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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 07:34
    Pour cette raison, on ne peut éliminer les premières en maintenant les deuxièmes et réciproquement. 
    Que l'addiction se manifeste vis à vis de l'alcool, de la drogue, des cigarettes ou même d'un lieu, d'une personne ou d'un groupe,(que l'on ne veut pas quitter), elle est systématiquement la manifestation d'un évitement qui, à l'extrême, peut être de soi-même. 
     S'il est vrai que privé d'organe la fonction disparait, il est également constaté que souvent la fonction crée l'organe. A ce titre, neutraliser l'addiction (même en force) peut permettre de sortir de l'évitement et neutraliser l'évitement peut permettre de se libérer de l'addiction.
     Néanmoins, pour que la "sortie" soit définitive, il est nécessaire que les 2 phénomènes qui s'induisent l'un l'autre soient dissociés - ce qui leur fait perdre de la force - puis détruits.
     Comment reconnait-on une addiction ? C'est un phénomène récurrent, auquel l'individu a l'impression d'être soumis tant il s'impose : Un besoin, plus ou moins conscient, aux allures de désir.
     Seule la force physique ou conjoncturelle peut s'opposer à la réalisation d'une addiction mais, dans notre société libérale, ce moyen ne peut être employé que s'il est accepté par celui qui en est la cible.
     Or il n'existe pas de besoin sans manque.
     Situer la nature du manque permet d'identifier ce que la personne "évite". 
Cette mise en évidence est la case départ de sa "guérison". Toute autre stratégie est vouée à l'échec.  
Quelques pistes :
   - Addictions alimentaires : manque = communication. Evitement = le sentiment d'isolement.
   - Addictions aux drogues (alcool, cigarettes,autres) : manque = Sérénité. Evitement = anxiétés, culpabilités et peurs d'origine diverse à identifier
   - Addictions au désordre : manque = structure ou attachements sécurisant. Evitement : l'autorité confondue avec l'autoritarisme ou ordre considéré subi et estimé inéquitable.
   - Addiction à la maladie : manque = reconnaissance. Evitement = Divers : du Domaine relationnel.
    Certains auteurs évoquent une correspondance entre les organes touchés et la nature de la problématique.
    Je rajouterai que la structure génétique de la personne intervient aussi dans la mise en route de programmes (issues de secours) existant, mais désactivés en régime naturel qu'il convient de rétablir.

     Répétition : Les évitements sont souvent d'ordre inconscients car refoulés par le conscient. 
     Remarque : Une personne qui arrive à créer un mécanisme de compensation non douloureux trouvera une situation d'équilibre qui lui convient et, le cerveau ayant pour fonction d'assurer le confort à moindre effort, ne changera pas cette combinaison, car il ne se préoccupe pas du paramêtre durée. L'instant satisfaisant est son repère. 

      Pour que l'individu modifie son comportement il faut que l'équilibre soit rompu.
      C'est l'insatisfaction chronique de l'interessé qui l'obligera à trouver un autre point d'équilibre et c'est à ce moment que la réaction peut être opérationnelle. 
      Pour cette raison, sans un désir de "l'addicté", plus exigeant que l'évitement qui en est à la source,et sans force d'intervention extérieure mobilisable, il est vain d'essayer un changement.
      Si par contre la personne exprime son désir de modifier son attitude, pour conforter ses mobiles, il est nécessaire de lui faire établir, non seulement, un "état du présent insatisfaisant" puis un état du "futur désiré" mais encore :
             - la liste des inconvénients que présente, pour Elle et pour les autres, la situation actuelle 
             - la liste des avantages qu'elle attend, pour elle et pour les autres, de la situation différente* future. 
               * différente non seulement de l'état présent mais aussi de l'état qui a précédé l'état présent et qui, à sa manière, en a été le déclencheur.
      En effet, Son objectif doit être fondé sur un choix et non sur un renoncement
      C'est à partir de cette reconnaissance que des moyens adaptés pourront être envisagés. 

      La mise en oeuvre de la stratégie appropriée permettra d'identifier les "évitements" à l'origine de l'addiction et cette mise en évidence les neutralisera comme l'obscurité est neutralisée par la lumière.
      Privée de son complément énergisant, l'addiction, faute de "courant", s'éteindra.
      Ensuite, comme elle est un outil qui s'use, même si on ne s'en sert pas,  le temps pourra définitivement la supprimer.

      L'authenticien(ne) aidera, par effet miroir, le demandeur à suivre le processus suivant :
1) Observations
2) Solutions.
      Mais les solutions étant liées aux observations et les observations étant spécifiques à des comportements qui n'ont de standard que les apparences, il existe autant de solutions différentes que de cas différents.
      La seule certitude collective est que lorsqu'un comportement est globalement insatisfaisant, l'équilibre n'est plus assuré et, que pour éviter de tomber -parfois de haut et avec des conséquences douloureuses - il est opportun d'en changer, ce qui est toujours possible... mais rarement seul (car l'évitement le plus fréquent est justement le ressenti subjectif de solitude ou d'abandon, d'autant moins visible que la personne se trouve physiquement entourée).

       A bientôt. Dès que mon ordinateur "maison" cessera ses caprices ... 

       Françoise-L.
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 07:39
Vous avez failli lire, en titre, "Con-plainte"...

En fait pour le comprendre, découvrez les paroles de leur complainte folle:
 
  "Nous, on aime bien les compliments. Tout autant en donner qu'en recevoir.
    Nous on aime bien les demandes accompagnées de "S'il te plait" et les au-revoirs précédés de "Mercis"
    Nous on aime bien déguster un bon repas dans de jolies assiettes et un bon vin dans des verres appropriés...
    Devrions-nous y renoncer sous prétexte de nous méfier ??"

   Mais chers amis,
   Ce que vous évoquez montre seulement que, de coeur et d'esprit, vous êtes bien-portant.
   Ne confondons pas :
     - Courtoisie et affection avec stratégie et manipulation.
     - Des compliments offerts et acceptés pour un plaisir délicat partagé, et dont le sens est : Bien. Perséverez.
     - De jolis plats, pour les meilleurs des mets,
non pour masquer un fort goût de brûlé 
   Evidemment que tout ça nous l'aimons et, La Fontaine ou pas, surtout continuons.

  
Tout simplement, 
   Le domaine psychique, bien qu'il fonctionne tout comme le physique, donne parfois l'impression aux humains qu'il a ses propres lois et ses propres chemins.
   Pourriez-vous évoquer un prêt de l'indigent ? 
   Lui  dire : "Hier j'ai donné. C'est ton tour, à présent."  
   
N'est-ce pas Evidence que le raisonnement a toujours pour limites le champ de l'Existant.

   
Cela marche pareil sur le plan affectif.
   Le gentil, le poli, seront toujours charmants, partageant volontiers leur joie à tout instant.
   Charmants, oui. Charmeurs ? C'est différent.
   Facile à reconnaître, une fois au courant,
   Que l'un et l'autre état existent, indépendants.

   Ouf!  
   Je pourrai encore vous dire très souvent
   Je vous aime, pour rien, pour rien que je comprends
   Mais c'est bien agréable. 
   
   Au revoir. 
   Tiens, j'allais oublier :
  
Si vous voulez savoir, ce qu'il advint après.
   Ou ce que le Renard, une fois rassasié, découvrit "par hasard ":
   Rendez-vous sur le blog des "Amis des Poètes"
   La suite de la Fable, bien trop longtemps discrête,
   Vous l'apprendra. Promis.  
  Je m'y rends et l'écris. 

  Françoise
 
http://lesamisdespoetes.over-blog.com/
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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 08:03

             Un jour, je répétais une adaptation du BOSSU (le père de Manon des Sources) de PAGNOL, et j'ai été interpellée par une phrase attribuée au Papé et à son bon sens paysan : " Il faut le pousser du côté où il penche".
            Ce divertissement, ne se voulait pas enseignement et encore moins traité de psychologie.

            Mais il n'y a pas de hasard et cette observation s'avérait en fait l'expression de la sagesse populaire qui prend ses références dans des millénaires d'histoire.

            J'ai eu l'occasion d'appliquer cette recommandation, souvent. Je dois reconnaître qu'elle marche toujours.
            En effet, imaginons une situation figée tout autant qu'inconfortable. Comment en sortir !
            Transposition physique (en miroir) : Vous imaginez 2 personnes, de poids équivalent, se tenant par les mains et se penchant chacune en arrière. Aucune ne tombe car l'ensemble est équilibré. Si l'une essaie de se pencher plus encore, l'autre fait de même, la situation demeure stable et emprisonne ses protagonistes à leur place respective, dans un immobilisme qui devient petit à petit insupportable. 
           Pour en sortir, l'Un des deux n'a qu'à faire un pas (maitrisé) en avant vers l'Autre.  
           Alors l'Autre, déséquilibré, tombera du côté où il penchait . Il peut aussi réagir et faire un GRAND pas dans le sens opposé à celui qu'il avait choisi initialement, donc 
vers l'Un.

          Il en est de même pour des situations moins faciles à observer car moins concrêtes.

          Vous êtes accusé à tort. Cherchez comment pousser l'autre au-delà des limites de son  raisonnable et la peur du ridicule (précipice) l'obligera à revenir sur ses affirmations. Surtout s'il est de mauvaise foi car, dans ce cas, toute argûmentation s'avèrerait  inutile puisqu'il la connait déjà.
         Vous êtes chargé de l'impossible : Acceptez la mission et vous observerez que l'autre, inquiet des moyens que vous pourriez mettre en oeuvre et qui échappent à son contrôle (puisqu'il était convaincu qu'il n'en n'existait pas) reviendra très rapidement sur ses instructions.
         Une personne vous qualifie de "menteur, manipulateur, lâche, paresseuse...". Ne contrez pas la critique. Au contraire. Dîtes-lui qu'elle doit avoir raison car, dans la mesure où elle est, elle-même, reconnue en tant que spécialiste en ce domaine, vous devez tenir compte de son opinion sur le sujet, même si le comportement qu'elle a observé n'était, de votre part, qu'accidentel.

         
Conclusionnette de cet article de stratégie basique :

          De la concertation nait la lumière : Oui, Mais :

          - Soit : Vous exprimez chacun votre avis, en exposant avantages et inconvénients de toutes les propositions évoquées et, en connaissances, tout autant de causes que d'effets ceux, qui devront assumer la responsabilité de la décision, choisissent : Cest une discussion saine où il est tout à fait opportun que chacun soit l'avocat de la méthode qu'il préconise (le décideur-payeur  demeurant le jury et le juge).

        - Soit : Vous avez la conviction que votre opinion ne vous est demandée que pour la forme, que les décisions sont déjà prises et que, en plus, vous êtes en face d'interlocuteur(s) de mauvaise foi. N'insistez pas plus que ce que la forme ne le prévoit. Montrez-vous lucide sur tous les plans.  Et puis, si votre position est trop désagréable, penchez-vous de manière à incliner la barque du côté où elle penche tout  en ayant soin de garder, à votre disposition, les rames....Elles vous serviront une fois l'ordre rétabli.
(chacun à sa juste place, qu'elle soit IN ou OUT).         
      Enfin,  considerez que ce qui ne peut être évité doit être "embrassé" et faîtes avec l'inévitable, ce qui ne veut pas dire s'y adapter mais l'adapter à soi-même, comme je l'ai déjà écrit, et utilisé, sur mon blog professionnel de "controledegestion" car, évidemment,  la procédure, objet de cet article, est opérationnelle dans tous les contextes (familial, social, professionnel).

        N'oubliez quand même pas que l'Autre est votre partenaire et que l'objectif de cette stratégie de défense (et non d'attaque) est aussi de le protéger en prenant soin de son partenaire qui est VOUS-MEME.

       
Une guerre est définitivement gagnée quand la Paix est signée entre des ex-ennemis devenus supporters les uns des autres et réciproquement.

         
  A Très bientôt

          Françoise -L. 
            

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 13:58

J'essaierai sans doute d'utiliser les 500€ pour éviter toutes les places de seconde qui se présentent
Et le plus simple serait d'accumuler les situations me positionnant en tant que "Première".
En effet, le positionnement en tant que dernière est plus risqué car si on n'est que deux !

     L'imagination au pouvoir ! Vive la créativité....

Je sens que ma taggueuse va être frustrée...
Revenons à ses moutons, si j'avais  la connaissance de ce devenir proche, tout d'abord je voudrais m'assurer de la fiabilité de l'information. (controledegestion oblige !)
Ce pourrait être un néo-voyant qui compte sur la peur pour me provoquer, par cette annonce, une crise cardiaque qui démontrerait son talent.
A moins que l'on ne m'ait jugée coupable dans un pays lointain corrompu, auquel cas j'essaierai d'acheter le géolier avec mes 500 euros.
Car, même si je suis croyante, j'imagine difficilement qu'un ange, seule entité crédible, en la matière,  me serait envoyé pour m'annoncer un départ imminent afin d' assurer une urgence de l'autre côté.
J'ai un Ego quelque peu surdéveloppé, comme l'évoquent certains, mais y a des limites !

En résumé, je ne le croirais pas : 
La pensée étant créatrice, ce à quoi on ne croit pas n'a que très peu de probabilité de se produire.
Toutefois, 2 précautions valant mieux qu'Une, je demanderais à mon amie Ste Rita, de m'aider à maintenir cet état d'esprit  pendant encore 501 secondes,
 le temps que ma croyance devienne certitude.

Evidemment cela ne m'empêcherait pas d'accepter les 500 euros !

La problématique revient donc à me demander comment j'utiliserais ces 500 euros si gentiment offerts.

Je crois que je les mettrais de côté et que j'attendrais d'autres challenges du même ordre pour arriver à la somme nécessaire me permettant d' éditer mon premier livre qui le sera à compte d'auteur.
(Ce fut aussi le cas de la première édition de la "Prophétie des Andes" , comme je ne cesse de me le répéter pour m'encourager)

Mais tout ceci n'est que rêverie... Il faudra que je trouve une autre source de ressource...
Et là, je dois avouer que, si ce n'est déjà fait, ce n'est pas faute de l'avoir désiré..... sans aucun jugement de quelque forme que ce soit...Ce n'est pas suffisant.
Mes désirs sont désordres mais pas des ordres. Un article peut en cacher un autre... n'est-ce pas JL

Je sais que "Céli-battante", à qui je dois l'inspiration de cet article, partage aussi avec moi le projet d'écrire et d'éditer.
La première qui trouve un chemin, taggue l'autre, OK ?

Avant de vous dire à bientôt,
je dois proposer à 5 d'entre-vous de se porter volontaires pour traiter ce sujet.
Et si ce n'est que la réponse à la question qui vous manque, ce n'est pas grave.
Faites comme moi, ou comme tous nos politiciens dont je viens de "modéliser" la façon de traiter une problématique, 
dont on ne soupçonne même pas, un instant, l'ombre d'une réponse.
Je l'ai écrit en petit pour que ça se voit moins.

C'est une technique que je tiens de ma fille qui, vers 7 ans,  m'avait laissé un mot  où elle avait écrit en grand : "Maman je suis chez la voisine"
et en tout petit : "les clefs sont sous le paillasson" ... Bien sûr le mot était posé SUR le paillasson

A présent, je vous souhaite un agréable week-end 
Et vous dis à bientôt

Françoise

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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 15:50

            N'avez-vous pas remarqué que des situations qui vous avaient paru très dérangeantes sur l'instant, deviennent parfois des souvenirs très amusants.

            Dommage d'avoir été contarié par un évènement qui, avec du recul, s'avère si divertissant.

            En effet, en prenant du recul immédiatement, on aurait pu en sourire beaucoup plus tôt, donc être dérangé, ou en colère, beaucoup moins longtemps, ce qui n'aurait eu aucun effet néfaste sur la situation...et, de temps en temps, au contraire.

             Au travail : Un imprévu perturbe votre emploi du temps. Décidez de l'accueillir comme un visiteur venant à l'improviste, porteur d'informations étonnantes, souvent saugrenues ( puisque inattendues), et souriez... 

             A la maison : Vous avez cassé un objet de valeur
    Faute d'inattention, le plus souvent. De vous ou de vos enfants.
    Appliquez dans les deux cas la même sanction - pour fixer le souvenir de la "correction" qui vaccinera de velléités de récidives - puis évoquez l'inventaire des objets encore intacts que vous venez de protéger.
    Enfin, peut-être trouverez-vous une raison valable inconsciente à ce geste que vous n'auriez pas eu l'audace d'effectuer volontairement, vos propres besoins étant en contradiction avec des valeurs normatives que vous subissiez.
  
           Evidemment , si l'incident, ou même l'accident, est plus grave, vous pourrez - dès que vous aurez "amorti" le choc - évoquer que ce fut peut-être l'arbre qui vous a évité le précipice. 
           Et, il est fort probable que vous sachiez identifier l'autre (précipice) tout autant que l'un.

           Si une pensée agréable peut générer l'acte de sourire, la réciproque est vrai aussi.
           Simplement, la réaction physique induite est involontaire tandis que la réaction physique choisie est
inductrice.

Amicalement vôtre,
A très bientôt

Mes pensées les plus amusantes vous ont accompagné(e)  pendant votre lecture.... Vous n'étiez donc pas seul(e)
L'aviez-vous présumé ?  

Sourire.

 

Françoise

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 10:35
En commençant par le mot "merci" que je vous adresse, à "vous qui passez" pour "me voir ".

Ces guillemets font allusion "à un temps que les moins de 20 ans peuvent ne pas connaître" (car "ne peuvent pas connaitre" est une affirmation généraliste donc parfois fausse ).
En ce temps là, Elle chantait : "Vous, qui passez sans me voir".

Je doublerai le "merci" à l'attention de  Marc, qui se reconnaitra s'il vient en ballade "du côté de chez" moi car je lui dois de connaitre la technique pour vous permettre de me retrouver sur un "article commun".
En effet, j'estime que ce sujet a sa place tout autant dans le blog "des amis des poètes" où il a été rédigé en 1ère diffusion, que dans celui-ci, que dans le blog "contrôle de gestion" à l'attention des entrepreneurs en herbe ou en fleurs ou en fruits, dont un des facteurs-clés de succès réside en leur capacité de communiquer.

Mais je bavarde et vous languissez ( on peut rêver !!!)
A vos marques, prêts, cliquez !
Embrassez qui vous voudrez
 
      Bises d' à bientôt

      Et toc !

                
http://lesamisdespoetes.over-blog.com/article-26891438.html


      Françoise - L.
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 09:03

 En fait, nos vérités non tangibles - soit les plus nombreuses - résultent de nos croyances.

 - Si une plaque est brulante, élément tangible (façon de parler), toute personne qui la touche fera la même constatation au détail près de l'intensité de la douleur ressentie où demeurent, le plus souvent, des traces de subjectivité.
- Par contre, les interprétations des effets observés, qui plus est des effets redoutés, dépendent de notre système personnel de perception, de notre classement hiérarchique de nos propres croyances.

  
Eduquer la perception reviendrait donc à enseigner des critères permettant à chacun d'établir le classement  ordonné (croissant ou décroissant) des valeurs fondamentales auxquelles il rattache ses croyances.
  
  Par la force de la nature, (si on peut l'exprimer ainsi) notre naissance nous place déjà dans un milieu culturel qui n'est pas neutre.
  Par osmose, nous serons donc inévitablement "éduqués", dès notre "arrivée"  suivant les critères subjectifs de notre entourage immédiat puis relationnel. 
  Ensuite, nous développerons ce que nous estimons être nos propres croyances, résultant de nos apprentissages.
   Il est toutefois nécessaire d'être conscients que nous avons tendance à privilégier, quand ce n'est filtrer, la perception des informations qui confirment nos croyances acquises. ( Qui n'a jamais "généralisé" ... un jour )
   
  C'est la rencontre avec les autres et leurs propres croyances, qui nous permet l'élargissement de notre
capacité de perception et, par voie de conséquences, l'acquisition de croyances nouvelles.
Ces dernières pourront, si ce n'est remettre en cause les anciennes, du moins les supplanter au niveau hiérachique ce qui modifiera nos comportements.
     
Cas simpliste basique juste pour illustrer la démonstration:  
        Je déjeune le midi dans ce restaurant car les repas sont bons et à un tarif attractif

        J'apprends que la cuisine est sale au point que les service d 'hygiène ont déjà formulé un avertissement :
        Je change de "crèmerie".
        En fait, je crois encore que les repas sont bons et que le tarif est attractif mais mon critère de valeur "propreté" est dominant par rapport à celui "confort" qui motivait mon choix antérieur.

         C'est également par la rencontre avec d'autres et par l'échange que je peux être informé de croyances dont je ne connaissais même pas l'existence.  Et les apprécier au point de modifier mes comportements.
Evidemment, le phénomène est  réciproque

         Toutefois pour que la rencontre et l'échange puissent  avoir lieu ( rencontre physique, épistolaire, ou par les différents modes de communication qui évoluent sans cesse),  il me semble que doivent être réunies 3 conditions préalables :
     - Attitude humble - qui n'exclue pas nos exigences de respect -  : reconnaitre que l'on ne sait pas tout et que, même ceci étant admis, on n'a pas le privilège d'être le plus favorisé en ce domaine et de détenir l'essentiel
    - Attitude solidaire - qui n'exclue pas la prise en compte de nos propres intérêts - : reconnaitre que les autres sont nos partenaires et que nous portons chacun une partie de ce qui est indispensable à tous
   - Attitude confiante - qui n'exclue pas le sens de nos propres responsabilités - donc par choix et non par laxisme.

            Apprendre à Choisir la Confiance  pour ne pas se laisser enfermer par peurs ni dériver par naïveté...
            Et admettre que tout apprentissage résulte à la fois des enseignements directs et indirects (erreurs corrigées).

       Ma conclusion :   La perception peut s'éduquer, et ce,  jusqu'à ... toujours.

       Françoise-L.  A-M 

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 16:03
La PNL (voir article précédent) est un outil pouvant être utilisé en

- Soutien Psychologique : Le but n'est pas de "changer l'individu", si ce n'est pour l'aider à devenir lui-même.
                                                En fait, l'objectif est de lui permettre d'accéder à d'autres options de choix pour une plus grande cohérence, une meilleure adaptabilité. 
                                               particulièrement efficace dans le cas d'addictions ou de syndrome de Stockolm ( attachement a ce qui me procure de la souffrance, celle-ci étant le critère retenu pour se sentir vivre)
"je souffre donc je suis"

- Coaching :  Accompagnement des personnes dans le développement de leur potentiel, leurs talents, l'identification et la réalisation de leurs désirs authentiques.
                        L'objectif est de les encourager à s'engager, tout autant pour elles-mêmes que pour leur entourage familial, social et professionnel, à entreprendre leur mode d'accomplissement.

- Counseling : Relation d'aide apportée à une personne, ou à un groupe de personnes, dans un contexte ou une situation donnée. Il s'exerce dans l'"ici et maintenant" quel que soit le domaine de la vie personnelle, collective ou professionnelle.

    Nos croyances  sont souvent nos vérités tyraniques. Elles censurent tout ce qui pourrait spontanément les remettre en question.
   
    La PNL élargit notre champ de perception et nous permet d'acceder à notre auto-démocratie.

    Si on peut l'exprimer ainsi

    Françoise -L.   A-M
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10 novembre 2008 1 10 /11 /novembre /2008 13:44
Programmation  =  Utilisation consciente de stratégies
Neuro                 = Liées aux perceptions sensorielles de chacun (ressentis subjectifs activant des réactions)
Linguistique      =  moyens de communication humains, langage et comportement.

"Nous avons le devoir de nous faire comprendre"
   
  Nous choisirons donc la stratégie de communication (choix des mots et de la gestuelle) donnant à nos auditeurs le désir d'écouter nos paroles, de croire en leur bien-fondé, de les retenir pour références, et d'adopter le comportement qui en résulte.

       L'origine de la PNL est située en 1972. Elle résulte de l'étude menée en concertation par Richard BANDLER, informaticien, et John GRINDLER, psychologue et linguiste, qui ont eu l'idée de recenser les éléments constants apparaissant dans toute communication efficace. 
Ils ont ensuite modélisé les attitudes des orateurs convaincants.
La première condition est d'avoir une gestuelle cohérente avec les paroles prononcées. 

      Initialement, communiquer efficacement signifie "atteindre l'objectif que l'on s'est fixé". 
     A ce titre, cette technique, utilisée en entreprise par les commerciaux, a été qualifiée de manipulatrice.
     Cet effet, au service de l'intérêt du vendeur (orateur) plus que de celui de l'acheteur (auditeur), n'a pas la solidité d'un partenariat et n'est donc pas garanti sur la durée.
Ceci explique les délais de réflexion prévus par la loi pour certains achats ou souscriptions d'emprunts, d'assurances...

    En fait, l'utilisation positive de la PNL enseigne la capacité d'être attentif à l'autre (et à soi-même), d'identifier ses(nos) attentes, de lui (nous) permettre de trouver et mettre en oeuvre les changements qui lui (nous) seront favorables. 

     Les principales caractéristiques que j'en ai retenues sont les suivantes :

1) Chacun de nous a une préférence sensorielle, en matière de communication :
      - La vue ( il retiendra mieux ce qu'il aura eu l'occasion de 
lire )
      -
L'ouïe il retiendra mieux ce qu'il aura eu l'occasion d'entendre)
      - Le mouvement - kynestésie - ( il retiendra mieux si l'expression est accompagnée de gestes appropriés ou de termes en relation avec le "toucher" ou la proximité physique)
     Pour connaître la préférence de votre interlocuteur (qui n'en n'est pas toujours conscient) vous repèrerez les mots qu'il emploie dans son langage courant
"Tu vois ce que je veux dire?"  "bien entendu"  "j'ai saisi la portée de tes paroles".
  * Et vous utiliserez le vocabulaire qui vous placera sur la même longueur d'ondes. 
  *
En présence de plusieurs auditeurs, il sera opportun de s'exprimer de façon à ce que chaque type de sensorialité puisse trouver des repères de sa catégorie.

2) De la pensée à l'action
     Nos croyances constituent nos vérités (au moins, ponctuelle) et sont à l'origine de nos comportements et de nos ressentis.
    Une croyance résulte de critères de valeurs que nous avons reçus et acceptés ou bien
établis d'après nos expériences.
    Ces critères sont hiérarchisés et l'adoption de nouveaux critères dominants (par rapport aux anciens) modifiera nos croyances et nos comportements.  
    Lui faire reconnaitre les critères qui ont un impact sur ses croyances peut permettre à une personne d' acquérir les motivations nécessaires qui l'inciteront à choisir de modifier son comportement.

3) Les obstacles aux changements
      - Il est impératif de tenir compte que le comportement de chacun, aussi pénible soit-il, sert une intention d'adaptation au contexte, tel qu'il se le représente, une exigence pour assurer sa survie.
     - Une des propriétés les plus remarquables des croyances c'est leur aptitude à générer les filtres nécessaires à leur entretien. La personne est attentive à tous les signes qui vont conforter sa croyance et ne perçoit pas ceux qui pourraient l'infirmer ou ne leur accorde aucune valeur significative.
       
4) Modifier les croyances et induire le changement  
   -
Déterminer, l'intention positive poursuivie par un individu dont le comportement est indésirable (que ce soit pour lui ou pour le contexte social) - de préférence, l'aider à la trouver lui-même -

  - Déterminer les critères qui sont à la base de ses croyances - de préférence l'aider à les qualifier lui-même -
    Ayant conscientisé ses motivations, dont le bien-fondé n'est pas à contester, évoquer avec la personne quels seraient des critères majeurs qui pourraient l'emmener à modifier ses croyances et ses comportements.
            
Par exemple :  - Je ne lui téléphone pas pour ne pas la déranger 
                                   - Préfères-tu prendre le risque de la déranger ou celui qu'elle te croit indifférente ? (autre critère)
             surtout que pour neutraliser le 1er tu peux toujours commencer la conversation par "je ne veux pas te déranger, juste prendre de tes nouvelles, si tu es occupée je rappellerai". (élimine le 1er critère déjà affaibli)

  - Examiner avec elle les habitudes qu'elle a prises et qui, révisées, pourraient l'emmener à revoir ses propres conclusions :
      * Sélections :  " Je n'ai que ceci ou cela"...Elles limitent ses perceptions à ses besoins immédiats, à conforter ses craintes : Suggestion: "Observe la situation dans son ensemble et fais la liste des points qui te conviennent"
     * Généralisations : 
" C'est toujours pareil" "Les chefs ne font que ce qu'ils veulent"..
 Elles enferment dans un processus.
                                 Suggestion : "Que pourrais-tu déjà modifier dans ta situation personnelle, ou bien que pourrais-tu faire, en plus, pour explorer aussi d'autres pistes d'activités.
     * Distorsions :  " S'il a agi ainsi c'est qu'il ne m'aime pas " liées à des interprétations de relations de causes à effets qui sont en fait l'expression des craintes de ce que pourrait penser l'autre  
    : " A la façon dont il me regarde je pense que je l'ai contrarié"  Ce qui est différent de : "A la façon dont il me regarde, il semble contrarié" 
    * Présuppositions : Elle :
" Il ne m'a pas demandé mon avis car ce que je pense ne l'intéresse pas"
                                  Lui  : "Je ne lui demande pas son avis car elle a assez de soucis sans celui-là"
En choissant la confiance cela aurait donné
           Elle :
" Veux-tu que je te donne un avis, en fonction de ce que j'ai compris de la situation ?"
           Lui  :
" Tu as assez de soucis sans celui-ci, offre moi plutôt le plaisir de passer un agréable moment sans y penser"
               Elle:
"Comme tu voudras mais tu as le droit de changer d'opinion"

5) Verifier que le nouveau comportement est conforme à l'écologie de la personne
          Ecologie interne : respecte son identité et les "bénéfices secondaires"  liés à la situation antérieure 
          Ecologie externe : optimise ses relations dans son cadre de vie familial et professionnel.
          Elle aura réalisé précedemment l'intérêt de  prendre le recul nécessaire pour choisir, de plus en plus souvent,  un comportement actif et non réactif.

     Cet exposé n'était pas exhaustif mais souhaite vous avoir sensibilisé à une technique de communication qui n'est qu'un outil performant quand il est bien utilisé et au service de bonnes intentions .

        Françoise L. A-M

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 13:33

La Calomnie n'est pas une discipline nouvelle. Ce qui est moderne c'est son utilisation opérationnelle à fins non agressives mais fonctionnelles.
Par exemple: Pour orienter le comportement d'une personne ou d'un groupe de personnes, sans intention prioritaire de nuire, la souffrance créée n'étant qu'un effet secondaire que le stratège aurait même évité s'il n'y avait pas eu incompatibilité au niveau des résulats attendus. 

On en trouve, dans la littérature, une définition qui me parait tout à fait fidèle.
Je l'ai retrouvée en "commentaires" sur le blog de David Cabas (over-blog.fr) et extraite de son contexte théâtral, elle m'est apparue dans toute sa valeur. Je la transcris :

Barbier de Séville de Beaumarchais :

 

     « La calomnie, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens prêts d’en être accablés. D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème, en courant, le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche, il va le diable.

       Puis tout à coup, on ne sait comment, vous voyez  Calomnie  se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, …, un cri général, un crescendo public, un chorus universel … de proscription. "
Qui diable y résisterait ? »

       En fait,  Celui qui est la cible doit réaliser qu'il est face à un égrégore construit -voir articles sur égrégores - 

et adopter l'attitude lui donnant le temps et la force de déstabiliser cet ennemi automate.
       - Tout d'abord, reconnaître le processus pour prendre les mesures nécessaires permettant de se protéger  de la contagion. (prendre du recul pour que les coups ne frappent que l'air)
* Si l'agression est une stratégie de dévalorisation, trouver des domaines et un entourage qui neutralisent cette croyance avant qu'elle ne s'insinue dans l'esprit de celui qui est visé. (actions valorisantes, tests ...)          
* Si l'agression est une stratégie d'incitation à la violence orientée, au gré des manipulateurs, s'engager dans des actions qui transforment en force l'énergie de la colère initiale (sports...) 
      
       - Ensuite, une fois à l'abri, il convient d'identifier le but poursuivi par la méthode employée, et,
* s'il ne vous parait pas incompatible avec votre bonne conscience, créer et faire adopter d'autres solutions permettant de l'obtenir car, une fois l'objectif atteint, les stratégies qui le servaient, devenues inutiles, se neutraliseront d'elles-même.
  
* S'il vous parait incompatible avec vos références morales, vous situerez avec précision la nature du mal à combattre et, le diagnostic étant établi, vous pourrez alors choisir la médication appropriée ( ou faire appel à un soutien choisi en fonction des besoins).

        Ainsi, en décidant de garder un esprit positif, entretenu par votre conscience de ne pas démériter suivant vos propres critères d'estime personnelle, vous entretiendrez votre énergie. 
        En apprenant à la canaliser afin qu'elle ne soit pas dispersée par des sollicitations extérieures stériles, (éventuellement par la méthode ACC - je fais ma pub -) Votre détermination se reflètera peu à peu sur votre entourage qui ne pourra éviter de devenir votre reflet puisque vous n'êtes pas devenu le sien.

        "Nous ne sommes pas ce que nous faisons". L'autre, non plus.
        Un comportement est une adaptation possible à un contexte. Ce n'est pas la seule alternative. 
         Augmentez votre résistance et le chauffage aura pour effet de faire disjoncter le système, pas de vous griller.
   
       La PNL est bien un outil aux multiples usages. 

       Françoise-L.  A-M
 

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