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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 16:07

        Les facultés de résilience sont les aptitudes d'un individu, après un passage difficileà participer à la création de son devenir suivant ses aspirations. 

        Des chercheurs en Psychologie (comportementale et cognitive) ont observé que "l'absence d'évènements plaisants, dans l'environnement, démotivait les sujets qui progressivement devenaient inactifs, tristes, sans réactivité".

        Même résultat qu'une surcharge d'évènements négatifs.

        Facultés de résilience cassées ... L'individu entre en "dépression"

 

        Les mêmes chercheurs ont également observé que de tels comportements inhibés s'accompagnaient de modifications biologiques comme la chute de noradrénaline au niveau du système nerveux central.

        Soyons certains que si l'interdépendance est reconnue au niveau universel, raison de plus au niveau du fonctionnement conjugué de l'ensemble des cellules d'un corps humain.

         La perturbation psychique qui perdure ne peut qu'engendrer une maladie organique liée au fonctionnement "anormal" d'un des organes  par exemple : Un niveau de tension artérielle trop basse en permanence par rapport aux besoins de base d'un individu (résultant de la chute de noradrénaline)

 

        On a déjà découvert que si une personne se cassait une jambe ou un bras, après la phase soins et soulagement de la douleur, il y avait l'étape rééducation jusqu'à ce que les fonctions détèriorées soient à nouveau opérationnelles.

        Ne peut-il en être de même pour une personne "cassée" psychologiquement ?

 

        Bonne nouvelle. Ca marche pareil !

        Voici une histoire vaie qui ne manque pas de chiens... Une expérience effectuée par le chercheur SELIGMAN ( années 1975 et suivantes)  ... Une histoire qui finit bien.  Ouf !

 

        Dans une boite à 2 compartiments dont l'un était électrifié, il apprit à des chiens à sauter du côté neutre, non électrifié, pour être à l'abri des chocs.

        Ensuite, il sélectionna la moitié de cette population "éduquée" et la soumit à des chocs électriques inévitables dans une autre boite sans zone différenciée.

        Puis il replaça les chiens traumatisés dans la première boite et se rendit compte que les 2/3 d'entre eux avaient "désappris" qu'ils pouvaient à nouveau échapper aux chocs en sautant dans la zone neutre.

        L'inhibition des chiens "choqués" a été appelée "impuissance apprise" ou "désespoir appris" (helplessness)

        Les chiens chanceux, qui n'avaient pas changé de boite, avaient gardé leurs connaissances apprises pour se protéger.

        L'expérimentateur a cependant trouvé le moyen de rééduquer les animaux choqués : il leur a ré-appris, en les tirant du côté non électrifié, à retrouver leur réaction saine d'auto-protection.

 

        Sans l'intervention physique du chercheur, ils n'auraient pas pu retrouver le comportement sauveur car leur expérience douloureuse n'avait pas seulement réduit leur niveau de mémorisation d'apprentissage, elle leur avait aussi fait acquérir une croyance dominante :

        "Agir ou ne pas Agir revient au même, je subis la conjoncture"

 

         C'est cette croyance qui s'impose aussi chez les personnes "cassées" par une expérience traumatique ou des traumatismes répétés.

         La rééducation est donc inévitable et a plus de chances d'être entreprise avec succès avec l'assistance d'un rééducateur.

       

         En effet, ces personnes ont besoin qu'on leur montre comment redevenir le "chef d'orchestre avisé" de leur trio identitaire : "créativité, persévérance, censure", pour ne pas que le 3ème élément devienne le musicien cabot qui prend toute la place et repousse tout autant les pensées démotivantes (son rôle) que les pensées énergisantes.

         Par exemples : - Une stratégie ne peut être poursuivie : "c'est à cause de l'individu. De toutes façons quoiqu'il fasse c'est toujours pareil, ça ne marche jamais...."

                                - Une stratégie réussit : "heureux hasard mais faut pas s'attendre à ce que ça se renouvelle... ni à ce que ça dure"

 

   L'antidote : Cultiver la croyance que nous avançons en "Alliance avec la Vie". 

          Nous retiendrons alors que notre interprétation négative d'un évènement est liée à notre vision limitée, zoomée, non panoramique.

          En fait ce qui nous contrarie nous signale aussi que le chemin ne se poursuit pas en ligne droite et constitue un avertissement pour que l'on ne se retrouve pas brusquement devant un précipice nécessitant une marche arrière périlleuse.

 

         Le rééducateur examine avec le patient les évènements de son parcours et augmente le champ des possibles de ses interprétations et des comportements sur lesquels il garde son pouvoir de décision.         

          Il lui apprend le choix sous la forme  "Affirmation" et non "Renoncement".

    Pourquoi devrais-je considérer que je suis privé(e) si je ne peux plus faire ce que je n'ai plus envie de faire ???

         C'est à la créativité de jouer, à présent.  A elle de me procurer l'envie d'autres choses.  Soyons curieux.

         On constate alors, qu'en avançant, la ligne d'horizon s'éloigne ce qui nous permet de voir des ressources que l'on pensait inexistantes ou hors de notre territoire.

 

          En PNL on dit tout simplement : X n'implique pas forcément Y.

                Ce n'est pas parce qu'il me sourit qu'il éprouve de l'affection pour moi . (Tant pis pour les vendeurs).

 

          En PCC (Psychologie Cognitive et Comportementale) on remet en cause le "conditionnement opérant" de l'individu, c'est à dire les relations de causes à effets rigides qu'il a mémorisées d'après les observations qu'il a pu faire des conséquences de ses propres actions, comme si à chaque comportement donné ne correspondait qu'une interprétation possible de l'intention poursuivie ou du résultat possible.

 

   L'expression est plus complexe dans la 2ème explication mais niveau sens, Globalement, moi, je perçois le même. 

        A bientôt

        Françoise-L.

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11 juillet 2010 7 11 /07 /juillet /2010 09:45

Qui était devenue, transposée :

 

"Comment peut-on, dans ces conditions, évoquer que les Premiers Humains soient arrivés sur terre en l'état de "bébés" et aient survécu ?

  Adam et Eve, j'ai du mal à les imaginer tels qu'on me les a présentés, mais moins que des nouveaux-nés accidentellement créés par mutation et capables d'assurer sans soutien leurs exigences élémentaires vitales.

Que cette question ne perturbe pas vos vacances... Elle peut encore attendre sa réponse. Heureusement ! "

 

Ma découverte n'est peut-être un scoop que pour moi et pour certains d'entre-vous. N'empêche que ne serait-ce que pour nous je la partage. Les autres peuvent passer à l'article suivant (donc précédent).

 

Le premier c'est la poule.

Le premier c'est l'adulte.  Non pas créé par conception mais par mutation

Nous sommes des mutants.

Dieu est-il l'avenir de l'homme ou l'homme en devenir ? Et comme les infinis se rejoignent.....

 

Escaladons. De toutes façons on ne peut plus retourner au point de départ vu qu'à cause de sa taille on est obligé de se séparer de la carte du chemin parcouru pour pouvoir consulter celle du chemin à venir.

Simplement "hâtons-nous lentement" car le sommet peut attendre alors que le chemin demande notre plus grande attention soit pour l'aborder au mieux, soit pour profiter du paysage.

 

Et ne vous plaignez pas d'avancer dans la pénombre car trop de clarté a le même effet que l'obscurité totale.

N'oubliez pas que nous avons 5 sens ... minimum.  Et qu'ils ont tous leur sens. Of course. Of c'est un mot anglais. Course: Comme vous le voudrez.

 

Agréable Dimanche

Françoise-L.

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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 09:31

      Au seuil de traiter ce sujet, je me suis demandé sur quel blog j'allais le développer.

    Effet Intuition ? Effet raisonnement ? J'ai finalement choisi celui où il me semblait le plus utile sur le plan opérationnel et j'ai décidé de le publier sur mon blog "ControledeGestion".

 

     Néanmoins, je sais que c'est du côté de par ici que se trouvent mes lecteurs qui ont sans doute le plus réfléchi à ce questionnement et que tous ne sont pas aussi Entrepreneurs ou Etudiants ou Gestionnaires au-delà de leur propre patrimoine.

     Je vous invite donc à une ballade internautique vers l'article correspondant que vos commentaires pourraient éclairer en offrant une vision panoramique qui élargirait le champ d'application du sujet.

 

      Voici l'adresse d'un clic (car je ne sais toujours pas la procédure pour la résumer en un mot)

 

http://controledegestion.over-blog.com/article-raisonnement-et-intuition-au-service-du-management-53017355.html

 

          Pensées amicales

          Françoise-L.

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 06:55

Tout d'abord, sachez que si vous avez le trac, votre interlocuteur, lui aussi, est inquiet car il est, lui aussi, en challenge.

   - Pour un entretien "d'embauche", s'il fait une erreur d'évaluation, il créera une situation plus défavorable que la situation présente car il devra renouveler l'opération après une période de mise au courant stérile qui retardera d'autant la satisfaction de ses besoins

  - Si c'est un entretien que vous avez demandé, vous bousculez ses habitudes et, lui, n'y voit, à priori, comme seul intérêt personnel, que celui de ne pas diminuer vos motivations et à moindre cout.

 

Donc, même s'il vous accueille aimablement, il se tient sur ses gardes et vous le ressentirez.

Il est important que vous sachiez que cela n'est pas dû à votre personne mais à son propre questionnement.

Pour vous, la question la plus importante qu'il se pose - plus ou moins consciemment - et à laquelle vous apporterez la réponse (quelle qu'elle soit) est :

Quel est l'intérêt pour moi (mon entreprise ou celle que je dirige) de la proposition de cet employé (futur ou actuel)

 

- Tout d'abord, il est opportun qu'il se sente bien en votre compagnie. "Qui se ressemble, s'assemble". Décidez d'adapter votre comportement au sien : Il parle vite : parlez rapidement aussi. Il parle lentement, parlez lentement aussi.

Vous ne savez pas faire ?  Entrainez-vous : Même si vous chantez comme une casserole dans un lave-vaisselle, écoutez quelques CD de chansons que vous connaissez et chantez en même temps que l'artiste. Vous verrez que ce n'est pas si difficile de s'adapter au rythme de l'autre.

Au niveau des gestes, vous observerez que le mimétisme suivra automatiquement. Ne le "singez pas" vous observerez "qu'au premier temps était le verbe" implique des attitudes voisines quand "les verbes" sont en harmonie.

- Ensuite, nous restons toujours au niveau du verbe, adaptez votre vocabulaire et surtout vos expressions aux siennes en vous plaçant sur son langage favori et en particulier sur le sens dominant de perception qu'il révèle (vision, ouï, kinesthésie) : Exemples : 

A "Vous voyez ce que je veux dire ?" Réponse : "Oui, C'est clair" et non "j'ai compris".

A "Qu'entendez-vous par là ?"  Réponse : Je veux dire que ... 

A "Avez-vous saisi l'importance du sujet" Réponse : J'ai retenu que ...

- Enfin, considérez que vous devez vendre votre candidature, ou vos idées, ou votre proposition d'investissement complémentaire sur vos valeurs (augmentation de salaire) et le convaincre que :

- soit vous êtes la personne qu'il attendait,

- soit, si vous êtes à l'initiative de la négociation, c'est parce que votre positionnement sur le terrain vous a permis de voir l'opportunité que présente votre proposition et motive votre demande.

 

Comportez-vous donc en impressario de vous-même et pour cela je vous invite à poursuivre votre lecture sur mon blog "controledegestion" , en suivant  la référence ci-après.

           Par exemple, niveau 1er critère : Si vous avez observé que les lieux sont accueillants, particulièrement entretenus... et que votre futur employeur vous dit : "Pour le moment nous sommes entrain d'emmenager mais bientôt vous pourrez disposer  d'un bureau agréable et ensoleillé". Ne lui dîtes pas, pour le rassurer : "Vous savez, je peux travailler n'importe où". Vous feriez le contraire. Il est branché "Lieu", Soyez-le aussi. Préférez : Ce sera surement très agréable.

          Pour la suite, je vous laisse le soin d'imaginer à partir du cadre que vous découvrirez d'un clic si la suite vous concerne.

          Dernière recommandation : Quand on veut quelque chose, la façon la plus efficace pour l'obtenir c'est de la demander.

          La demander comment ?  Les réponses sont proposées en lien.

          La demander combien ?  Jusqu'à ce que la demande devienne sans objet car ayant trouvé "la clef"  elle a été satisfaite soit elle ne se justifie plus, la satisfaction ayant été obtenue autrement.

          Bonne pioche !     Et à Bientôt.

http://controledegestion.over-blog.com/article-marketing-outil-pnl-et-communication-d-entreprise-48582514.html

 

           Françoise-Louise

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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 08:22

  SUJET  =    EXTRAIT des STATUTS  DE  L’ASSOCIATION  LOI 1901

            A.C.C.

                                       «Apprendre à Choisir la Confiance » 

 
Article 2 : But

Cette association a pour but :

- D’Accompagner les Personnes engagées dans le labyrinthe où elles doivent affronter leur « Minotaure »* aux allures d’épreuves de tout ordre : Santé, Insertion (Familiale, Professionnelle, Sociale), Organisation (Gestion des Ressources et du Temps) Comportement (Emotivité) 

- De les aider à gagner leur combat et à suivre leur fil d’Ariane (« le signe est la joie ») pour retrouver la Confiance (en Soi, en l’Autre, en la Vie)

- D’entretenir leur motivation à poursuivre dans la voie de leur épanouissement et de leur affirmation au sein des groupes dans lesquels elles sont parties-prenantes (Familiaux, Professionnels, Sociétaux) 

          Le soutien de cette association sera apporté aux adhérents, sans aucune distinction que ce soit de sexe, d’âge, de nationalité, de religion.

 

Article 4 :  Moyens d’action

 Les moyens d’action de l’association sont essentiellement axés sur :

-         Accompagnements « Psycho - Sociétal **»   

-         Communication  RVs ou A Distance (Entretiens, Articles, Publications diverses)

 Stratégies Orientées pour  développer : le Discernement, la Confiance, la Créativité, l’Affirmation de soi, la Persévérance, la Relation positive avec l(es)’Autre(s), la Relation positive avec le Temps (Passé, Présent, Futur) 

Ces moyens ont en commun le même critère d'appréciation de leur efficacité :
                                   "Le signe est la Joie" 
         

Les personnes intervenant en soutien
doivent non seulement être membres de l’association mais encore obtenir l’agrément du Bureau qui n’a pas à justifier sa décision.

 

* : Rappel : THESEE, fils du roi EGEE (qui a donné son nom à la mer du même nom), s’était porté volontaire pour se rendre dans le labyrinthe, conçu par Dédale, d’où il était théoriquement impossible de sortir (seule issue : l’entrée), et qui abritait, tout en l’emprisonnant, le MINOTAURE.
A ce monstre il était apporté en pâture, dit sacrifice, chaque année, un certain nombre de jeunes gens.

                  ARIANE, amoureuse de THESEE, lui avait donné une bobine de fil qu’il avait déroulée tout au long de sa marche (Petit Poucet, ancienne formule) et qui lui permettrait de retrouver la sortie s’il arrivait à vaincre le MINOTAURE.

THESEE a vaincu le MINAUTORE et a pu sortir du Labyrinthe.  Il est devenu Roi.

 

     Remarque : Séparé d’ARIANE par une violente tempête, il a continué sa route vers son destin. ARIANE, de son côté a épousé le Dieu DYONISOS qui l’a rendue DEESSE.

     Preuve, s’il en est, que l’eau ne retourne pas à la source mais devient source et, en aval,  fructifie le chemin qu’elle parcourt en suivant sa route.

 

** Psycho-Sociétal : Car la souffrance psychique est le fruit d’une situation qui met l’individu en état de faiblesse, se révélant par ses difficultés à affronter une autre situation qui devient donc critique et aggrave encore son état …

     Suivant l’exemple choisi dans la Mythologie, c’est en partant de la Victoire sur la situation la plus récente (résultante des combats perdus antérieurement) que l’on peut retrouver le fil du retour à la confiance en Soi, en la Vie, en les Autres.

   A bientôt
   Françoise-L.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 15:58
Chers amis lecteurs,

Le Counseling est une discipline de soutien et d'aide qui se base sur le fait qu'un malaise psychologique peut être en lien direct avec une situation vécue (identifiée comme cause majeure) dont on découvre brusquement les effets.
- Soit il s'agit d'un évènement imprévu qui s'est manifesté brusquement
- Soit parce que la période d'incubation fut sournoise, donc mal identifiable par l'interessé, même si certains signes auraient pu alerter une personne avertie, la dégradation progressive n'étant devenue évidente qu'une fois le niveau "violence atteint".
Pour exemple, les situations qui ont généré les suicides en série à France-Télécom.

Les aléa de la vie ayant des effets stressants sont multiples.
Néanmoins, dans les enseignements il n'est pas prévu de préparer les individus à réagir face à de graves difficultés conjoncturelles.
Peut-être le panel des cas possibles est-il trop large, en constante évolution, et vraisemblablement on estime que les personnes soumises à des épreuves aléatoires, n'ayant que fort peu de choix en matière de réaction, n'ont pas besoin
d'apprendre aujourd'hui des solutions qui de toutes façons seraient le plus souvent obsolètes au moment opportun. 
Les religions, parce qu'elles proposent des croyances de solutions pouvant s'appliquer aux évènements les plus graves, peuvent évoquer les sujets les plus dramatiques. Dans notre monde laïque, c'est l'impasse totale.

C'est dans ce contexte que s'est développée l'activité "COUSELING" et comme je pense que c'est aux lecteurs de mon blog "controle de gestion" que cette information peut être la plus utile sur le terrain, c'est sur celui-ci que j'ai traité ce thème qui néanmoins, je le pense, sur un plan éthique, aurait eu toute sa raison d'être traité sur ce blog.

Je vous invite donc à un voyage internettaire, d'un clic sur :
http://controledegestion.over-blog.com/ 

Où vos commentaires seront les bienvenus afin de développer le sujet et peut-être convaincre les décideurs en entreprise, avant le délai de 5 ans ...

A bientôt
Amicalement 

 

Françoise-L 

 

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 13:02

Hier, au cours d'un entretien, ces deux notions ont été évoquées et nous avons rapidement conclu que la lucidité, pouvant être une interprétation subjective du réel, s'avérait souvent croyance, confusion entre opinion et constat. 

En fait, la lucidité pourrait être définie comme l'état exhaustif de conclusions possibles résultant d'observations . Un état qui n'exprime parfois qu'une seule conclusion.
Néanmoins, la personne "lucide"  ne "filtrera" pas les observations pouvant remettre en cause son diagnostic.
Au contraire, sa curiosité (ou son intérêt) la conduira sans cesse à explorer des données nouvelles pouvant lui permettre de réviser ou de conforter ses affirmations.

Par contre les croyances sont souvent des interprétations d'une situation donnée à partir de références subjectives.
(voir article sur mémoire cellullaire)

La lucidité nous permet d'établir un "état des lieux" présent et une liste d'indicateurs significatifs de l'évolution de la situation.
Les croyances, quant à elles, peuvent ête limitantes ou, au contraire, des tremplins d'accès à des "états désirés" car il faut bien admettre que la 1ère étape d'une réalisation se situe au niveau du concept, donc de la pensée qui ne peut émaner que de croyances, soient-elles qualifiées de probables.

Lucidité et Croyances constituent le véhicule de notre identité.
Lucidité serait la "carrosserie" et  Croyances serait le
"moteur".
Il apparait ainsi avec évidence que la force de la première doit être adaptée à la puissance de la deuxième.

Sur un plan mécanique - et, lucidement, c'est un domaine d'activité qui m'est peu familier - on conçoit qu'un moteur de Polo sur une carrosserie de Cadillac nous ferait patiner sur place alors que l'inverse provoquerait notre envol, direction verticale, non souhaitée
(surtout au retour).

Sur le plan psychologique, c'est presque pareil :
Une personne très lucide (état présent correctement défini) aura besoin de croyances fortes pour entrer en action mais, une fois décidée, disposera de la persévérance nécessaire à la réalisation de changements conformes à ses désirs, devenus volonté.
Une personne peu lucide (état présent conçu de manière floue) sera motivée par des croyances plus fluctuantes, que certains appelleraient "influences". Cette dispersion ne favorise pas l'efficacité.

Lucidité - Croyances : Les points communs sont les mises en oeuvre de stratégies d'observations à la fois des faits et du contexte.
                                 Les points divergents sont du domaine de l'imagination.

Un comportement lucide permet de formuler une opinion justifiée par des critères précis et tangibles
Les croyances, elles, résultent d'extrapolations pouvant être
   - sur un plan positif : créativité
   - sur un plan négatif : généralisations, distorsions, ... qui aboutissent à des diagnostics pouvant être tout autant faux qu'exacts, donc sans crédibilité. 
     Quand je pense
"comme si j'étais l'autre" :
         * Je peux devenir un spécialiste marketing performant ... A condition d'avoir un tableau de bord établi
avec lucidité
         * Je peux aussi extrapoler, à partir du comportement que je présume que je choisirais, ce que le comportement de l'autre révèle de ses propres pensées ou de son ressenti.
            Dans ce dernier cas, double erreur possible :
                       1) A ressentis identiques comportements pas forcément identiques (parfois opposés)
                       2) On peut remarquer que nous-même n'avons pas systématiquement une réponse (réaction) unique à une même stimulation. En effet, suivant notre disposition du moment, nous réagirons de manière différente.
                       Néanmoins, occasionnellement, ce peut être globalement exact.

En résumé, s'appliquer à être lucide, tout en ne censurant aucune croyance motivante présumant l'existences de possibilités restant à découvrir (parfois inconnues seulement de soi-même et de quelques autres), semble une clef d'accès à la réussite de ses projets de vie.

Pour cette raison mon prochain ouvrage (et atelier) s'intitulera :
"Apprendre à Apprivoiser l'Optimisme
(en 9 étapes)"
Pas de précipitation (lucidité ou croyance ?) il reste à éditer.

A bientôt

Françoise-L.

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 05:47
Quelques rires et quelques cris de joie couvriront sans difficulté le bruit des plaintes et lamentations du plus grand nombre.

Ceci explique sans doute l'utilité de la colère
,  tonalité qui reste à la disposition des minorités souffrantes pour être entendues et suffisament dérangeantes pour ne plus être négligeables.

Dans un groupe, quelle que soit sa taille et sa nature (famille, entreprise, Société), où le confort devient la motivation essentielle des plus forts, donc le moteur de leur action, on ne fait jamais
"beaucoup de bruit pour rien".
Chantons, chantons
Cet ordre impur,
Nous le dé-rangerons !

 Mode d'emploi : la colère, permet d'arracher la flêche qui blesse, condition nécessaire avant de soigner la plaie.
 Ensuite, il serait tout autant inutile de garder la colère que de nettoyer la flêche.  
  
   Françoise-L.
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 08:01

      En souvenir, et en prologue, cette prière paradoxale :
      "Seigneur, protégez-moi de mes amis. De mes ennemis, je m'en charge."


      En effet, après le choc émotionnel ressenti à l'annonce de la nomination du fils de Nicolas à la Présidence de l'EPAD, nomination qu'aucune qualification Républicaine (formations sanctionnées par des diplômes objectifs ou expériences réussies d'entrepreneur) ne justifie, la PNListe s'est interrogée et s'est répondu.

     Je vous propose mes conclusions en partage (mais ne vous les impose pas).
     Quelle est la fonction fondamentale d'un Chef d'Etat ?  Sa Représentation, ou Crédibilité, Internationale.
     En ce qui concerne les affaires intérieures, il a essentiellement pour responsabilité de déléguer au gouvernement, qu'il a du choisir avec intelligence. (Du coeur et de la raison. Ici le coeur ++) 
 
     En effet, quel que soit l'Etat qu'il représente, la mission de son "chef"est de s'exprimer, au nom  de son Pays, afin de négocier sur les grands enjeux mondiaux du moment.
     Condition nécessaire (même si insuffisante) : Etre crédible.
     Et nous attendons tous la prochaine rencontre au sommet de COPENHAGUE, courant Décembre.

     Or si on observe les réactions du monde à la nomination-élection de Jean, de la Chine jusqu'aux USA , donc toutes idéologies exprimées, en passant par la Francela chûte de la crédibilité intrinsèque de Nico, en matière de Responsabilité Sociétale, n'a pas encore atteint le sol du gouffre dans lequel elle descend encore.
      
     Il est impossible que Nicolas, fin stratège à l'international, ait pu commettre, sans influence majeure (inconsciente?), une telle erreur.

    
Je vous avais relaté mon histoire de genou. 
     Rappelez-vous SON histoire de coeur. 
     Or le coeur c'est l'emblème du "territoire".
     Qui est donc capable de s'intégrer ainsi sur son "territoire" et de le pousser vers la sortie, pas forcément de la vie mais au moins, de la scène politique suivant l'adage : "pousse-toi que je m'y mette".
      - Pas un ennemi, il sait s'en protéger.
      - Pas son épouse qui a trouvé sa place, à son côté, et son domaine privilégié d'intervention.
      - Pas son fils qui n'en n'est pas plus capable que ce qu'il a les compétences attendues pour le poste obtenu.
  
    Il ne reste plus que le domaine des amis, et parmi ceux-ci, celle ou celui qui prépare son invasion.

      Je ne vous dirai pas que je ne pense à personne de précis. Vous ne me croiriez pas et vous auriez raison.
      Parce que la situation est grave.
      Parce que le seul moyen, dont dispose Nicolas, est d'accepter une séparation supplémentaire aux allures d'amputation et que j'ignore, même s'il le réalise, s'il aura la force de le décider. 
     Je lui exprime aujourd'hui ma compassion et j'ajoute tous mes encouragements pour Carla qui entre de pleins pieds dans sa mission de vie. 

      C'est ce que je pense et ma colère change de cible. Pas mes craintes, loin s'en faut.
      
      Je n'ai pu vous éviter mes tribulations car je me sentais accompagnée sur cette voie "fausse issue" que j'avais empruntée et que je rends à la personne qui l'a "dessinée". 

      Amicalement vôtre et des vôtres
      Françoise-L.      
  

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 17:01
     La perception est l'interprétation subjective de la réalité.
     En fonction de ce que l'individu "retient" il "réagira", ce qui s'exprimera à la fois par son comportement social et son ressenti personnel.

     Le même évènement, c'est reconnu, donne souvent lieu à des témoignages sincères mais différents.
     Deplus, à interprétation équivalente correspondent des ressentis pouvant être très différents.
     Enfin, un ressenti particulier ne donnera pas lieu à des comportements équivalents.

     Un individu qui ressentira un mal-être a donc intérêt à réviser ses propres perceptions avant d'expliquer par l'attitude d'un autre (ou des autres), ou par leurs paroles, l'origine de son inconfort ou même de ses souffrances.

     Par ailleurs, s'il est vrai que l'on peut éduquer ses propres perceptions, on n'a pas le contrôle de celles de l'autre à l'origine de ses comportements.

Exemple :
   " Ce n'est pas possible, c'est nul ce que tu as fait!", ou pire, "tu es nul" .
        
     Suivant le ton et suivant l'opinion que vous avez de vous-même cette phrase, qui vous est lancée,  peut  être interprétée  comme
     - Une plaisanterie
     - Une insulte 
     - Une disqualification de vous qui êtes jugé
     - Une disqualification de celui qui juge nulle une action que soi-même on estime opportune.
    -  Une opinion que vous partagez ou pas, ni plus ni moins.

   C'est donc au niveau de la perception qu'il convient de créer "un espace suffisant" pour ne pas se retrouver enfermé dans une seule alternative de réaction.

   Communiquer c'est s'assurer que l'autre perçoit ce que l'on a souhaité exposer et recevoir sa réponse d'abord comme un feed-back puis comme une source d'informations complémentaires.

   Communiquer avec soi-même c'est concevoir que la perception que nous avons mémorisée de certains mots ou évènements ne nous enferme pas dans une vision génératrice de souffrance et privative de libertés.

    D'après la physique quantique, avant que la perception ne fige un état, tout demeure possible.
    Il est donc souhaitable de donner une certaine flexibilité à ses observations afin de ne pas réduire le champ des possibles à une seule conclusion... Quel que soit le domaine...Ne serait-ce qu'en reconnaissant que pour cause d'impermanence structurelle, rien ne peut demeurer figer et que l'immobilité est incompatible avec l'équilibre
(comme l'évoquait EINSTEIN ... en parlant de la conduite en vélo, j'en conviens)

    A bientôt

   Françoise-L.
  
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