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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 17:37

Hier soir je me suis endormie devant la télé et quand je me suis réveillée commençait une émission tardive :

"Le grand frère" Un "supernanny" destiné aux ados de moins de 18 ans.

 

Dans les 2 situations présentées, la mère, qui élevait seule ses enfants, était totalement dépassée et  ne pouvait plus gérer la communication, donc encore moins tenir le gouvernail du foyer. Anarchie totale à tous points de vue.

 

Le 1er cas (1) : Le père s'était suicidé alors que la petite fille devait avoir près de 5 ans et le garçon près de 3 ans.

A priori c'était le garçon de 17 ans qui posait le plus de problèmes car il passait son temps sur des jeux vidéo et ne sortait de sa chambre que pour se disputer avec sa soeur ou donner des ordres à sa mère.

La soeur, indignée par ce qu'elle estimait la passivité de sa mère, était entrain d'adopter, vis à vis d'elle, un comportement tout autant irrespectueux et agressif que celui de son frère.

La mère cumulait 2 emplois pour subvenir aux besoins du foyer... Et encore la loi sur le "sucrage des allocations" n'est pas encore passée... Parce que le niveau d'absentéïsme du garçon en aurait sûrement généré l'application !!!!

 

Le 2ème cas (2) : La mère divorcée était totalement dominée par sa fille unique de 17 ans qui, elle aussi, n'évoquait pas de se rendre utile mais de se rendre insupportable à sa mère qu'elle arrivait à contraindre même financièrement.

 

 Mais revenons en à la stratégie du "Grand Frère" qui rapporterait moins (sur le plan financier) à l'Etat dans un Etat dissocié de sa population qui en est paradoxalement la raison d'ëtre.

 

        Voici comment a procédé le "Grand Frère" dans les 2 situations évoquées:

 

         1) Dès son arrivée, il a bousculé les enfants concernés, chacun à sa manière :

              - Le garçon (1), en allant le chercher dans sa chambre et en interrompant son activité de jeu inapropriée au moment ( Il était censé l'accueillir avec sa famille).

              - La fille, en se rendant dans sa chambre pour constater le désordre en place, lui demander de ranger et nettoyer et, en l'absence de réaction positive, prendre en vrac les vêtements qui trainaient et les jeter par la fenêtre (dans le jardin) dans un sac poubelle.

 

                On a pu remarquer, dans les 2 cas, la réaction de colère (froide)  provoquée par ces initiatives, chez les protagonistes. Néanmoins cette colère ne s'est pas transformée en tristesse à postériori et un calme relatif a suivi.

                 La chambre est le lieu intime par excellence. Cette intrusion était donc une façon d'affirmer une relation de proximité de plein droit. Le positionnement qui l'installait dans son rôle de grand frère, à la tangente d'un positionnement paternel.

 

                 Ensuite, tout autant avec le 1er qu'avec la 2ème, il a induit (en insistant) l'entrée en dialogue, tout en exprimant de manière à la fois directe et indirecte qu'il avait confiance en leurs capacités de piloter leur vie.

Une  confiance que vraisemblablement eux n'avaient pas, ce qui n'était pas fondé. La preuve : sa confiance à lui.

                 Il parlait rapidement ce qui obligeait ses interlocuteurs à suivre le débit de ses paroles donc à sortir de leur enfermement kynesthésique (sur eux-même), incompatible avec la vie sociale, et à le suivre à l'extérieur, à l'abri de leur propre confusion. 

 

                 2) L'étape suivante était le "retour à la source" de leur attitude, tantôt agressive et tantôt fuyante, attitude réactionnelle d'une personne confrontée à un "ennemi" ayant déjà eu l'occasion de la blesser.

                  Qui était cet "ennemi" au sein du foyer ?  Pourquoi ? Comment ?  

                  L'intention évidente était de permettre à l'adolescent de partager l'aveu de ce qui, suivant sa perception originelle, était un grave préjudice subi que sa mémoire n'arrivait pas à archiver. Donc qui trainait en permanence, sous son regard, à sa portée.

                   Chacun s'est senti autorisé à exprimer  l'évènement traumatisant - le départ du père, dans le 1er cas, et ce qu'elle avait estimé comme un épisode d'abandon de la part de sa mère (mobilisée auprès de la grand-mère très malade) dans le 2ème cas - qu'ils retenaient (A tous les sens du terme) de leur petite enfance.

                  Alors chaque ado a pris conscience que cet évènement du passé pouvait être considéré comme indépendant de la volonté des protagonistes concernés : eux-même, tout autant que leur mère.

                  Il n'y avait pas de coupable, seulement, à leur manière, des proches ayant trop souffert eux-même pour être capables de se soutenir mutuellement. 

                  Cette perception révisée n'en supprimait pas le coté douloureux vécu à l'époque ni les larmes de compassion en pensant à l'enfant blessé d'antan.  Mais comme le rappel d'une douloureuse crise d'appendicite, par exemple, une fois la crise passée, le souvenir de la souffrance n'est plus de la souffrance.

                   En fait, il n'y avait pas d' ennemi, ni hier ni aujourd'hui. Seulement un parent avec lequel la communication n'avait pas pu passer. Une personne que l'on pouvait s'autoriser à aimer sans se dévaloriser et dont on pouvait croire à la réciprocité des sentiments même s'ils étaient aussi maladroitement exprimés par l'un que par l'autre.

 

                   3) Par ailleurs, les mères ont été invitées à rencontrer également une psychologue qui les a aussi aidées à réviser leur perception de la situation traumatisante pour le foyer, à l'époque. Elles n'avaient pas eu les moyens, ou la capacité, de l'éviter.

                       Elles pouvaient donc renoncer à en ressentir une culpabilité rétroactive et aborder le sujet avec les enfants devenus assez matures pour pouvoir comprendre, eventuellement  pardonner, les effets de cette faiblesse du passé. 

                   

                    4) Un rapide feed-back, pour observer leur attitude la plus récente, permettait à ces ados d'admettre qu'il n'y a pas systématiquement de lien de cause à effet entre les sentiments que l'on éprouve et le comportement que l'on adopte vis à vis de l'autre quand on ne sait pas faire autrement.    

     

                   5) Après, pour reconstruire le potentiel "énergétique" et "sociétal" de chacun, il leur a imposé de participer à une tâche contraignante et fatiguante au sein d'une équipe.  Pour la fille, dont le caractère était plus indépendant, ce test permit surtout qu'elle prenne conscience de l'interactivité incontournable de la vie en société.

                    6) Enfin, ayant situé les aspirations de chacun, le Grand Frère a aidé le garçon à devenir apprenti mécanicien -une activité à son gôut et où il se sentait valorisé - quant à la fille, elle a fait un essai concluant d'animatrice auprès de jeunes enfants où elle a également découvert ses propres talents.

 

                      Opérations réussies.

 

                    J'allais oublier : La soeur du garçon, elle aussi a eu l'occasion de rencontrer une soeur étant passée par un chemin équivalent et qui lui a permis de se situer au sein du foyer et d'y reconnaitre l'expression paradoxale de sentiments partagés....

 

                     Ah si "le Chef" (de notre Etat) avait vu ce reportage !

                     Peut-être qu'au lieu d'évoquer de "sucrer les allocs" il envisagerait de proposer le soutien de "Grands Frères" à ces foyers à la dérive.  Ces foyers qui sont nos parents par Alliance... avec la Vie.

                              

                      A bientôt

                      Amicalement

                      Françoise-L

 

                      Nb : La maman de la fille (cas 2) a reconnu auprès de son enfant qu'elle avait sans doute fait une erreur mais qu'aujourd'hui elle ne pouvait pas rectifier un comportement passé.

                               Bien entendu cela n'a pas compromis la réconciliation. Entre parents et enfants, on ne peut s'éviter des erreurs. On est si souvent ensemble. L'enfant a pardonné cette erreur reconnue ainsi que sans doute bien d'autres que l'une et l'autre ont oubliées (archivées) ... mais réciproquement... 

                         Aimer ne rend pas infaillible. Ca se saurait !!!                             

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 07:37

         "L'éloge de la fuite" ne se justifie que lorsqu'elle est consciente : Un choix, une stratégie qui permet de se charger en ressources avant de faire face à ce qui nous suit ...encore et qui s'affaiblit peut-être, ce qui n'est pas certain.

           L'évitement est la fuite réflexe, presque inconsciente, sans s'offrir d'autre alternative possible.

 

          Avoir confiance en soi ne signifie pas se voir le plus fort, en possession de tous les atouts, prêt à gagner avec des flêches contre des canons :  Avoir confiance en soi signifie avoir confiance en notre aptitude à acquérir les ressources qu'il nous faut pour mener à bien notre mission de vie, condition incontournable de notre épanouïssement personnel.

          Avoir confiance en la Vie signifie "savoir" qu'elle nous apportera ce dont nous avons besoin dans une durée compatible avec la réalisation de nos aspirations c'est à dire de nos objectifs les plus authentiques.

 

          Ceci étant, la fuite n'a qu'un temps. Une fois les conditions réunies, quand il ne nous manque plus que l'audace, Faire Face nous permettra soit d'observer que cette ombre qui nous suivait n'était que la nôtre et  que sous le nouvel éclairage elle s'est effacée, soit de rencontrer celui ou celle qui nous suit et de décider si on s'en sépare ou si on avance désormais accompagné... ce qui n'est pas du tout la même chose.

 

A très bientôt

Et toi, qui me suis, je t'invite à m'accompagner ... de tes commentaires ou "comme il te plaira" 

 

Françoise-L.

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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 07:53

        Sur l'article précédent est évoquée, en avant dernière marche de l'escalier qui mène au Bonheur ordinaire :
la " Loi du détachement " que j'ai commentée ainsi :
Loi de la Liberté.  Je considèrerai que chaque instant m'offre à nouveau tous les choix. ...  Je n'agirai pas en fonction de ce que je crains de perdre mais en fonction de ce que je veux optimiser ou obtenir. "Optimiser" car le mot "garder", incompatible avec l'impermanence, est inutilisable.

     Mes expériences récentes me permettent de préciser l'attitude "détachement" quand l'intention essentielle est d'atteindre un objectif au résultat duquel, justement, on est "attaché".    

     Le "détachement" consiste à décider de vivre au mieux ce que l'on doit vivre dans l'instant présent, à faire ce qui nous semble conforme à notre éthique, à accorder notre action à nos intentions, tout en faisant confiance à la Vie pour sa participation incontournable à la réalisation du Résultat. 
     Cela nous permet de laisser notre créativité et notre persévérance s'exprimer sous la protection de notre censeur naturel qui doit repousser les pensées démotivantes diverses ("A quoi ça sert", "Ca va demander trop de temps" etc.) que celles-ci émanent de notre propre production ou soient induites par un entourage qui se veut souvent bienveillant.

     Le détachement c'est convenir que nous ne sommes responsables qu'à hauteur des moyens dont nous disposons actuellement, et de ceux que nous découvrirons en avançant, tout en estimant que ceux-ci seront suffisants pour nous permettre d'assurer notre propre contribution à une réussite réalisée en partenariat avec La Vie.  

     Le détachement offre un esprit serein, et la certitude que "les fruits tiendront les promesses des fleurs" dont on peut apprécier la présence et le parfum pendant la saison (des préparatifs) qui leur est dédiée.

      A bientôt   

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 15:43

    Cet article m'est inspiré de l'ouvrage de Deepack CHOPRA " Les 7 lois spirituelles du succès"

     En fait, le mot succès, tel qu'il est employé par la plupart de mes contemporains, implique : une situation exceptionnelle, l'aboutissement des meilleurs, et, même si les ex-aequo sont acceptés, la notion de compétition.
     Par ailleurs, le succès n'est pas le garant d'un bonheur durable mais d'un bonheur qui a besoin d'être alimenté sans cesse par de nouveaux succès, donc auquel, au delà d'un court instant, manque l'ingrédient "sérénité".

     Quant à "Lois Spirituelles" l'expression exprime un niveau culturel, sur le plan intellectuel, qui ne me semble absolument pas indispensable. 
     D'ailleurs, vous pourrez sans doute constater que ces "lois" vous les suiviez déjà "souvent" tout à fait naturellement, mais sans le  savoir.  

     Alors, me répliquerez-vous, malins comme je vous soupçonne, pourquoi ça ne marche pas ?
     Parce que votre émotivité interfère souvent et cela donne à votre sagesse une attitude en pointillés au lieu de la ligne continue nécessaire à l'harmonie du dessin de votre Vie
     En résumé et en simple, en conscience de ces 7 "Lois", vous pourrez veiller à les appliquer de manière continue et c'est à ce moment là que vous trouverez votre bonheur tellement ordinaire qu'il vous paraitra tout à fait  évident et incontournable.

    Avant d'en venir au fait, de la même manière que j'ai traduit le titre de l'ouvrage de référence, je vous donnerai mon interprétation  de l'identification des 7 Lois, ainsi que ce que j'en ai retenu.
  
L'ouvrage de référence existant en format pocket, vous pourrez vous le procurer pour  un approfondissement plus scientifique, plus exhaustif et plus objectif, que ce résumé subjectif que je vous offre pour partage.
  Libre à vous d'exprimer une interprétation différente, éventuellement complémentaire, par voie de commentaires

   1) "Loi de la pure potentialité"
= Loi de l'Alliance avec la Vie ou de la Communion Universelle :
               Le matin au réveil, en déjeunant, ... je penserai que je suis en communion avec la nature, en alliance avec la conjoncture, et que celle-ci, même si c'est de manière paradoxale (qui semble dérangeante à ma vision limitée), m'est favorable. Je ne jugerai pas le bien-fondé de tel ou tel évènement,  je ne mobiliserai pas mon attention sur le "pourquoi" mais sur le "comment" je l'optimise.

  2) Loi du Don   = Loi de l'hospitalité. Quel que soit l'autre, à chaque rencontre, Je l'accueille et il m'accueille. C'est un moment de joie et de partage.

 3) Loi de Cause à Effet = Loi de l'effet Positif du bon service, la récompense pouvant prendre des formes très éloignées de celles que notre raison aurait su programmer. Je fais du bien à X et j'en reçois d'Y.
L'effet dit négatif étant l'absence d'effet positif... l'indifférence logique de Y.

4) Loi du moindre Effort = Loi de la responsabilité Partagée : Dans toute situation, je reconnaitrai ce qui est de la compétence de la conjoncture et ce qui est de la mienne. Donc je n'essaie pas de tout contrôler et je n'attends pas de disposer de tous les moyens pour entrer en action. J'interviendrai pour la part qui me revient et j'attendrai de la conjoncture l'optimisation (à sa manière) de la part qu'elle a en charge (éventuellement par la mise à disposition des moyens nécessaires au moment opportun).  "Aide-toi et le Ciel t'aidera" 

5) Loi de l'Intention et du Désir = Loi de l'expression écrite de mes Désirs : Afin de les lire quotidiennement avec le sentiment de les partager avec l'univers. En les rédigeant je penserai à ce partage et je veillerai à ce que celui-ci soit tout autant agréable pour l'Univers que pour moi. " Au premier temps est toujours le verbe". 
      
  Je ne serai pas surpris(e) d'être exaucé au-delà des espérances limitées dont j'étais capable

6) Loi du détachement =
Loi de la Liberté.  Je considèrerai que chaque instant m'offre à nouveau tous les choix.
     Si je renouvelle mes engagements c'est qu'ils sont toujours l'expression de ma volonté et j'accorderai à l'autre le même statut. 
     Je n'agirai pas en fonction de ce que je crains de perdre mais en fonction de ce que je veux optimiser ou obtenir.
"Optimiser" car le mot "garder", incompatible avec l'impermanence, est inutilisable.

7) Loi du But de la Vie =
Loi de la Conviction d'avoir une mission de Vie, pour laquelle nous avons des talents spécifiques et de la joie à les manifester. 
Souvent à libérer car "enfermés" pour être "protégés" pendant leur maturité. 
En effet, les premières manifestations de nos "dons" c'est souvent à travers nos "bêtises" d'enfant que nous pouvons les identifier.  Aussi sont-elles à l'origine de leur "mise à l'abri", à l'initiative des "Grands" plus désagréablement surpris qu'admiratifs.. Un abri aussi confortable qu'une prison de luxe.... 
Mais, à présent c'est Nous les grands et, Eux aussi puisqu'ils sont une partie de nous :
Nos goûts, nos talents doivent sortir de l'ombre. Pas étonnant qu'au début la nouvelle clarté les dérange.
C'est comme ouvrir brusquement les volets pour réveiller une personne qui sommeille anesthésiée par l'inactivité.
La joie du jour retrouvé, leur donnera l'élan qui nous propulsera sur la bonne trajectoire, vers la 7ème marche.
Car c'est par eux que nous accèderons au Bonheur "Ordinaire"
au sens de "Récurrent."
   
Comment reconnaitre notre escalier?  "Le Signe
(de la bonne piste) en est la Joie".
réf : "dial avec ange"

     A bientôt

     Françoise

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17 février 2010 3 17 /02 /février /2010 18:29

Il y a 2 jours, Pascale m'a dit : "Nous avons chacun des valises à porter".
J'aurais aimé lui répondre : Il faut ce qu'il faut mais inutile d'emporter, aussi, les étagères. 

En fait, sa remarque a fait écho, dans ma mémoire, à une chanson que j'avais écrite et dont je me suis rappelé le premier couplet en sa présence.
J'ai retrouvé mon texte et je pense qu'il a sa place dans ce blog.
Ainsi, tout comme Pascale, vous pourrez réfléchir (aux 2 sens du terme) au message que je vous propose.

                                                  
A VOS MARQUES

QUE TON PASSE
NE SOIT QUE L'ALPHABET
DE L'ECRIVAIN      
et que
TES SOUVENIRS
NE SOIENT QUE LES SOUPIRS
 DU MUSICIEN
                   ON CHOISIT LA MAISON
                   SANS VOIR LES FONDATIONS, 
                   FAUT-IL LE RAPPELER .
                   LE VALET PERFORMANT
                   SE FERA TRANSPARENT
                    A L'HEURE DU BANQUET.
                              CICATRICES DE L'AME, CICATRICES DU CORPS
                              ECLAIREZ LE VOYAGE    mais 
                                                         VOTRE PLACE EST DEHORS

DONNE AU PASSE
LE SENS DE L'ALPHABET
POUR L'ECRIVAIN   
et à
TES SOUVENIRS,
LA PLACE DES SOUPIRS,
DU MUSICIEN
                    LE BIBERON BACLE
                    N'A PLUS GRAND INTERET,
                    TES GOUTS SONT DIFFERENTS.
                    LE JOUET FRACASSE
                    PAR UN PERE ENERVE
                    N'ETAIT QU'UN ACCIDENT.
                               CICATRICES DE L'AME, CICATRICES DU CORPS
                                PASSEZ PAR LES NUAGES   car   
                                                            CA BRULE UN PEU TROP FORT

LAISSE AU PASSE,
TON PREMIER ALPHABET,
IL EST LE SIEN     
laiss'
A L'AVENIR
TES RAISONS DE LANGUIR
D'ETRE A DEMAIN
                   TON RENDEZ-VOUS URGENT 
                    EST AVEC LE PRESENT
                    UN ROI CA N'ATTEND PAS
                    TU SUPPLIERAIS EN VAIN
                     IL TE CRIERAIT DE LOIN
                     A LA PROCHAINE FOIS
                                 CICATRICES DE L'AME, CICATRICES DU CORPS
                                 POUR MARQUER NOS BAGAGES, TANT QU'ON AVANCE ENCORE

                                  CICATRICES DE L'AME, CICATRICES DU CORPS
                                  S'EFFACENT DU VISAGE - tout(es) -
                                                             DE CELUI QUI S'ENDORT

          Françoise-L.

           SACEM. Composé et proposé pour
          L' atelier d'auteur de Claude LEMESLE -  Thème : Replay, SVP.
          Décembre 1999 (et c'est toujours vrai)  

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 11:52
    Chers Amis,

    Vous attendez encore l'édition de l'ouvrage que j'ai rédigé sous le titre : Méthode ACC ou Apprendre à Choisir la Confiance.

    Un peu de patience car si mon objectif initial était axé sur le bien-être de l'individu à travers la réalisation de ses aspirations, une fois celles-ci identifiées, acceptées, aimées et servies, je découvre aujourd'hui (Alliance avec la Vie) que ce paramètre (Confiance) a été mis en évidence aussi par des Etudiants qui feront partie des futurs managers... Je crois que l'on peut se réjouïr de ce constat... Reste plus qu'A... Apprendre.

    En effet, enfants nous avons eu l'occasion de "faire confiance" à des grands puisque c'est en modélisant leurs comportements que nous avons appris à marcher, par exemple, puis à retenir pour vrais les enseignements qui nous étaient prodigués.
    Que s'est-il donc passé pour que notre attitude instinctive devienne si souvent "méfiance" ? (voir statistiques)
    Puis que cette méfiance devienne souvent le prétexte d'actions agressives, à leur manière, provoquant la méfiance de l'autre avec réactions en chaine
    Evidemment la diffusion de l'information n'est pas neutre. De plus elle ne véhicule pas les nouvelles en fonction de leur importance ou fréquence relative... Or nous ne pouvons retenir que ce qui nous est présenté...
    Les actions généreuses sont souvent discrêtes. ( A tous les sens du terme).
    Les actions inquiétantes sont par contre fortement médiatisées car elles ont un impact émotionnel plus élevé dans la mesure où elles ont pour support la peur qui, après l'amour, est le meilleur capteur d'attention.

    Pourtant comme vous l'exprimera l'excellente mini-conférence à laquelle vous aurez accès, d'un clic, nous ne pourrons pas continuer ainsi car la méfiance est un poison économique, une voie seule issue : fatale.

    Une précision toutefois : Ne pas confondre méfiance et contrôle. Un peu d'humilité siouplait.
    Nous, humains, avons l'extrême privilège d'être imparfaits et d'en être conscients ce qui nous permet d'évoluer, de progresser et de nous en réjouïr.  Toutefois, le revers de cette sublime médaille c'est que nous savons que celui qui agit ne peut éviter toutes les occasions d'erreurs qui passent à sa portée.
     Le contrôle est encore la procédure la plus fiable pour limiter les effets de nos initiatives mal choisies ou mal gérées.
     Celui qui est confiant ne craint pas d'être contrôlé, au contraire. Cela lui permet une plus grande liberté d'intervention (il y a un filet). Il n'a pas le sentiment d'être "jugé" mais que c'est l'action qui est "sécurisée". 
      En robotique (là où je suis bonne) même à moi cela m'apparait comme une évidence.  Alors  !!!

       Mais pour en revenir au sujet de cet article, je remercie Julien BONNEL d'avoir éveillé mon attention et, par récurrence, la vôtre, grâce à la vidéo ci-dessous que j'ai découverte sur son blog, encore une fois, d'une richesse exceptionnelle. "Encore une fois" et "exceptionnelle" c'est sans doute paradoxal... qu'importe."
       L'observation ne peut qu'avoir raison de la syntaxe. La preuve :

http://www.jbonnel.com/article-tribune-libre-10-decouverte-des-conferences-ernest-44080452-comments.html#c

       Si enthousiasmés par l'initiative des étudiants de l'ENS (Ecole Normale Supérieure) vous poursuivez votre voyage inter-blog et découvrez d'autres interviews, je pense que vous ne serez pas déçus.
      

       Françoise-L.
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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 14:37

Voici un excellent article - à mon avis - découvert sur la revue GUERIRde David Servan Schneider... (médecin, chercheur en biologie et malade guéri)

par David Servan-Schreiber Dernière modification 29/01/2010 10:47

http://www.guerir.org/Members/david_servan_schreiber/infos   

 

"Aucun stress n’est plus violent pour un être humain que d’être rejeté et isolé du groupe.
       On remarquera l'importance du phénomène "rejet" ou  "abandon" qui donne à la solitude imposée un caractère "d'agression" et même, si c'est récurrent, d'agressions répétitives désignées "harcèlement".
       Visiblement, c’est vrai aussi pour les rats.  Une nouvelle étude – sur des rats – montre que l’isolement peut accélérer la croissance du cancer du sein. A l’inverse, cela veut aussi dire que le fait de rester relié aux autres peut la ralentir.


Chez les humains, on sait de fait que l’isolement social est un risque majeur pour la santé, plus grave, par exemple, que le fait de fumer.
Et l’isolement est sans doute un facteur plus important que « le stress » en soi. 
Une étude australienne avait montré il y a quelques années, que :

-          les femmes ayant vécu un stress majeur n’avaient pas de risque plus élevé que la moyenne de faire un cancer du sein dans les années qui suivent.

-          Les femmes qui n’avaient pas de relation intime, que ce soit la présence d’un partenaire ou simplement le lien avec des ami(e)s, n’étaient pas, elles non plus, plus à risque.

-          Mais les femmes ayant vécu un stress majeur  ET qui n’avaient aucun soutien émotionnel dans leur vie avaient, elles, 9,5 fois plus de risque d’être diagnostiquées avec un cancer du sein.  


Et dans une autre étude, américaine cette fois, que j’ai déjà citée dans ce blog, des infirmières qui ont été soignées pour un cancer du sein avaient quatre fois moins de risque de mourir de leur cancer pendant la durée d’observation de l’étude si elles avaient « au moins un ou deux amis sur qui compter » (Dans cette étude, le fait d’avoir ou non un mari n’avait aucun effet sur la survie… seuls les amis, souvent des amies, faisaient la différence.)  

 
Il faut pour cela apprendre à demander° un peu d’aide aux personnes autour de nous…

Et, surtout, il faut veiller à ne pas rester isolé.

Lorsque notre cœur et notre corps se sentent reliés aux autres, ils stimulent notre capacité à mieux résister à la maladie. »

 

Cette observation concerne aussi le réconfort et le soutien que l’on peut apporter à une personne en épreuve santé simplement en l’entourant et en dialoguant avec elle.
En dialoguant, pas seulement en restant à son écoute car il convient d'établir une relation amicale, pas un combiné "victime-sauveur" qui peut avoir l'effet contraire, les 2 partenaires amplifiant leur positionnement relatif.
 
°Apprendre à demander" : Ce n'est pas aussi simple que ça en a l'air... Cela nécessite de :
     - Mettre en évidence son affaiblissement soit-il ponctuel (on apprend plutôt à mettre en avant ses propres atoûts)
     - Avoir confiance en l'Autre, en soi, en la relation qui nous rapproche
     - Découvrir en notre demande un intérêt réciproque !!!
       
A l'époque, les pauvres, qui demandaient des secours à leurs bienfaiteurs, voyaient comme intérêt réciproque de leur permettre d'avoir accès au Paradis, en fin de vie.
        Aujourd'hui, il nous faut trouver d'autres raisons -si on peut dire- 

 Il est sans doute plus facile d'observer des femmes que des hommes moins enclins à se confier et à croire aux interactions entre les pathologies et le bien-être psychologique ...
Ce n'est pas une généralisation mais une observation des effectifs relatifs lors des conférences auxquelles j'ai pu assister et qui évoquaient ces sujets... Même si au niveau des conférenciers les quotas s'avéraient équilibrés.

Je pense qu'il est cependant possible d'extrapoler le phénomène évoqué ci-dessus afin de considérer que la combinaison Stress-Solitude a aussi une influence sur d'autres pathologies et sur la population masculine tout autant que féminine. 

Françoise-L.
 
BIBLIOGRAPHIE

 

1.    Hermes, G., et al., Social isolation dysregulates endocrine and behavioral stress while increasing malignant burden of spontaneous mammary tumors. Proc Natl Acad Sci U S A, 2009. 106 (52): p. 22393-22398
2.    Price, M.A., et al., The role of psychosocial factors in the development of breast carcinoma: Part II. Life event stressors, social support, defense style, and emotional control and their interactions. Cancer, 2001. 91(4): p. 686-97.
3.    Kroenke, C.H., et al., Social networks, social support, and survival after breast cancer diagnosis.
Journal of Clinical Oncology, 2006. 24(7): p. 1105-11.

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 10:00
Voici une "applicationnette" de l'interdépendance, que ce soit au niveau de l'esprit ou de la matière.

Par l'intermédiaire d'amis j'ai eu connaissance d'un mouvement économico-solidaire appelé SEL.
Trouvant cette initiative très intéressante, j'ai eu l'intention d'écrire un article sur mon blog controledegestion
quand une phrase attibuée au Christ m'est revenue en mémoire :
   "Vous êtes le Sel de la Terre".
     Que l'on soit chrétien ou non, les citations qui franchissent "les temps", et dont la version directe n'est pas compréhensible, me paraissent des enseignements de caractère universel.

    Revenons-en à cette affirmation.
            Les apôtresalias ceux dont la mission était de guider les individus vers leur épanouissement spirituel - ingrédient que nous savons indispensable pour avancer joyeusement dans la vie (la nôtre et celle de notre entourage)  -
devaient être le "Sel de la Terre"
   Quelles sont les vertus du sel ?
   -  Il donne aux aliments leur goût... à condition d'être utilisé à sa juste dose.
           traduction :  
Favoriser l'expression de l'identité qui donne aux individus leur valeur intrinsèque et unique.
  - 
Il n'est jamais consommé pour lui-même
           traduction :  
Sa finalité est d'évoluer en union avec les autres, sa propre valeur ne pouvant apparaitre qu'à travers l'optimisation de la valeur de son entourage
-   A forte concentration il permet la conservation ou la comestibilité de certains mets dont il constitue un mode de préparation.
          traduction :   Si une situation risque de "pourrir"  ou si certaines orientations sont des "nourritures" non comestibles en l'état, l'intervention doit être intensive car elle
n'est plus accompagnement mais  intervention directe en opposition avec la tendance destructrice.

        On pourrait sans doute trouver d'autres caractéristiques spécifiques au sel, qui est d'ailleurs à l'origine du mot "salaire" car, denrée rare et précieuse dans les temps anciens,  il avait été utilisé pour rémunérer les soldats...

        Je vous laisse le soin, à travers vos commentaires, d'enrichir cet article de vos interprétations.
        J'ai retenu quant à moi, que la relation d'aide n'est pas un une action en substitution ( je pense pour toi, ou je décide pour toi) mais une intervention à effet miroir, ou éclairage, des richesses de celui qui ne les retrouve plus au sein de son identité.
         Néanmoins, si une action en conservation s'impose (identité qui s'autodétruit), elle nécessite l'intervention en tant que "autre" de celui qui apporte son soutien.
         
          A bientôt
         
Françoise-L.
  Référence de l'article rédigé sur le SEL, association solidaire nommée en début d'article :
   http://controledegestion.over-blog.com/article-les-sel-s-utopie-ou-alternative-societale-41150165.html
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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 16:32

"Le mot « autorité » vient du mot latin « augere » : faire grandir, augmenter". 
L’autorité a donc pour effet d'aider à "grandir" ceux sur lesquels elle s'exerce,  que ce soit en tant que tuteur ou en tant que "nourriture" appropriée.

L’autorité et le Pouvoir

L’autorité est en fait un pouvoir identitaire. Il implique  : l’adhésion, la confiance, le désir de faire avec, l'acceptation des efforts demandés dans un esprit de partenariat élargi.

C’est l’autorité qui mobilise l'énergie des acteurs à son service.
L'inverse aboutit soit à l'inertie soit à un pouvoir appelé autoritarisme ou tyrannie. 
Contre cette force se mobilise alors l'énergie, de ceux qui ont le sentiment de la subir, soit  pour lui résister soit pour la combattre.
"Commander", c’est faire faire en donnant des "instructions" plus que des ordres. 
Sans adéquation entre la demande formulée par le "décideur" et les besoins reconnus par les exécutants,  nous ne sommes plus dans un contexte organisé mais dans l’arbitraire.
L’arbitraire est l'expression de la volonté propre de certains au détriment du bien de Tous et du TOUT, donc au détriment d'une construction viable.

Celui qui prend comme principe de gouvernement de choisir ses assistants plus en fonction de leur caractère docile et dépendant qu'en considération de leurs compétences intrinsèques court à l'échec.
« Malheur à la cité dont le roi est un enfant » 

En effet, la conciliation productive nait de la confrontation des opinions qui permettent une vision élargie des problématiques, le choix demeurant finalement à la charge de celui qui assumera l'essentiel de la responsabilité des conséquences de celui-ci.
L’autorité est donc le garant de l’unité du groupe qu’elle dirige vers des objectifs communs.
Par le partage de l'information, elle met en évidence la relation qui existe entre les moyens mis en oeuvre et le but à atteindre, chacun à son niveau.   

La justice
C’est la "vertu" nécessaire (même si pas toujours suffisante) à une relation durable.                                                         
La compétence elle-même est exprimée sous cette forme.
On notera toutefois que le mot "injuste" est plus souvent utilisé pour exprimer ce qui manque d'équité (attitude supposée consciente et préméditée) que ce qui est faux (erreur éventuellement excusable).

La clarté est le corollaire de la justice.
Même si la flexibilité est une qualité, car elle permet de s'adapter aux imprévus, il est préférable de définir précisément les attributions de chacun et, avec son accord, les objectifs qui lui sont proposés.
La clarté doit être dans les règlements comme dans les définitions de fonctions et elle doit être dans les situations exposées, d'autant plus précisément que la marge de manoeuvre laissée à l'exécutant est faible.
Au travail : Un assistant doit savoir de qui il dépend et à qui il doit rendre compte.
En famille ou à l'Ecole, l'enfant doit en être aussi informé.
Le plus souvent, ce qui va s'en dire ne va que mieux en étant (bien) dit 

Les relations personnelles 
Lorsqu’un chef d'entreprise  ne se sent pas concerné par les questions et problèmes importants des salariés, lorsqu’il préfère rester dans l'ignorance de leurs épreuves, son charisme, support de son autorité personnelle, diminue.
L’obéissance est rendue indifférente, puis difficile, puis vraiment pénible au fur et à mesure que l'individu a le sentiment d'évoluer, pour la plus grande partie de son temps, dans la solitude et l’incompréhension.
Même si ses soucis n'ont pas leur source exclusivement sur le lieu de travail.
L'être humain ne peut laisser devant la porte d'entrée de son bureau la partie de lui-même qui le freine et l'agresse en parasitant ses pensées à l'improviste.
Ce qui est vrai pour le chef d'entreprise est vrai aussi dans le contexte familial.
Les parents doivent être attentifs à la Joie de vivre de leurs enfants et ne pas considérer qu'une contrariété, déprime ou tristesse, soit-elle ponctuelle, peut être ignorée sous prétexte qu'aucune cause grave - de leur propre avis- ne semble la justifier.
Le manque de communication laisse une empreinte, parfois une cicatrice, souvent difficile à effacer.

Contrôles et sanctions :
Voici déjà le texte que j'ai pu consulter sur ce sujet et qui malgré son ancienneté demeure toujours, sur le plan du fonds, d'actualité :
"Contrôle et sanctions permettent de faire respecter objectivement l’ordre en évitant la contrainte.
Psychologiquement, c’est en même temps un des plus puissants excitants au travail et au travail bien fait.
Tout subordonné, y compris parmi les plus hauts placés dans la hiérarchie, est sensible au contrôle, quand celui-ci est bien fait. Car la part de contrainte qu’il y a dans une "surveillance" faite intelligemment est beaucoup moins pesante que n’est agréable le fait que le travail est connu et apprécié.
Le contrôle n’est agaçant que lorsqu’il s’applique à l’exécution du travail en cours, car personne n’aime avoir quelqu’un sur son dos pendant qu’il fait ce qu’il a à faire.
La sanction est acceptée quand elle s'avère l’expression d’un jugement éclairé sur le travail exécuté."
L’absence ou l’insuffisance de contrôle et de sanction ne sont pas seulement une "prime" au mauvais travail,
c’est en quelque sorte l’expression du manque d’intérêt porté à l'exécutant."

Rien n’est plus décourageant et déprimant que d’avoir l’impression que l’on est physiquement transparent.
Les moteurs de la motivation et du dynamisme sont bien
la reconnaissance et la sympathie éprouvées et inspirées.
L'autorité ne s'exerce pas qu'au travail. 
Dans tous les actes de la vie quotidienne et dans toute communication on la retrouve.
Elle porte alors le nom de "respect". 
En effet, respecter l'autre c'est être à son écoute quand il a besoin d'être entendu, lui donner notre réponse ou notre propre interprétation, quand il l'attend,
ne pas confondre la qualité de ce qu'il FAIT avec la qualité de ce qu'il EST.
Son identité, comme toute identité, dont la nôtre, nul n'a la capacité de la mesurer par référence à une échelle de valeurs dont nous ne pouvons voir qu'une partie des barreaux et dont nous sommes incapables de situer tout autant la base que le sommet. (Ca me rappelle un peu l'échelle de Jacob)
 
     Pour les croyants, elle est l'élément sacré de notre personnalité
      Pour les agnostiques, elle est la particule élémentaire qui nous relie, le maillon irremplaçable dans la chaine que constitue l'humanité.     

      Cet article m'a été inspiré par la lecture d'un manuel d'une autre époque... que j'ai juste un peu dépoussiéré.
      Que l'auteur me pardonne d'avoir oublié son nom.

       Françoise -L.

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27 novembre 2009 5 27 /11 /novembre /2009 07:22
                                 Récréation-Démonstration sous forme d'histoire VRAIE.

Cher lecteur,
Si tu me connais déjà à travers le blog des Amis des Poètes, tu sais que ma récréation préférée, aux effets de "méditation réussie", pour ceux qui se ressourcent ainsi, (ma frangine dixit)  est d'être épisodiquement :
     
   Auteur-Compositeur et tout autant Interprête des Chansons que j'aurais aimé avoir écrites.
    
   Si tu ne me connaissais pas encore : C'est fait.

Tu sais aussi, ou tu apprends, qu'actuellement des occupations prioritaires limitent ces occasions réjouissantes.

Or, début Octobre, je suis informée qu'un petit groupe de chant se constitue, le mardi soir (youpi!) et qu'une audition est prévue vers 17h - à l'autre bout de la ville - pour sélectionner les participants.
Je précise que je serai en retard... J'ai dépassé la marge de manoeuvre que j'estimais nécessaire.
              Et devinez ce qu'il arriva : Le professeur était parta quand j'arriva.

            
  Heureusement, il y avait sur place une personne que je connaissais et qui dit à la responsable d'atelier que normalement ma candidature ne devrait pas poser de problème.
Au bénéfice du doute j'ai donc été invitée à participer à la 1ère séance, la décision devant être prise à l'occasion.

             Sur ce, ma guitare en bandoulière, je repartis ... en métro.   Destination : Dernier arrêt.
 ( Depuis, je me rends sur place en voiture, car je ne te dis pas la marche entre la station et le lieu de la rencontre)
       Alors, en hiver et à 21h.....

          
  J'arrive donc sur le quai et j'attends...
            J'observe alors un drôle de couple : Lui, non voyant, avec sa canne blanche. Elle, bien voyante, qui le conduit jusqu'à l'accès au quai où il pourra reconnaitre le sens à suivre pour arriver à l'entrée du métro quand celui-ci arrivera.
           
Quand Madame est repartie, je me suis approchée de Monsieur et lui ai proposé mon accompagnement, ce qu'il a accepté volontiers.
            Attends, attends. Je n'ai pas fini ma B.A.
            Je lui ai demandé à quelle station il devait sortir et je lui ai servi de guide jusqu'à la sortie de la station car au-delà c'était son quartier (ouf!)
             C'était un créneau où j'avais prévu de m'accompagner (à la guitare). A la place, je l'ai accompagné.

             A présent, assieds-toi et accroche-toi aux accoudoirs de ton fauteuil ou à ton clavier.

     Le mardi suivant, j'ai effectivement intégré le groupe de chant qui me convient très bien et réciproquement.
     Le prof, et animateur, du groupe, est Non Voyant.
   
  Je n'aurais pu le rencontrer sur le quai de ce métro car il est accompagné pour ses trajets.
Je n'aurais pu l'imaginer (pourtant en ce domaine j'ai des stocks) car, avant les cours, on avait communiqué par mails.

Cette histoire date de début Octobre. C'est cependant en discutant avec une amie, hier, que j'ai fait le rapprochement que je vous offre.
     Depuis, j'ai repris le métro.
    Avant, je ne compte pas le nombre de fois que j'avais eu l'occasion de le prendre. 
    Je n'ai pas eu d'autre opportunité de renouveller ma B.A.

     Alors : Coincidence ? Test ? Récompense ?
     Je n'ai pas de certitude quant à la réponse. 
     Néanmoins, je ne peux  éviter l'existence de la question que je vous offre en partage (qui multiplie) 

      A bientôt

     Françoise-L
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  • : Le blog de Françoise-Louise A - M
  • : Méthode ACC = Apprendre à Choisir la Confiance. Epanouissement personnel et des collectivités où nous intervenons (familiales, sociales, professionnelles)
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