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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 20:51

  Tout d'abord, il ne faut pas confondre "Résultat" et "Objectif".

 

  Le Résultat est un indicateur, parfois un signe de piste, qui peut nous renseigner sur l'opportunité de continuer sur le même chemin ou sur la nécessité de compléter nos préparatifs avant de poursuivre, ou sur l'opportunité de modifier notre trajectoire.

 

  On pourrait se passer de "résultats" pour se conduire comme on pourrait se passer de tableau de bord pour piloter un véhicule, mais ce serait dommage car cela mobiliserait inutilement notre attention pour des surveillances pouvant être déléguées à des "assistants" compétents.

 

  Les termes "réussite" et "échec" ne sont que des expressions qualifiant  les observations de résultats immédiats.  

 Il convient ensuite d'interpréter ces observations afin d'utiliser au mieux les connaissances qu'elle nous apportent.   

 

 Sans oublier que l'objectif que l'on est capable d'identifier n'est qu'une partie (celle qui nous est accessible) de celui que nous devons atteindre en parcourant notre chemin de Vie.

 Parfois notre manque de discernement structuel inévitable, nous a fait estimer la partie "préparation" plus linéaire que ce que sa réalisation ne l'exige. Nous appelons alors "retard" ce qui n'est que l'exécution du parcours dans le respect des passages prioritaires et des moyens (perfectibles dans le temps, grâce aux enseignements reçus) de notre véhicule humain.

 

 "Agir sans se préoccuper du résultat" Ne signifie pas que celui-ci nous est indifférent.

  En PNL on dirait : "Agir comme si notre comportement ne peut que nous procurer le résultat mérité"

  Ceci n'est pas incompatible avec le fait que nous ne pouvons affirmer que nous obtiendrons la relation de cause à effets que notre perception limitée nous avait permis d'évoquer.

  "Mérité" peut s'avérer différent d' "attendu" ou seulement "espéré".

 Après la déception, que nous pouvons attribuer à nos erreurs, nos faiblesses ponctuelles ou à la conjoncture défavorable,  on réalise (avec le recul du temps) que notre partenaire "La Vie" a choisi, en connaissances d'effets, de nous faire grandir en utilisant "l'engrais" approprié à notre niveau de croissance tout autant qu'à notre nature authentique.

 

 Quand on a le ressenti que nous avons rempli nos propres engagements, nous accédons peu à peu à la "certitude" que les objectifs atteints, en partenariat avec la Vie, sont les plus favorables à la collectivité et, puisque nous en sommes un élément, à nous-mêmes.

 

 Nous ne serons plus attachés à limiter les effets de l'action X au constat de Y.

 L'évènement Z, que nous aurions été totalement incapables de prévoir, nous apparait comme une "récompense"  indirecte, pour nous encourager, et nous inciter à perséverer, dans une attitude que nous estimons appropriée à l'instant présent.

 

  Françoise - L.

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 08:30

        Je dois à mon amie Cathy la rédaction de cet article.

        En effet, il y a quelques jours, elle évoquait le mécanisme de formation des perles et me faisait remarquer comment la nature transformait en pierre précieuse, l’alliance d’un grain de sable et d’une huître (qui n’en demandait pas tant).

        Depuis, je pense à cette conversation et à l’enseignement qu’il apporte quand on retient l’hypothèse de notre progression, en alliance avec la Vie.

         L’huître, reçoit le grain de sable ou autre matériau étranger qui la dérange, ou pire, la blesse.

         Elle réagit instinctivement (je crois), intuitivement aussi (peut-être), à moins que ce ne soit rationnel (j’ignore les facultés de raisonnement de la population « huîtres ») pour se protéger ou retrouver son intégrité initiale.

          Elle se découvre alors capable de produire de la nacre qui va entourer cet élément, le rendant plus dérangeant encore pour elle et néanmoins plus précieux en lui-même. La perle est créée.

          Si rien n’interrompt le mécanisme, l’huître sera transmuée en perle.

          Ainsi en va-t-il de notre Alliance avec la Vie.

          Ces grains de sable qu’elle nous apporte, et qui nous surprennent (imprévus), se manifestent, le plus souvent, par les dérangements qu’ils nous occasionnent. Nous pouvons essayer de les expulser ou choisir de les transformer pour qu’ils représentent nos valeurs fondamentales.

           Il en est cependant certains pour lesquels nous n’avons pas le choix et parmi les plus inévitables, les instants qui s’accumulent et que l’on appelle couramment "âge".

           Surnom sympath, à leur début, "évolution". Surnom agressif quand ils s'accélèrent et que l'on craint de ne pas assurer le pilotage accéléré : "vieillissement".

           Se reconnaître Allié avec la Vie, revient à apprecier cette évolution et à cultiver les richesses, en graines, dans chaque instant. Alors, nous ressentons de la joie à découvrir de nouvelles saveurs que le partage multiplie, aussi originales soient-elles. Elles sont « création ».  

  

N’oublions pas que la perle tient de plus en plus d’espace au point d’effacer un jour son créateur qui n’existe plus qu’en sa mémoire.

            « Ce que l’on ne peut éviter », comme l’a exprimé un jour un officier, (MM ?) « embrassons-le».

Et gardons en mémoire qu’un allié ne peut vouloir que notre bien puisqu’il est aussi le sien.

Le problème avec les alliés plus intelligents que nous (Et c’est le cas de la Vie, qui que nous soyons) c’est que souvent nous ne comprenons pas leur stratégie avant d’avoir constaté sa finalité. 

 La solution : Choisissons la confiance, optons pour donner priorité à la problématique « Comment » - celle qui est toujours à notre portée après courte réflexion - et présumons que les résultats, qui nous répondront au(x) « Pourquoi », ne pourront que nous servir puis nous satisfaire.

 

           A bientôt

                    Françoise-L.

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 10:31

  Evidement, ceci ne concerne que les engagements de comportements.

 

  Les ressentis, quant à eux, sont du domaine de l'émotionnel et, à ce titre, ne peuvent donner lieu qu'à un engagement de sincérité vis à vis de soi-même et de sincérité, exprimée sous réserve de compassion, vis à vis d'autrui.

 

Le texte reporté ci-dessous est un extrait du "Manuel du guerrier de la lumière" de P. COELHO.

 

   "Ceux qui font des promesses et ne les respectent pas ont une existence qui consiste à fuir.

     Ils dépensent beaucoup plus d'énergie en n'honorant pas leur parole que ce qu'il leur en aurait fallu pour tenir leurs engagements.

 

    Si parfois tu assumes étourdiment une responsabilité qui a pour toi des conséquences désagréables, ne reproduis pas cette attitude mais que cela ne t'empêche pas d'honorer ta parole et de payer le prix de ton impulsivité.

 

   Pense, si cela peut t'aider, qu'un apprentissage, qui coûte cher, apporte forcément un enseignement que l'on a moins de chance d'oublier.

   Et concentre-toi pour optimiser cette situation."

 

   Depuis que j'ai lu ce texte, quand je prends un engagement aussi banal soit-il, participer à une sortie, par exemple, si au moment d'assurer je n'en n'ai plus vraiment envie, plutôt que de chercher parmi mille excuses celle qui justifiera au mieux ce qui n'est que mon désir de désistement, je me rappelle cet extrait et j'éprouve toujours ensuite un certain plaisir supplémentaire à la réalisation du projet initial.

 

  Réserve :

     Quand un engagement est un partenariat convenu lors d'une situation précise, prévoir que des modifications de la situation entraînent la révision du partenariat qui peut être reconduit en l'état ou modifié.

     Rompu ?  Impossible. L'interdépendance rend l'opération incompatible. 

     On ne peut devenir EX-épouse que par modification du contrat initial d'épouse...Ex-employé(e) que par modification d'un contrat initial d'employé(e).  On ne recommence pas, on continue ... autrement.

 

   Françoise-L.

 

 

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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 14:48

             Petite histoire vraie à titre d'exemple.

 

            Une relation de travail s'étant comportée d'une manière que je trouvais pour le moins inélégante, je confirmais devant son manager, ce que je lui avais déjà exprimé : "Je la méprise"

            Mon interlocuteur me répondit alors : "Je ne peux pas vous laisser dire cela."

            Je rajoutais : "Préfèreriez-vous que je ne sois pas sincère ?"

 

             Et nous restions tous deux sur nos certitudes.

 

             A une autre époque,  j'aurais argûmenté mon point de vue, essayé de penser à la place de l'Autre pour savoir ce qu'il voulait obtenir par sa remarque, quels intérêts il défendait, etc.

 

            En la circonstance j'ai retenu simplement ses paroles : "Je ne peux pas vous laisser dire cela."

            J'ai réalisé mon erreur de langage : Ce n'était pas la personne qui était méprisable mais son comportement en une circonstance précise.

 

            Il m'est revenu en mémoire cette phrase récurrente en PNL :

            "Nous ne sommes pas ce que nous faisons".

 

            Je voudrais aujourd'hui rajouter :

            Avant de t'intéresser aux motivations personnelles de celui ou de celle qui s'adresse à toi, considère qu'il t'apporte un message qui, d'une manière directe ou indirecte, participe à ton enseignement.

            Et c'est celui-ci qui est essentiel.

 

            J'ai ainsi formulé ma version rectifiée : "je reconnais que je ne méprise pas cet individu mais que j'ai trouvé son comportement méprisable, ce qui est une opinion personnelle, même si je n'en revendique pas l'exclusivité."

             Et notre dialogue s'est terminé sur cette note qui me convenait tout à fait et qui ne prêtait plus à contestation.

 

             Conclusion : Ecoute ce que tu entends. Tu es concerné  même si celui qui te parle a des intentions très éloignées de la véritable utilité de ce qu'il t'apporte.

             Conclusion de la conclusion : Nous ne sommes ni ce que nous disons ni ce que nous faisons. C'est vrai pour le bien comme pour le mal. Il est cependant des bonnes habitudes et des mauvaises habitudes (comportements récurrents).  "on reconnait la valeur de l'arbre à ses fuits". Il en est de même pour les habitudes.

                Il ne nous reste plus qu'à ... filtrer pour retenir les meilleures et laisser filer les autres.

             Pour les cas particuliers : Inutile donc de se croire surhumain si on a choisi la solution la meilleure du moment et de nous croire soushumain si on a retenu la pire.

             Evaluons avec sagesse la valeur de nos comportements afin de renouveller le plus souvent possible ceux qui nous paraissent les plus louables et d'éviter ceux que nous avons réprouvés par la suite.

            Le comportement est une force résultante de croyances, d'émotions(mises en mouvement) et d'objectifs.

            La moindre variation d'un seul de ces éléments a une influence sur l'attitude qui en résulte.

            L'ingrédient fondamental qui peut nous servir de repère est le respect tout autant de soi-même que de l'autre.

            Si on a le sentiment d'avoir pris en compte ce paramètre, on aura fait de notre mieux, en fonction de nos compétences de l'instant présent.

            Nous sommes imparfaits donc perfectibles. En conséquences : Agir c'est déjà faire preuve de courage. Toutefois, ne pas agir c'est ne pas effectuer notre part.

            La Vie, en vertu de l'alliance qui nous lie, créera la conjoncture qui nous y contraindra ou, si nous avons assumé nos engagements, optimisera les effets, immédiats ou à terme, de nos actions.

 

            Françoise-L

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 09:59

L'inspiration de cet article je l'ai reçue par le transfert amical d'un dialogue entre :

  Le Dali-Lama et Léonardo Boff, théologien Brésilien.

 

  la conclusion proposée par le Dalai-Lama était :

    "Prends soin de tes pensée parce qu'elles deviendront des mots

    Prends soin de tes mots parce qu'ils deviendront actions

    Prends soin de tes actions parce qu'elles deviendront habitudes

    Prends soin de tes habitudes parce qu'elles formeront ton caractère

    Prends soin de ton caractère parce qu'il formera ton destin ...

                   Et ton destin sera ta Vie."

 

    Nous sommes nombreux à apprécier les opinions de ce Sage.

    Je voudrais simplement insister sur certains points qui paraissent évidents à la lecture mais pas simples à mettre en oeuvre :

 

    Le 1er : Pour entrer en action le préalable est d'avoir mis en mots, donc osé formuler, des pensées qui sont les nôtres et non celles que l'on estime conformes aux attentes de ceux dont on recherche, si ce n'est l'affection, la compagnie.

 

   Le 2ème : De la difficulté à modifier nos comportements car il est plus facile de se répéter que de se renouveller.

 En d'autres termes, il serait plus facile de "redoubler" dans un poste où on est devenu excellent que de le considérer comme le tremplin d'une démarche demandant effort et proposant progrès (aléatoire car dépendant de l'inconnue : résultat des efforts)

 

   Le 3ème : La correlation entre les habitudes et le caractère :

                            La fonction crée l'organe ou l'organe crée-t-il la fonction ?

                            L'organe est-il seulement le potentiel d'exercer la fonction et celui-ci s'userait-il, si on ne s'en sert pas, au point de regresser et devenir tout autant inopérant que les branchies des ex-poissons devenus mammifères et vivant hors de l'eau ?

                            C'est ce que je crois.

                            Le caractère a-t-il pour fonction de guider nos choix de comportement ou bien nos choix de comportements révèlent-ils notre caractère ? Quel est l'élément à modifier en premier pour entrainer un changement au niveau de l'autre ?  Peu importe. Choisissons la voie qui nous parait la plus accessible. Les infinis se confondent .

Pour accéder à l'un passons par l'autre si nous sommes plus près de  l'autre.

 

Le 4ème : Comment le caractère agit-il sur notre Destin ?

                    Réponse simpliste : A caractère heureux, destin heureux.    A caractère triste, destin triste.

 

N'empêche que si je vois la finalité de cette démonstration, il me manque l'origine :

 

        A l'origine de nos pensées ?    Nos croyances

        A l'origine de nos croyances ? Nos expériences et nos facultés d'extrapolation qui nous emmènent à généraliser, sous forme de relation de cause à effets, des constats liés .

        C'est parfois vrai : Si je laisse le lait sur le feu, il va bouillir et déborder de la casserole. Pas besoin d'attendre un changement à ce niveau, je prendrai l'habitude de surveiller sa cuisson.

       A l'origine de nos expériences : Nos apprentissages d'après des modèles observés.... D'où l'importance des modèles proposés lors de "l'éducation".

       Et je proposerai, surtout après avoir pris en compte la démonstration du Dali Lama, d'insister sur l'enseignement du courage et de la créativité qui sont deux ingrédients indispensables pour ne pas se laisser enfermer dans le cycle d'un Destin récurrent qui ne nous convient pas.

 

       Je ne peux cependant m'empécher de conclure cet article par un questionnement :

        L'humain, malgré la progression de ses performances constatées depuis ses origines, arrive au monde toujours aussi faible et démuni, totalement dépendant de son entourage pour sa survie.

        Comment peut-on, dans ces conditions, évoquer que les Premiers Humains soient arrivés sur terre en l'état de "bébés" et aient survécu ?

 

        Adam et Eve, j'ai du mal à les imaginer tels qu'on me les a présentés, mais moins que des nouveaux-nés accidentellement créés par mutation et capables d'assurer sans soutien leurs exigences élémentaires vitales.

 

       Que cette question ne perturbe pas vos vacances... Elle peut encore attendre sa réponse. Heureusement !

 

        Pensées amicales

        Françoise

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 11:53

Ca commence bien, j'me suis plantée

Quand dans la vie, j'ai débarqué

Une drôle de gare, un drôle de train

Pas une famille... pour baladin

La case départ d'un autre jeu

Colin-maillard, ou trouve qui peut

Le mode d'emploi, la garantie

Y'en avait pas, dans mon colis

 

                               Pourtant je dois reconnaitre

                               Que l'on m'a aidée à naître

                               Car sans ceux qui sont les miens

                               Moi,  je, n'existerais point

 

Si dire je veux, n'est pas facile

Se taire pour mieux, là c'est débile

On fera face sans tout savoir

Pour laisser sa place à l'Espoir

Créer de peu c'est entreprendre

Choisir le jeu, pas en dépendre

Peur d'avancer, ne pas agir

C'est répéter, l'dernier soupir

 

                              Même si je dois reconnaitre

                              Que l'on m'a aidée à naître

                              J'ai le pouvoir des enfants

                              Fragiles autant qu'exigeants

 

Si mes raisons, mes évidences

Sont ma mission, parfois je pense

Est-ce un doux rêve, suis-je éveillée

Impression brève... d'Eternité

Si nos passions sont, quelle chance,

Nos partitions pour l'existence

C'est une Royaume qu'il faut construire

Dieu sera l'homme (la femme aussi) de l'Avenir

 

                              Bien sûr, je dois reconnaitre

                              Que l'on m'a aidée à naître

                              N'empêche que ma Liberté

                              Résulte de ma Volonté

 

                              Pas question que je m'inquiète

                              Des "pourquoi", c'est le "comment"

                              Mon premier pas et ma quête

                              Ma vie est mon instrument

 

                              Ma vie est mon instrument

                              La tienne est mon plus beau chant

                              La tienne est mon plus beau chant

                                        La Votre : Est mon plus beau chant !

 

        Françoise-L.

        Adhérente SACEM

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 07:45

 

Le Début  :    "Tout dragon donne naissance à un Saint Georges qui le mettra à mort"

                                            Khalil Gibran

 

                                           Ce dragon qui se manifeste n'aurait-il pas pour intention de "mettre en mouvement"  (= émotion) ce St Georges qui attend, en chacun de nous, la possibilité de participer au Bonheur Universel (dont le nôtre), à sa manière.

                                            Il fallait bien un dragon pour neutraliser le serpent !!!!

 

  

 

 

La Suite :      "A chacun sa vérité"

 

 

  Françoise-L .                                                                                           

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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 16:47

 - On parle de renforçateur positif quand  il a pour effet d'augmenter la force ou la fréquence d'un comportement par les bénéfices secondaires qu'il procure :

Les compliments et les récompenses augmentent la motivation des sportifs pour l'entrainement

Les récompenses pécuniaires augmentent les performances des vendeurs...

 

- On parle de renforçateur négatif quand il a pour effet de renforcer l'engagement ou la fréquence d'une attitude, par les désagréments auxquels il permet d'échapper.  

"L'angoisse est un renforçateur négatif du comportement d'évitement."

 La maladie est un renforçateur négatif de la demande d'accompagnement 

 

 Le renforçateur, qu'il soit positif ou négatif, sera d'autant plus efficace qu'il interviendra rapidement après le comportement qu'il soutient.

 

        Il est néanmoins tout autant intéressant de constater que lorsqu'un comportement n'est plus accompagné  par le renforçateur qui lui était associé, ou qu'il espérait voir lui être associé, il va diminuer, que ce soit en intensité ou en fréquence, puis il s'éteindra graduellement.

 Se désintéresser des performances de son enfant à l'école est un puissant renforçateur négatif !!!!!

  Ne pas confondre intérêt et jugement (et encore moins identité et comportement)

 

       Ce constat permet de définir des programmes  

          - Soit pour induire des comportements favorables 

          - Soit pour corriger des attitudes nuisibles

 

      La 1ère étape consiste à identifier les renforçateurs en observant les conditions qui sont  réunies

      - Quand nous sommes les plus performants

      - Et aussi Quand nous ne le sommes pas

      - Quand nous choisissons des attitudes que nous estimons regrettables, par la suite.

      - Et aussi Quand nous ne les choisissons pas

Il pourrait être utile d'écrire ces conditions (matérielles, morales...)  afin d'essayer de ne rien oublier, même ce qui ne parait que détails

 

      La 2ème étape consiste à trouver des moyens pour développer les renforçateurs positifs  ou  neutraliser les renforçateurs négatifs

 

       Petit exemple symbolique : Supposons une pendule qui avance : Il est évident qu'il faut régler le mécanisme qui fausse son fonctionnement (renforçateur). Il est tout autant évident qu'il faut aussi la remettre à l'heure.

      Sur le plan médical (organique), le médecin a en charge la remise à l'heure exacte.

 

      Pour conclure, je voudrais m'adresser, plus particulièrement, à ceux qui accompagnent des personnes au front de leurs épreuves :

   L'aide mal gérée peut devenir un renforçateur négatif.

   Qui n'a jamais entendu "L'enfer est parfois pavé de bonnes intentions".

   Manifester de la  sympathie est positif.  "Fusionner", ne l'est pas. 

 

   Il est préférable d'aider l'autre à  découvrir ce qu'il doit connaitre (dont ses propres ressources) pour assurer son autonomie que d'agir à sa place pour lui "éviter" des efforts qu'il est en mesure d'effectuer, même si c'est plus lentement. 

   Et, en particulier, de mettre en évidence qu'il peut élargir le champ de ses croyances (il suffit souvent d'en prendre une ou 2 en défaut) afin d'avoir accès à tout un panel de "possibles" dont justement il a besoin. 

 

       Et Ceci n'est pas vrai qu'en matière d'enseignement.

 

        A bientôt

        Françoise-L

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 10:24

Car qui fait pas : Evite le pire

Et qui dit pas : N'peut pas mentir !

 

      Je ne vous ai pas convaincus ?  Ouf !   Je me suis fait peur !  Enfin, juste un petit peu.

 

      Ce n'était que le début d'une chanson hyper-réaliste que j'ai posée sur mon autre blog (pas les Amis des Poètes) car j'ai décidé aujourd'hui de ne pas prêcher en compagnie exclusive de mes amis convertis.

 

      Ceux qui n'estiment pas nécessaire de travailler triste pour être efficace,

      Ceux qui aimeraient partager en souriant un instant de guitare en ma compagnie (Sur la photo, je joue pour de vrai)

     

      Rendez-vous en RE-CREATION pour les uns, en Récréation pour les autres

           sur http://controledegestion.over-blog.com/article-yaqua-fautcon-recree-resume-ou-estocade-50808123.html

 

      Comme il vous plaira

 

      Amicalement

      Françoise-L.

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 09:16

            Tout d'abord, à l'attention de ceux qui ont tendance à considérer qu'en ne se "mouillant pas" on s'évite l'obligation de savoir nager, autrement dit : qu'en ne prenant pas de responsabilités on s'évite d'être responsable donc potentiellement coupable :

            "Ne pas choisir c'est encore choisir"

             Et dans ce cas on est responsable de tout ce qui est arrivé et que notre choix aurait peut-être pu éviter ou, au moins, nous donner le sentiment que notre intervention n'aurait rien pu changer.(Ce qui n'est pas le cas quand on n'est pas intervenu).  Je préfère constater les limites de mes compétences que le remord de ne pas les avoir employées.

                     Le constat de ces limites peut-être un tremplin à leur développement.  Le remord résultant de l'inaction "choisie" ne donne aucune indication sur notre potentiel

 

Ensuite, à l'attention de ceux qui cultivent l'a-socialisme en croyant protéger leur identité :

              " Pour obtenir une vérité quelconque sur moi, il faut que je passe par l'autre"

                Est-ce à dire que l'opinion de l'autre sur moi prévaut sur l'opinion de moi sur moi ?  Bien sûr que non.

                Je préfèrere traduire par : l'Autre , quel que soit son comportement, me permet de découvrir mes ressources et d'en optimiser l'utilisation afin qu'elles deviennent les bases de mes futurs acquis... Ce qui implique que c'est cet Autre ( la Vie) qui me présente les choix - de façon consciente ou inconscientes - afin  que je ne les évite pas.

 

               L'erreur est aussi un enseignement, en quelque sorte le repêchage quand la réussite n'est pas immédiate.

 

               Je ne partage pas les conclusions de JP SARTRE même si niveau "Observations" je suis souvent d'accord.

               

               Pour tout vous dire,  là où nos avis divergent c'est : Quand il considère que l'homme est seul alors que je suis convaincue qu'il a un partenaire : La Vie.

 

               S'il avait raison, l'homme aurait des devoirs mais aucun droit. Ne pas accomplir ses devoirs n'aurait donc aucun effet sur notre devenir et les 2 observations ci-dessus seraient contradictoires.

               Si j'ai raison, nous avons des droits en corrélation avec les devoirs qui nous reviennent. Et les 2 observations ci-dessus se complètent.

 

               Mon Cher JP, je suis sûre que tu seras ravi, où que tu sois, de constater que l'énoncé que tu avais posé était juste... C'est déjà ça .

               Savoir poser le problème est déjà réussir la 1ère étape.

 

                A bientôt

 

                Françoise -L 

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Présentation

  • : Le blog de Françoise-Louise A - M
  • : Méthode ACC = Apprendre à Choisir la Confiance. Epanouissement personnel et des collectivités où nous intervenons (familiales, sociales, professionnelles)
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