :

                         http://controledegestion.over-blog/

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 07:29

Après l'HUILE FRELATEE, dénoncée aussi par Adam, gestionnaire de notre communauté, cet article ne pouvait être évité.

 

Je le transcris quasiment tel que je l'ai reçu, mes commentaires apparaissant en orange,  et tel que je le crois :

Coup de gueule d'un ingénieur responsable EDF concernant le 20 h sur TF1

 

Merci de faire suivre!

 

Un illuminé ( EDF oblige) nous a donné une série de leçons sur les économies d'énergie.

Nous prenant pour des débiles mentaux profonds ou des séniles précoces, il nous a expliqué qu'en coupant toutes les veilleuses de nos appareils électriques, nous pouvions  économiser 15% de notre consommation.

> Faux, nous économiserions alors 2 à 3%  

Le même nous a expliqué qu'en remplaçant nos lampes traditionnelles par des lampes à économie d'énergie, nous pouvions économiser 30 à 35% d'énergie.

> Faux c'est 4 à 5 % que l'on peut économiser

Il est évident que si la maison était équipée comme celle de l'arrière-grand-père (3 lampes et un frigo de 75 litres) cela serait exact. En effet, la consommation des lampes représente peu en comparaison des, micro-onde, lave-linge, lave-vaisselle, sèche-linge et j'en passe… 

Pour couronner le tout, une brillante journaliste de TF1 a pris le relais et fait le total des économies pouvant être réalisées selon ces critères éclairés :

> 15 % sur les veilleuses + 35% sur les lampes = 50% d'économie d'énergie

(3 + 5 = 8) avec l'effet multiplicateur de l'effectif concerné, même 6%  ce n'est déjà pas si mal

Elle n'est pas allé jusqu'à dire, mais nous (un pluriel peut-être singulier) l ’avons deviné, que demain en suivant scrupuleusement ces instructions, on pourrait arrêter la moitié des centrales électriques !!!

  Nous (les mêmes) avons failli mourir idiots, pourquoi ne nous a-t-on pas expliqué tout ça avant !

 

   En effet, la TF1 girl's nous a ensuite précisé que les 50% de besoins en électricité restants pouvaient être satisfaits grâce à des panneaux solaires qui produisent de l'électricité 'verte'. Elle a illustré son propos avec la photo d'une belle maison équipée d’un petit panneau solaire. Là, j'ai failli chercher une arme, car on n'avait encore jamais vu un niveau de désinformation pareil et une absurdité aussi monumentale.

 En effet, si on se base sur une moyenne de 6 kW, pour un abonnement classique sans chauffage électrique, il faudrait que chaque maison possède 140 m2 de panneaux solaires (coût proche de 90.000 €) : Calculez le retour sur investissement… dans les conditions d'aujourd'hui

Dans le chapitre 'c'est bon pour la planète', il convient d'ajouter qu’on ne sait que faire des panneaux solaires quand ils arrivent en fin de vie car ils contiennent plein de silicium et autres métaux lourds très polluants… Vive la recherche pour que demain existe !

Ne croyez surtout pas que je sois contre les économies d'énergies, je suis à 100% pour quand elles sont réalistes, mais de grâce pas d'intoxication de ce type en pleine heure d'écoute, ça frise l'indécence ou la malveillance. ou la pédagogie pour adultes un peu "demeurés", j'en conviens.

 

Pour continuer dans l'intox, et là je vais en rajouter une couche, connaissez vous Biville sur mer en Seine-Maritime ? C'est un petit village du littoral près de Dieppe, où 6 éoliennes sont récemment sorties de terre. Six engins de dernière génération qui occupent 4 kms de notre littoral normand et dont les pales culminent à 85 m de hauteur. Chaque éolienne à une puissance maxi de 2 mégawatts... quand le vent souffle suffisamment fort. Ce n'est pas grand chose comparé au 2600 mégawatt qui sortent en permanence de la centrale nucléaire voisine, mais c'est toujours ça, surtout quand il fait très froid.

Dommage quand même que cette énergie renouvelable soit si chère et non maîtrisable (4 fois plus chère que celle issue de l'atome), mais ce n'est pas grave puisque EDF à obligation de la racheter à prix fort (ce qui a une répercussion sur le coût facturé au consommateur). En plus, le choix actuel est : Eolienne ou arbres. Sans parler du décor, Eolienne ou purification de l'air, Economie de marché ou - qui n'est pas et- de respect de la nature et de la Vie

 

Mais revenons à nos 6 éoliennes ; durant quelques jours il n'y avait qu'une seule éolienne qui tournait, les 5 autres étaient elles privées de vent ?

Que nenni, du vent il n'y en avait pas depuis plusieurs jours. C'est la nature, l'homme ne lui dicte pas encore sa loi…

 Mais alors, s'il n'y a pas de vent comment expliquer qu'une et une seule des éoliennes tournait ?

> La réponse est très simple : On veut nous faire croire à fond aux énergies renouvelables, alors on n'hésite pas à tricher pour en cacher le mauvais coté. Ben oui, ça ne ferait pas bien pour les habitants de la région qui n'ont pas encore accepté ça dans leur paysage, que de voir toutes les éoliennes à l'arrêt alors qu'il fait – 4°… Donc, tout simplement, on en fait tourner une ...avec un moteur électrique !!! Bien sûr, ça consomme un peu d'électricité, mais il n’y a que la foi qui sauve…( Si c'est vrai, j'ose parler de terrorisme économique )

  

L'électricité dite ‘propre’ sans fumées, sans CO2, sans atome, disponible quand on en a besoin, à un prix qui ne détruise pas les emplois ni notre confort, cela n'existe pas ! Centrales hydrauliques mises à part. Dans 20, 30 ou 50 ans peut être ( Vive la recherche - bis)

 

Ah oui, j'allais l'oublier : j'ai même entendu  "l'innocente Evelyne Délias", nous dire, après sa page météo, "…il ne faut pas mettre trop de chauffage dans la voiture car ça consomme du carburant et c'est pas bon pour la planète".

Evelyne, si tu avais pris des cours de mécanique, tu saurais que le chauffage de la voiture récupère la chaleur de l'eau du circuit de refroidissement du moteur. Cette eau chaude, il faut absolument la refroidir en la faisant passer soit dans le radiateur (qui se trouve derrière la calandre), soit dans le circuit de chauffage de l'habitacle, sinon c'est la mort du moteur ! De plus, si cette eau n'est pas assez refroidie, c'est le ventilateur du circuit de refroidissement qui devra s'en charger en consommant de l'électricité!  Et ça ...'c'est pas bon pour la planète'  par contre. Evelyne, tes compétences en mécanique valant les miennes tu devrais réserver tes impros pour la poésie...

 

On pourrait aussi évoquer les biocarburants, présentés comme carburants verts alors que s'engager dans cette voie, est un désastre écologique et humain à brève échéance : flairant l'aubaine, de grands groupes agro-alimentaires, défrichent en ce moment des forêts entières et remplacent des cultures destinées à l'alimentation humaine par ces plantations destinées à la production de carburant 'vert' : (50% de la production de maïs des USA aura été détournée cette année pour cet usage, d'ou la famine au Mexique, premier acheteur de ce maïs). Vous doutiez vous de cet effet pervers du biocarburant? je n'y avais pas pensé et je vous remercie de me l'avoir fait remarquer.

 

Surtout, surtout, je vous en prie ... INFORMEZ-VOUS !

Et diffusez ce message si cela vous interpelle. 

                      

 

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 07:52

     Fatales pour celui qui les fait, bien sûr.

     Leur principale caractéristique est qu'elles ont une portée, ou un interlocuteur, universel(le), ce qui signifie que celui qui les entend se sent agressé ou humilié ou en danger et sans recours, quel qu'il soit.

    Evidemment, pour que ce phénomène puisse se produire il faut que l'orateur s'adresse, de façon directe ou indirecte, à une collectivité.

   Je choisirai donc mes exemples dans le milieu politique ainsi, chers lecteurs, vous pourrez  éprouver le ressenti, à nouveau, de ces griffures qui cicatrisent plus ou moins bien suivant l'individu et qui, de toutes façons, créent un réflexe de méfiance, ou seulement d'antipathie, chronique.

 

   Ceci étant, la collectivité peut-être moins large : famille, voisinage, groupe, entreprise.

   Plus la taille de celle-ci est grande, moins il est facile de rattraper car au sein d'un petit groupe on peut présenter des excuses individuelles qui s'étendront rapidement par osmose.

   Quand l'auditoire s'agrandit, si on est conscient de la portée de ses paroles (ce qui n'est pas systématique) il faut avoir le courage de l'autocritique publique ce qui suppose un affrontement risqué avec ceux qui perdent un argument faisant partie de leur batterie d'atoûts et qui joueront leur rôle de victimes intransigeantes, conscients que votre deuxième prestation restera soudée à la première dont elle neutralisera progressivement les effets, le temps de la supplanter dans les mémoires, éventuellement.

 

     Je vous offre des phrases "témoin" et, si je ne cite pas les auteurs, certains les reconnaîtront sans difficulté.

    J'ai choisi à droite et à gauche - aucune communauté ne détenant l'exclusivité du bien comme du mal.

    En fait, si je vous laisse le soin d'oublier les auteurs c'est pour leur laisser, à eux, une chance de formuler leurs excuses, seule antidôte au poison qu'ils ont avalé avec leur salive, fluidifiant de leur déclaration essentiellement idiote et accessoirement cynique :

 

1) Parlant des entreprises en difficultés, à une époque où le phénomène - en tant que collectif - était nouveau, un personnage politique

  n'a pas évoqué : "Réfléchissons pour mettre en oeuvre des moyens de soutien"

            mais     : "Il faut supprimer les canards boiteux."

 

2) Pas beaucoup plus tard, lors d'un débat télévisé, entre deux responsables de partis politiques auxquels nous étions tous conviés par la voie des ondes,

un personnage politique a demandé à l'autre : "Quand vous me répondez, appelez -moi Monsieur le ministre"

Comme si son poste était un critère de supériorité. Nous, nous avons entendu :

"Et vous, peuple, raison de plus"

 

3) Nettement plus récent, mais sans trop, cette phrase qu'il sera difficile d'oublier car les infinis se rejoignant l'extrême tragédie prend des allures comiques :

"Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent"

 

4) Et enfin, voisinant l'actualité : 

"Quand j'ai promis que si j'étais élu(e) je porterais le SMIG à 1500 euros, je savais que je ne pourrais pas tenir cet engagement".  A mon avis, une interprétation à la lettre de l'affirmation de son prédécesseur (3).

 

     Certains trouveront sans doute que j'en ai oubliées, et des meilleures. qu'ils n'hésitent pas à les évoquer en "commentaires". 

     

Pour votre sélection, vérifiez préalablement que la déclaration a une portée collective et n'est pas limitée à une maladresse occasionnelle ciblée et d'origine émotionnelle ( car l'élu(e) - rappelons-le, ne devient pas génial ou divin du fait de sa prise de fonctions - voir (2) -).

 

    En effet, Cet article et ses commentaires n'ont pas la prétention de s'engraisser au point d'atteindre la taille d'un dictionnaire présenté en une série de 10 volumes, dont Un, au moins, reporterait les cris de colère d'un certain homonyme de notre père Noël International.

 

    A vos claviers et agréable week-end.

 

     Françoise -L 

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  • : Le blog de Françoise-Louise A - M
  • : Méthode ACC = Apprendre à Choisir la Confiance. Epanouissement personnel et des collectivités où nous intervenons (familiales, sociales, professionnelles)
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  • Me Praticien en PNL. Parce que le défaut de communication est à l'origine de la plupart des conflits, y compris avec soi-même, J'ai conçu la méthode ACC = Apprendre à Choisir la Confiance

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