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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 16:21
  De plus en plus, que ce soit dans le domaine spirituel, ou dans ceux plus facilement identifiables de la physique et de la médecine, il est reconnu que notre mémoire cellullaire est le lieu de stockage des références que nous avons acquises de façon plus ou moins consciente.
          En fonction des programmes que nous avons ainsi recensés, et en particulier des filtres qu'ils contiennent (penser aux filtres parentaux... on n'en n'est pas si loin) nous retenons sélectivement les informations qui nous parviennent, c'est à dire de façon incomplète ou subjective.
         Ces perceptions  motivent nos ressentis, ou émotions, et les comportements qui en résultent avec, par voie de conséquences, les situations dans lesquelles nous nous re-trouvons.
         Il est évident qu'à réactions répétées, résultats répétitifs.

         Ces résultats rejoignent les précédents déjà en mémoire ce qui conforte l'impression de fiabilité des références originelles et des filtres utilisés.
        Vu de l'extérieur (de notre mémoire) on peut alors constater que nous sommes systématiquement confrontés à des problématiques équivalentes COMME S'il nous fallait "redoubler" tant que nous n'aurons pas compris la leçon nous permettant de passer à autre chose.
       Du COMME SI à PARCE QUE il y a un gouffre sur lequel certains n'hésitent pas à poser un pont qui devient une prison pour ceux qui ne peuvent que circuler d'une borne à l'autre.

       En fait, que contient notre mémoire cellulaire ?  Des ressentis (car évidemment, on ne peut y stocker des évènements) ayant leur origine tout autant dans notre propre parcours de vie, que dans celui de nos ancêtre, que dans celui de la mémoire collective du milieu culturel dans lequel nous sommes nés.
(Penser au racisme, au fanatisme... ce ne sont pas des acquis par expériences personnelles... à l'origine) 
      
      Ceux qui croient pouvoir faire le ménage en ne ciblant que les souvenirs de l'individu seraient du genre à balayer autour des meubles et des tapis et croire que l'atmosphère est assainie.
       Croyez-vous que la prochaine épreuve du même style que les précédentes leur fera reconnaitre leur erreur de stratégie. Que nenni.
        Ils ont aussi leurs filtres pour rejeter cette évidence. Le ménage n'est pas fini. Il faut plus de temps ...  Et souvent ils sont sincères. Ils ne partagent que leur croyance même si, ce faisant, involontairement ils manipulent leur interlocuteur.

        J'ai juste tenté de vous convaincre que pour nettoyer puis entretenir notre mémoire cellulaire (surtout pas l'effacer), afin qu'elle ne soit plus polluée et chargée de programmes aux filtres handicapants, il faut procéder comme pour nettoyer et entretenir un sol.
        Vous constatez que vous vous retrouvez sans arrêt dans des situations équivalentes désagréables ? 
        Acceptez d'évoquer l'hypothèse que vos comportements, qui résultent de vos émotions, elles mêmes alimentées à la source de votre mémoire cellulaire, en sont la cause.
        Que vous en soyez responsables ou non. Si vous vous faites renverser par une voiture, le fait d'avoir eu raison ou tort, ne sera pas d'un grand réconfort.

        Sur la base de ce constat, convenez que l'important n'est pas de cerner l'origine des taches qui s'étalent ça et là sur votre sol mais de trouver la lessive qui saura lui redonner la propreté qu'il mérite.
        Cette "lessive" n'effacera pas vos souvenirs qui sont en fait les caractéristiques du matériau qui constitue le socle de votre identité. Au contraire. 
       Elle les libèrera des croyances dans lesquelles certains sont enveloppés, quand celles-ci ne sont pas ornements mais emballages de pacotille qui vous en cachent la beauté et la valeur. 

       Evidemment, ce produit d'entretien n'est pas en vente libre dans les drogueries, pas plus que dans les pharmacies.
      Vous devez le fabriquer vous-même et je ne peux vous donner que des pistes de mode d'emploi car on ne traite pas le parquet comme le carrelage ni la moquette.
Vous en conviendrez, d'ici je ne peux vous aider à en déterminer la nature plus précisément.

      Par contre, je peux vous donner un exemple qui vous expliquera comment on peut priver un filtre de son pouvoir tout simplement en découvrant un autre filtre qui lui est dominant :
      Vous avez découvert un restaurant où le midi le plat du jour est gouteux et pas cher. 
       Le filtre "bon et pas cher" vous incite à le fréquenter.
       Mais votre meilleur ami (à qui vous faites confiance) vous dit qu'il a eu l'occasion de voir la cuisine et que celle-ci est sale.
       Le filtre "propreté" modifiera votre comportement. Il est dominant par rapport au filtre initial.


       Je vous propose un super-filtre dominant si vous l'adoptez : "Confiance en La vie" qui ne peut être que notre partenaire.
       A ce moment, quand une situation, que vous ressentez comme désagréable, se présente : 
       Evoquez que cette manifestation de la conjoncture est une initiative de votre partenaire La Vie et acceptez de ne pas comprendre immédiatement pourquoi c'est une opportunité pour vous. 
      Si vous êtes en colère, laissez s'exprimer ce ressenti pour vous en débarrasser et éviter l'effet "cocotte minute" (il est souvent indirectement dirigé contre vous et vos insuffisances du moment) puis questionnez-vous ainsi :
"Comment puis-je m'en servir pour optimiser ce qui peut l'être".
      Vous ne pouvez pas ne pas trouver car votre alliée ne surestime pas vos compétences, elle.
      A titre d'encouragement à votre attention, dîtes : "Alliance avec la Vie" et "Action !"
      Il est fort probable que vous découvrirez bientôt le 1er pourquoi, puis le 2ème ... 
      L'expression de votre reconnaissance sera la confiance que vous manifesterez désormais, plus spontanément, la prochaine fois et l'orientation joyeuse de votre trajectoire de Vie.

      Pour conclure, cette observation encourageante : Notre épanouissement personnel fait partie de notre Programme Identitaire. Orientons-nous vers ce qui nous plait car c'est notre carte du monde, celle où nous saurons interpréter les repères nous permettant d'avancer dans la direction favorable à notre pas.

      A bientôt
      Françoise-L
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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 15:16

Du cas le plus léger (perte d'un objet aimé) , en passant par des cas plus graves (perte de croyances ressources -doute de soi...-)  ou séparations (divorce, licenciement, retraite non désirée-) au plus lourd (perte d'un être cher).

On remarquera cependant, systématiquement, la succession de 3 phases dont les durées seront plus ou moins longues et difficiles à vivre, en fonction de la nature plus ou moins agressive de l'épreuve.

La 1ère étape est l'émotion ressentie qui  semble poursuivre ce chemin :
  Incrédulité -  colère -  (Déni) perte de repères -
  Etre entouré permet d'accéder plus rapidement au 2ème palier désagréable mais inévitable.
  Si vous ne connaissez personne assez bien, rencontrez votre médecin , téléphonez à SOS amitié, rendez-vous dans un lieu de culte si vous avez pratiqué un jour,  ...

La 2ème étape : Lucidité ou
prise de conscience du changement
                      Tristesse - rancœurs (colères inexprimées)

                      Désorganisation (succession anarchique de ressentis s'accompagnant d'actions désordonnées)
                      Sentiment de vulnérabilité ou (et) de dévalorisation de soi ou du contexte dans lequel on évolue.
Ici encore, un soutien affectif et (ou) psychologique, permet de sortir de la confusion qui précède l'établissement de nouveaux repères qui nous permettront d'aborder la nouvelle trajectoire  devenue la poursuite de l'ancienne. 
                             
La 3ème étapeOn se réconcilie avec soi-même.                           
                      On cesse de tourner en rond. On découvre la voie non interdite qui nous permet de ne plus être prisonnier du rond point aux allures de labyrinthe qui s'était présenté brusquement sur notre chemin.
                     On accepte de reconnaitre le changement et de lui donner sa chance.
                     On découvre la volonté de construire autre chose, ou autrement, car on a acquis une autre perception des handicaps et des opportunités, des valeurs à soutenir et de la validité de nos croyances antérieures qui ne résistent parfois pas aux certitudes acquises.
                     On est en paix avec l'état passé, la nouvelle situation ou la personne qui nous a quitté. 
                     On installe le passé dans notre mémoire et son souvenir devient un lien positif de moins en moins douloureux, même joyeux pour n'en devenir que plus fidèle.
                     On se fixe des objectifs conformes à nos nouvelles aspirations.

      Mais comment gérer sa souffrance pendant le temps nécessaire qui mène de la 1ère étape à la 3ème ?

      - Tout d'abord, s'autoriser à faire appel à des moyens médicamenteux, sur prescription médicale,  pour diminuer sa souffrance, éventuellement la neutraliser ponctuellement, comme on trouve normal de prendre des médicaments anti-douleur quand on souffre physiquement, le temps nécessaire pour que les soins (ici le temps) aient fait leur effet.
 Il n'y a pas de mérite à souffrir quand la douleur ne sert personne (ce n'était pas le cas des résistants)

     - S' autoriser à pleurer quand on en ressent le besoin mais en s'attachant à prendre un verre d'eau après les larmes si possible 

     - Choisir 3 moments de la journée pour respirer et souffler à fond 2 ou 3 fois, dès que possible à heures approximativement fixes.

    - Faire appel à un ami tout autant invisible qu'intime (un être que vous avez admiré ou que vous avez aimé ou un ange que vous appelerez gardien ...) qui n'est plus de ce côté de la vie mais auquel vous pouvez vous adresser sans tristesse, et à qui vous confierez le pilotage de votre quotidien (actions basiques incontournables) chaque fois que vous en éprouverez le besoin.
 
   - Facultatif mais conseillé : Penser 1 fois par jour à un conte de votre enfance, ou à une contine, et laisser votre intuition décoder le message qu'il vous offre ce jour là.

    Ne pas confondre toutefois une séparation définitive avec un combat, aussi difficile soit-il.
    Une séparation est la case départ d'un nouveau parcours.
    Un combat c'est l'occasion de conforter son positionnement ou son repositionnement actuel.
    Dans un cas comme dans l'autre, votre choix peut être ponctuellement pause ou prise de distance mais ne doit en aucun cas être renoncement. 
    Dans les moments difficiles, même sans comprendre parfaitement l'intérêt de cette devise, prononcez simplement :
    "Mon choix est Affirmation, pas Renoncement"
Peu à peu votre créativité retrouvée vous en fera découvrir le sens.

    Cordialement
     Françoise-L.

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 10:09
Bonjour,

Il m'a paru interessant de vous offrir en partage le témoignage d'une
expérience récente qui expose comment le corps s'avère le fidèle partenaire de l'esprit et réciproquement.

Une de mes soeurs avait prévu un "regroupement familial" de 3 jours dans un appartement dont elle est propriétaire, à la Montagne. Une occasion de réunir (ce qui n'est pas si fréquent) ma mère et ses 3 filles.

Etant donné que je suis assez peu disponible car très mobilisée par ma fille et mes petits enfants, d'une part, mes horaires de travail et responsabilités sociales d'autre part, j'avais donné mon accord, sous réserves.
Evidemment, ma mère, surtout, et mes deux soeurs, juste après, espéraient que rien ne s'opposerait à cette prévision.


Or, dans cette semaine, un évènement incontournable me mobilisa sur une matinée que je comptais libre, j'avais commencé des travaux dans mon domicile que j'aurais bien aimé avancer pendant le week-end car ils étaient restés plus en plan que prévu, et 2 de mes petits enfants nous ont joué, en début de semaine : 2 soirées inévitables aux urgences pour des bobos impromptus.
Le mercredi,  j'avais l'impression d'avoir déjà toutes les bonnes raisons du monde pour renoncer à ce voyage.
Ma mère et mes soeurs, bien que déçues, m'ont exprimé leur compréhension en me disant que je pouvais changer d'avis jusqu'au moment du départ.
Première impression : soulagement. Je n'avais fâché personne.
Juste après, vague malaise (très vague) que je dissipais par mes arguments inattaquables...
Puis, soudain, mal au genou droit... allant en s'accentuant au point qu'en m'asseyant dans le méttro je n'ai pu retenir un "aïe" qui, bien que murmuré (je crois), inquiéta ma voisine.

Vous me connaissez : Je me dis immédiatement : "je somatise". Dès que j'aurai interprété le sens de cette douleur (que j'ose affirmer très rare) elle me passera.
Donc genou = je-nous.  Conflit personnel entre mes désirs en tant que  "je" et en tant que "nous" . En plus, côté droit, affaire féminine. Et j'ai attendu.
Mais non seulement ça ne m'a pas passé mais encore le phénomène s'est installé et m'a empêché de dormir.

J'en ai conclu, sous ma responsabilité exclusive, qu'une fois ce week-end passé, je ne pourrais plus revenir sur une décision qui était si contraire à ce que j'estimais mes responsabilités affectives et que, suivant les aléa du futur, mes regrets risquaient de s'amplifier et de devenir une charge très lourde.

J'ai décidé de revenir sur ma décision en réalisant, une fois de plus en différé,  que les meilleures raisons n'étaient pas systématiquement les plus rationnelles,
ce que ma personnalité, aggravée par ma formation professionnelle*, a encore tendance à présumer.
J'ai annoncé la nouvelle à la familiale compagnie et la joie exprimée en retour m'a confortée dans "l'intelligence" de ce choix.
Et mon mal au genou a disparu comme par enchantement....et de façon durable.

J'ai beau y croire pour les autres, quand j'expérimente personnellement, je suis encore surprise...

Je voudrais que cette histoire partagée vous incite, quand vous ressentez une souffrance physique, à, au moins, vous poser la question :
Quel conflit entre un des mes "moi" et un autre de mes "moi" s'exprime ainsi ? Il n'est pas nécessaire que ce conflit soit collectif.
(Dans mon histoire la déception n'avait pas généré d'aggressivité à mon égard, loin s'en faut. C'était plutôt de l'ordre de la compassion)
Puis confiez à votre ressenti le règlement du "litige" afin d'obtenir l'union sans réserve de vos "moi" antagonistes afin d'optimiser la solution adoptée.

Pour conclure cette historiette vraie, sachez qu'aujourd'hui je suis encore très contente de ce week-end de partage familial et que nous avons, toutes les 4, décidé que nous en programmerions d'autres en harmonie avec nos disponibilités et nos indisponibilités.

A bientôt

Françoise 

NB *  : A l'attention de ceux qui ne le savent pas encore : j'anime également, sur over-blog, le blog controledegestion, mentionné en lien
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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 10:56
Une parabole que je n'ai pas trouvée en Chine mais racontée dans l'excellent ouvrage " Comment améliorer son destin" de Lise BARTOLI, psychologue clinicienne, psychothérapeute.

" Un homme nommé CHE a 2 fils soldats, au service du ROI, qui gagnent beaucoup d'argent .
  Son voisin a également 2 fils qui pourraient être soldats mais qui sont sans travail et vivent misérablement.
   Envieux de l'aisance de la famille de CHE, il  incite  ses 2 enfants à se rendre chez le Roi pour lui proposer de rentrer à son service.
   le ROI les renvoie, prétextant qu'il ne veut plus développer ses forces armées, mais il leur fait couper les pieds pour qu'ils ne puissent offrir leurs services à un royaume concurrent.
Le père de CHE explique alors à ses voisins que :
la voie adoptée était la même mais l'issue fut différente car :
"Cela provient de ce que vous n'avez pas choisi le moment favorable"."

  Comment savoir si l'action que nous entreprenons est réalisée au bon moment.
  En ne se laissant guider ni par l'impatience ni par l'excès de prudence qui génère l'inertie.

  Avant d'intervenir, prenons le temps, une fois l'objectif fixé d'étudier le contexte, de s'assurer de l'opportunité "écologique" de notre intervention, d'évoquer s'il existe d'autres moyens pour obtenir le résultat attendu et, dans ce cas, de comparer l'efficacité des moyens envisagés non seulement en fonction de leur performance mais en fonction de nos propres aptitudes à les utiliser.

  Enfin, il est des périodes de vie qui sont des pauses incontournables.
  Toutes les voies, qui auraient pu nous mener au sommet  que nous avions prévu d'atteindre, nous paraissent inaccessibles. 
   Il est temps de visiter les chemins de traverse qui ne nous feront pas avancer mais où nous découvrirons sans doute d'abord des ressources pour compléter nos bagages, ensuite, au BON moment, un chemin dont nous n'avions même pas soupçonné l'existence. 
   Parfois, nous pourrons même avoir le sentiment de traverser un désert...
   A ce moment là, l'oasis ne sera plus loin.
   A ce sujet, je vous invite à revisiter mon article sur "la traversée du désert, étape incontournable" d'un clic sur :

  http://authenticienne.over-blog.com/article-23122968.html
 

   Sans précipitation mais sans laxisme. 
   Avec la certitude de demeurer en Alliance avec la Vie.

   A bientôt
   Françoise-L.
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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 13:50

Celui qui a peur de la solitude peut souhaiter ête emprisonné pour être certain que tous les jours, on viendra le voir. Et, tant pis si c'est la visite du géôlier.
Cette crainte date de celle de l'enfant qui a un besoin vital d'un entourage adulte et qui, instinctivement, va chercher à attirer l'attention, (être reconnu présent et indispensable). Pour se sentir protégé il a besoin de ressentir l'approbation de son entourage qu'il assimile à son affection.

Suivant l'attitude de ses parents, il adaptera la sienne afin de les "séduire" ou de se protéger ou de s'imposer.
Il va alors expérimenter, comme tout animal, les stratégies réactives de "Victime, Sauveur, Bourreau", qu'il utilisera ensuite chaque fois qu'il se sentira menacé soit d'étouffement, soit d'abandon.

Et ceci tant qu'il n'aura pas pris conscience que, désormais adulte, il est en mesure de considérer tout autre tel un partenaire, et leur relation, comme une personne morale à part entière, ce qui explique mathématiquement l'axiome :
1+1 = 3 
C'est dans ces conditions qu'il pourra s'épanouir dans les différents contextes où il évoluera, que ce soit la famille, le travail,
la vie sociale.
Car ayant compris le mécanisme, et étant sorti de cet étau, il saura s'adapter à l'évolution de l'autre, quel qu'il soit  - comme le Professeur sait communiquer avec ses étudiants - et, lui apporter des ressources sans se démunir lui-même, au contraire (la comparaison Prof/Etudiant demeure valable).

Prenons un exemple classique de l'installation du mécanisme :

- Le bébé a faim, il pleure : positionnement "victime" qui impose ses exigences au parent sauveur.
Ensuite, pour attirer l'attention, il peut continuer la procédure qui marche.
Admettons qu'elle ne marche plus : Les parents répondent matériellement mais pas affectivement.
- Il va tenter la séduction par une opération, que lui, interprètera comme un sauvetage : Je te rends service, je te souris pour te montrer combien je t'aime (lui, ça lui plairait), ...Il prend donc le positionnement
"sauveur"
- Il est plus encombrant qu'utile et on le lui fait sentir.
  Il peut effectuer une autre tentative "victime" (passage non obligé) mais si elle aboutit à la qualification "caprice", avec correction à l'appuie, il changera de technique et pourra adopter la stratégie "bourreau" dont la manifestation serait la culpabilisation de ces parents, les siens, qui ne font pas leur devoir...

Suivant son interprétation des comportements de ses parents, (quels qu'ils soient, en réalité) il utilisera de plus en plus une des 3 stratégies énoncées dans laquelle il sera de plus en plus efficace, conscient, ou non, de l'être.
- Parents "bourreaux" (cris, violence, punitions) par imitation ("tiens ça marche") il peut avoir tendance à en modéliser les moyens ou, au contraire, se positionner en "victime" quand ce n'est en "sauveur" de l'un, du pouvoir de l'autre, si les parents lui apparaissent en conflit.
- Parents "sauveurs" ( surprotection se manifestant par des questionnements, des interdictions surjustifiées...)
L'enfant peut alors expérimenter soit la stratégie de victime comme une fin en soi, soit celle de victime comme chemin ( parfois très bref) pour acceder à celle de bourreau ( je vais vous "user" jusqu'à ce que j'obtienne compensation)
- Parents "victimes" : ("Tu ne peux pas agir ainsi ça nous fait trop de mal ") sans qu'il y ait parfois de corrélation entre l'effet et la cause comme : "tu ne peux pas avoir de pareils résultats scolaires alors que l'on avait tant espéré ton passage dans la classe supérieure". Alors, l'enfant adoptera l'attitude sauveur (surtout s'il se voit en partie récompensé pour son comportement) ou "bourreau" s'il veut neutraliser les velleïtés de répétitions "reproches-chantage".

C'est donc ainsi que l'on se retrouve dans un système où on ne dispose que de 3 stratégies, l'une nous étant plus coutûmière que les autres même si elle ne les exclue pas tout à fait, non plus.
Nos relations se conjuguent alors sous 2 régistres essentiels : soit tu es moi (fusion) soit tu es contre moi (compétition).
Si tu es moi, soit tu m'étouffes, soit tu m'abandonnes
Si tu es contre moi, soit tu es le gagnant et moi le perdant, soit tu es l'agresseur et moi l'agressé, ou réciproquement.
Bienvenue en Enfer !

On veut sortir
Mais où est la porte ? Où est la clef ? 
 
Pour situer la porte, il faut d'abord conscientiser la situation : Vous avez l'impression d'évoluer en circuit fermé, de ne plus savoir ce que vous voulez vraiment, d'être confus ou en colère ou de ne cesser de chercher à justifier vos intentions ou vos comportements : Ca y est ! 
Vous prenez conscience de votre positionnement dans ce triangle et vous pouvez même situer votre sommet de prédilection
(celui adopté en 1er choix).
Vous devriez également pouvoir situer celui occupé par l'autre, qu'il soit là par réaction ou pour avoir induit le phénomène de crise qui présente l'avantage de zoomer sur l'emplacement
"porte".

Reste à trouver la clef et à l'utiliser.
Ne craignez rien, une fois dehors ce sera nettement mieux pour respirer et vous pourrez même y "emmener qui vous voulez" 

-L'ex-bourreau (chronique) pourra s'épanouïr dans des activités de manager. Il ouvrira le chemin, pilotera l'équipe et donnera à chaque partenaire le rôle qu'il préfère et où il se sent reconnu.

-l'ex-sauveur (chronique) pourra s'épanouïr dans des activités de médiation, d'harmonisation du milieu dans lequel il évolue avec ses partenaires

-l'ex-victime (chronique) saura apporter le soutien opportun, qu'il soit physique ou moral, sous forme d'encouragements et d'incitation à la solidarité et à la créativité
(mise en oeuvre de solutions personnalisées n'oubliant aucun des acteurs de l'équipe)

Ce n'est pas plus compliqué que cela... 

Si tu as des difficultés à te situer, commence par trouver cet autre qui, bien que jamais le même, te met toujours dans des situations désagréables équivalentes (c'est plus facile de le trouver lui).
Après, tu relis ce texte, que tu auras eu soin d'imprimer avant, et il ne te restera plus qu'à essayer les hypothèses des alter-égo les plus probables...

Eh bien voilà. 

Dernières recommandations : Ce n'est pas parce que l'on dispose d'une recette que l'on confectionne, dès le 1er essai, un plat réussi (j'en sais quelque chose !!!) l'important c'est de progresser et surtout de s'amuser soi-même, parfois avec un petit décalage temporel, de ses propres trébuchages.
Affection et Humour sont des ingrédients indispensables. A avoir en permanence dans ses placards.
Le respect, quant à lui, est une excellente habitude...
Mais une habitude, ça peut prendre un certain temps... comme "le fût du canon pour refroidir".

A bientôt

Françoise-L.

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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 16:39
L'article précédent évoquait un exemple dans le contexte Entreprise... Si c'est un contexte que vous aimez aussi explorer je vous invite sur mon autre blog
http://controledegestion.over-blog;com/
Car, en ce moment, l'actualité saturerait le potentiel de cet espace....

Je souhaiterais à présent aborder le sujet dans l'environnement délicat de la famille car il représente le terreau qui a nourri nos premières feuilles (au figuré mais tout autant au propre).

Exemple simple que je choisis du même type que celui évoqué précedemment :
une préférence insupportable :

Mon père préférait ma soeur : La preuve : il ne s'interessait qu'à ses résultats ...
ou
Mon père préférait ma mère : La preuve : A chacune de mes demandes, c'était : "Si ta mère est d'accord".
ou
 ...
Nous sommes là en présence de ce que certains appelleraient "Equivalences Complexes" et qui ne sont, en fait, que l'expression d'explications hypothétiques qui ne couvrent pas l'ensemble des possibilités, loin s'en faut :
Prenons la première affirmation :
   
    Si mon père ne s'interessait qu'aux résultats de ma soeur, il est aussi possible que ce soit parce que :
       - Il avait confiance en mon potentiel et il mobilisait son attention sur le cas (non pas préféré) mais critique.
       - Il ne savait pas comment s'y prendre avec moi et il sauvait son statut (de père), y compris vis à vis de moi, en se montrant au niveau, au moins dans un contexte (celui qu'il savait assurer)
       - Il pensait ainsi mobiliser mon attention pour que je modifie mon comportement en souhaitant être tout autant dépendante que ma soeur, donc moins indépendante...
       - etc.
      Il n'existe pas un mode d'emploi détaillé du comportement optimum d'un père, ni d'une mère, ni d'un enfant...
      Chacun réagit avec ses ressources les plus disponibles du moment et, parfois, il n'en reste plus beaucoup pour l'instant présent après le service, en urgence, des stratégies de survie. 

                  
Je change de sujet pour retrouver la question en "out of émotion" ou presque...
      
Mon ami était en train de traverser la rue quand un inconnu le pousse brusquement en arrière - ce qui le fait trébucher mais empêche un vehicule, qui arrivait à vive allure, de l'écraser -
      Ensuite, l'inconnu poursuit sa route et quand mon ami s'approche pour le remercier il lui répond : C'était normal, j'aurais agi de la même manière pour toute autre personne.
      Mon ami insiste : raison de plus pour vous exprimer ma gratitude. Vous m'avez sauvé la Vie. j'aimerais vous connaitre mieux.
      "Le sauveur" : Je n'étais que de passage, en France. Je repars demain. Je suis enchanté de vous avoir rendu ce service pendant mon court séjour.
       Mon ami : Alors, merci encore. Bon voyage.

     
          J'ai demandé à mon ami : Aujourd'hui, quand tu penses à ce "sauveur", qu'éprouves-tu ?
      Mon ami : De la reconnaissance. 
      J'insiste :  Ne ressens-tu pas de rancoeur en te rappelant qu'il n'a pas donné de suite à cette rencontre ?
      Mon ami : Pas du tout. Un regrêt, peut-être, mais pas de rancoeur, au contraire. Sans lui, aujourd'hui, je ne partagerais pas la joie d'être en ta compagnie. Je n'oublierai jamais son acte.
      J'aggrave mon cas : alors le seul fait que tu sois encore en Vie te permet de penser à cette personne avec reconnaissance ?
       Mon ami (surpris) : Mais oui !  je ne le connaissais pas, je ne lui avais rien demandé, rien donné, et pourtant je lui dois la vie. 
              J'espère que cette petite histoire n'a pas perturbé le cours de mon exposé....

       Revenons donc à la problématique initiale..
 
        Ce père, connu ou inconnu de vous, avec évidence vous lui devez la Vie.... donc au minimum, si - en out of émotion - vous avez partagé le point de vue de mon ami, vous pouvez éprouver une reconnaissance équivalente à celle qu'il ressent pour son "sauveur".
        S'il est uniquement  "père nourricier", c'est quand même un "sauveur" lui aussi
        La démonstration marcherait pareil avec une mère...

       
Et si l'émotion pénible éprouvée avait tout simplement pour cause la solution que vous avez retenue pour résoudre un problème dont vous ne disposiez que d'une partie de l'énoncé.
       
Car dans le cadre de l' interprétation d'une relation, on ne dispose JAMAIS de tous les éléments, même si on est partie de celle-ci.

        Choisir la confiance c'est : Présumer que mieux connaitre cet autre qui, aussi proche soit-il, sera toujours pour moi (et parfois pour lui) en partie, inconnu, -  ne peut avoir d'influence négative sur la gratitude que je ressens  à son égard, pour la seule raison qu'il a sauvé ma Vie, même si ce n'est qu'instinctivement.  

        Pour en revenir à l'histoire de mon ami, comment auriez-vous interprété une autre réaction de sa part ?

       
C'est confus ?     Parfait !   Voici la preuve que l'ancienne croyance, celle qui fait mal et qui limite, est entrain de se désintégrer... Vive la nouvelle !

        Françoise - L.      
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8 mars 2009 7 08 /03 /mars /2009 13:49

Nous ne pouvons plus compter sur les "confessions" pour se sentir libérés de la culpabilité des comportements que l'on regrette.
C'était pratique. On obtenait la punition adéquate et on savait que faire pour réparer.

Nouvelle ère, nouvelles attitudes.
Aujourd'hui pour pardonner, à soi ou à l'autre, nous devons faire l'effort de comprendre mais c'est
parce que nous en sommes capables.
A condition de suivre la bonne piste qui est, non pas de rechercher l'intention négative nourrie contre l'autre, mais l'intention positive de survie, parfois réflexe, choisie par l'un - qui plus est, souvent en situation d'urgence.

Exemple simple : Pourrais-je en vouloir à celui qui, en reculant brusquement, m'a marché sur les pieds, si son intention était de ne pas être écrasé par le véhicule qui arrivait brusquement et en zigzagant ?
                                 L'écraseur de vos pieds, pourrait-il s'en vouloir lui-même ?
                                 Et le conducteur du véhicule qui a tenté de piloter un engin qui ne répondait plus normalement aux commandes ?

Cela me rappelle certaines situations en Entreprise...(W)
Cela me rappelle aussi certaines situations familiales (M)

Que convient-il de faire, une fois la colère réflexe passée, quand on a le sentiment d'avoir été agresseur ou agressé ?
Voici un mode d'emploi :
1) Prendre un minimum de recul avec l'évènement et pour cela respirer profondément par 3 fois.
2) Se demander quelle était l'intention d'équilibre du comportement de chacun des protagonistes 
3) De quelles ressources auraient-ils eu besoin pour éviter l'agression
4) Quelle est la conséquence positive pour chacun de l'expérience.
5) Si la situation se reproduit, avec le recul et les ressources évoquées en (3), quels seraient les nouveaux comportements adoptés
6) Quels résultats supplémentaires permettraient-ils d'obtenir
7) Aurait-on pu, dans le contexte initial, apprendre autrement que par la contrariété provoquée, l'enseignement reçu ?

  
Des exemples ! des exemples !
   
I ) un exemple : Au travail (abréviation W) :
     
"Je méritais une augmentation de salaire et je ne l'ai pas obtenue. Mon collègue de travail, pas plus performant que moi, l'a reçue".
      1) On respire
      2) Intentions d'équilibre du Chef de Service : (possibilités)
             - Economies budgétaires (une année l'un, une année l'autre)
             - Affirmer sa position de décideur (a besoin de renforcer son autorité) en diminuant la force de résistance de l'équipe, dont il espère affaiblir ainsi la cohésion 
             - Exprimer, indirectement, que le départ de l'agent est souhaité (volume de travail insuffisant pour deux)
             - Manifeste que le comportement de l'agent ne correspond pas à ses attentes (plus ou moins louables)
      3) Ressources dont il aurait eu besoin pour éviter l'agression
            - Compétences en communication pour expliquer ses motivations
            - Assurance dans son positionnement de Décideur (car sera le payeur si le service ne donne pas satisfaction)
      4) Ici, la conséquence positive est à rechercher pour la personne lésée :
           - Lui donne l'opportunité de défendre son positionnement et de développer une argûmentation lui permettant d'être reconnue, y compris d'elle-même, et éventuellement de voir ses fonctions révisées 
           - Lui permet d'affirmer que sa volonté ne lui sera pas dictée et que rester ou partir ne dépendra que des opportunités de la conjoncture et de son choix personnel
           - Négocier la révision de la décision prise puisqu'elle est personnellement concernée
           - Observer avec objectivité sa propre compétence, refuser toute influence ou manipulation pouvant porter atteinte à sa propre estime, parfois prendre conscience de ses lacunes pour évoquer une formation si cela lui parait opportun ( autofinancée, ou non)  en gardant confiance en son potentiel.      
       5) Si la situation se reproduit : Déjà ce sera avec une justification dès l'observation du phénomène et, si l'explication ne satisfait pas mise en place, faute de régularisation amiable, d'une régularisation légale.
       6) Résultats supplémentaires : La personne inspire le respect (y compris à elle-même)   
       7) Apprendre autrement que par la contrariété est possible si on retient immédiatement que le préjudice ressenti n'est pas l'objectif recherché mais la conséquence d'un faiblesse, à corriger, d'un des protagonistes.                

II ) En famille (M)
           Tel sera le thème du prochain article, où seront  évoquées les  positions "parent" et  "enfant" 
          
 Quel suspense !!!
            A demain.
   

       Françoise-L.

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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 11:53

Ou comment passer de la Volonté à l'Action efficace.

Mais que je vous présente d'abord les 3 cabotins qui nous animent :

Le Créateur : Il conçoit, prend les initiatives et lance les opérations
Le Régulateur : Il organise et prend en charge la suite jusqu'à son aboutissement
Le Censeur naturel : Il détourne toutes les pensées qui nous éloignent de nos objectifs.

En fait, j'ai employé le terme "cabotin" parce qu'il y en a toujours un, plus extraverti (si on peut dire) que les autres, qui aimerait bien occuper la scène à lui tout seul.

Si on n'intervient pas avec l'autorité bienveillante d'un chef d'orchestre avisé, voici ce qu'il peut se produire.
- Le Créateur monopolisant toutes nos ressources, on commence tout et on ne finit rien.
- Le Régulateur s'imposant en toutes circonstances : On n'est pas capable de sortir des rails d'un train-train même si celui-ci emmène vers une voie de garage.
Un peu comme des débutants en skis hors pistes. Seule la chûte leur permet de changer d'orientation (je le sais, je l'ai expérimenté). 
-
Le Censeur naturel : Celui-ci chasse absolument toute pensée qui pourrait permettre aux deux autres de l'interrompre, du genre :
ce n'est pas la peine, tu perds ton temps, à quoi ça sert, tu n'y arriveras pas, tu n'as pas le temps...

Donc, si on considère que vos projets sont les mélodies de ce moment de votre vie, afin de les mener à bien donc d'apporter des modifications souhaitées à votre état présent (voir article précédent) il conviendra d'abord de définir avec chacun de vos musiciens leur propre partition sans oublier les silences des uns pendant les interventions des autres.

je vous recommande, en particulier, de surveiller très attentivement le 3ème qui aurait tendance à essayer d'intervenir quand ce n'est pas son tour. Faîtes le taire.
Exemples de ses parasitages :
   Au moment de la conception : "
Tu vas perdre ton temps"
   Au moment du déroulement : " Si ça marchait, tu le saurais déjà" 
   Alors qu'il devrait ponctuellement intervenir pour exprimer :
"chassons les doutes" "Le temps nous est donné pour faire et seule l'inaction stérile (autre que le repos) le gaspille."

 Dernière recommandation de cet article : Prévoyez systématiquement 1 projet et 2 sous-projets, ou 3 projets.
 En effet, se monopoliser sur un seul objectif présente l' inconvénient suivant : Vos deux "musiciens" qui ne sont pas mobilisés 
   - soit se distraient et créent des "parasites" qui perturbent celui qui tient la scène
   - soit s'endorment et oublient qu'il y a un chef d'orchestre à observer car ce sera bientôt leur tour, ce qui en langage courant signifie
qu'ils ne perçoivent pas des informations externes indirectement utiles car la concentration absolue sur un seul projet ne permet de retenir que ce qui s'y rapporte directement

  Alors: A vos Marques, Prêts, Jouez !

   Françoise-L. A-M
   
 

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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 14:57

En fait, la question pourrait être plus précise :

   1) Est-ce du domaine de votre environnement - ou de l'environnement ( ailleurs, les autres)
   2) Est-ce un comportement personnel que vous aimeriez corriger ou améliorer
   3) Est-ce en relation avec vos capacités, qu'elles soient intrinsèques ou dépendantes de moyens disponibles
   4) Est-ce une croyance qui vous limite
   5) Est-ce lié à l'expression de votre identité
   6) Est-ce pour servir des valeurs fondamentales qui vous motivent ?

Je viens d'évoquer les différents niveaux logiques que nous parcourons et qui, contrairement à l'échelle des besoins de Maslow*, se parcourent en fonction des circonstances du 1 vers le 6 et inversement.

    Une fois situé le niveau du changement souhaité, il convient de retenir que les ressources nécessaires devront être prises au niveau supérieur.
    Evidemment, il est nécessaire de préciser le contexte précis spécifique à une problématique évoquée.

    Néanmoins, nous ne pourrons agir sur notre environnement qu'en modifiant notre comportement
    Nous ne pourrons modifier un comportement qu'en mobilisant les capacités dont nous avons besoin
    Nous ne pourrons disposer de capacités souhaitées qu'en sollicitant des croyances encourageantes
    Nous ne pourrons élargir le domaine de nos croyances qu'en affirmant notre besoin identitaire
    Nous ne pourrons exprimer notre identité qu'en demeurant en accord avec nos valeurs fondamentales.  

  Des exemples ! des exemples ! Pas des faciles, des missions impossibles de préférence :
  Remarque préalable : Cette démarche prendra plus ou moins de temps suivant l'ancienneté du problème que vous voulez résoudre.
                 En fait, il s'agit de créer des égrégores alliés plus fort que ceux qui vous dominent afin que ces derniers s'effacent comme l'obscurité est neutralisée par la lumière.
                 Mais le sujet qui vous enferme est entouré de murs d'autant plus épais qu'ils ont été constitués en plusieurs couches (sur la durée). Il faudra alors plus de temps pour accéder à l'éclairage du jour "J".

     Imaginons un projet qui vous tient à coeur et que vous n'arrivez pas à concrétiser, même pas à démarrer.
      Faites le diagnostic de l'état présent puis surtout celui de l'état désiré puis

     6)  Quelles sont les valeurs de niveau 6 que servirait AUSSI ce projet 
     5)  Comment votre identité pourra-t-elle s'exprimer à travers la réalisation envisagée
     4)  Considérez que si ce projet n'était pas à votre portée, vous n'auriez même pas pu l'envisager.
          
 Le seul fait de l'avoir évoqué le fait sortir de l'impossible.
           
 -  je ne concevrai jamais (à titre personnel) le projet de devenir parachutiste puisque je n'aime même pas prendre l'avion et encore moins les manèges de voltige). 
             - Je ne concevrai pas non plus d'arrêter de fumer puisque je ne suis pas fumeur
    3) Quelles sont les capacités indispensables à sa réalisation : Celles dont vous disposez, celles qu'il vous faut vous procurer et, pour ces dernières, différentes pistes vous permettant - à plus ou moins long terme - de les obtenir.
   2)  En déduire des comportements, adaptés à la situation, vous permettant d'obtenir les capacités qu'il vous manque et, éventuellement, de convaincre ceux de qui dépend aussi la réalisation qui vous tient à coeur.
   1) Vous constaterez que l'environnement, peu à peu, n'est plus un handicap jusqu'à ce qu'il s'avère favorable.

           A présent, commencez et notez ce que vous faites au fur et à mesure car les petites avancées se perçoivent difficilement or il faut les garder en mémoire papier (plus fidèle que la mémoire humaine puisqu' elle n'a pas d'inconscient où basculeraient des observations) .
           Souvent, consultez-les (à chaque mise à jour) pour que l'évolution constatée soit un encouragement à la poursuite de la démarche.

        Ce n'était pas si difficile !

         A bientôt
    
         Françoise-L.

Nb : *Hiérarchie des besoins de Maslow : sur blog :
http://controledegestion./over-blog.com/ 
        
A consulter pour se situer et situer aussi nos partenaires. S'ils sont plus haut, mettez -vous en mesure de grimper pour faciliter votre communication. S'ils sont plus bas, tendez-leur une perche plutôt que de vous épuiser à crier en vain. Ils ne vous entendront pas. 

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 11:18

En effet, la maladie a souvent son origine - c'est devenu un grand classique - dans "le mal à dire" .
Or "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement"
Mais, on a du mal à dire ce que l'on conçoit mal.
Et ce que l'on conçoit mal c'est la souffrance, et, encore plus mal, la souffrance qui nous parait injuste, à la limite, injustifiée.

Et si, on acceptait de ne pas tout comprendre.
Et si on acceptait d'aimer, sans comprendre, ce qui dépasse notre entendement ?

"Ma mère aurait du" "Mon père aurait du" ... "Mon enfant devrait" et j'en passe un maximum sur les devoirs présumés de ces autres dont les comportements n'ont pas été, ou ne sont pas, ce qu'ils "auraient du"  ou "devraient" être. 
L'affection est un sentiment indépendant qui apporte d'abord de la joie à celui qui l'éprouve.
L'autre est ce qu'il est, ce qu'il est capable d'être à l'instant "t". C'est vrai pour nous aussi...
Mais ce n'est pas pour ses capacités que j'aime quelqu'un. Heureusement, pour les nouveaux -nés.

 - Celui-ci m'a déçu(e) !
 - Désolée, on ne peut se décevoir que soi-même. La déception résulte d'une opinion que l'on s'était faite et qui s'avère injustifiée.

Si on veut bien concevoir notre imperfection structurelle, on aura de l'indulgence pour notre erreur dont le constat est simplement une voie d'apprentissage.

 

Il est une parabole, sur ce thème : Le retour de l'enfant prodige :

    En résumé, un homme partage une partie de ses biens entre ses deux fils. L'un des deux reste près de son père et fait prospérer sa part, l'autre va gaspiller son bien et, une fois ruiné, retourne au foyer paternel pour demander asile.

   Le père, heureux de revoir son enfant, qu'il avait cru perdu, le reçoit avec joie et organise une fête pour célébrer ce retour.
   Le frère, fidèle aux valeurs familiales, en est blessé et reproche à son père cette attitude aussi accueillante dont il estime n'avoir jamais bénéficié malgré son bon comportement.

   N'est-ce pas du même ordre que celui qui se réjouit d'être guéri alors qu'il n'avait même pas conscience du privilège de son état d'être en "bonne santé" avant d'avoir été confronté à la maladie.
   Et qui, dès l'année suivante peut-être, aura oublié de chanter à son réveil, au moins, la joie de sa vitalité retrouvée.
   Il en est de même du pardon :  
       Celui qui a fait la faute à droit à sa "correction" (voir article antérieur "la punition est un droit pour le coupable")comme le malade a droit aux médicaments dont il a besoin.
       Mais une fois que ce devoir est rempli, l'essentiel est de  permettre le retour à la normalité de la personne qui s'en est éloignée, que ce soit volontairement et consciemment ou involontairement et inconsciemment.

      - Que le coupable retienne la leçon et la mette en pratique par des applications utiles et valorisantes tout autant pour lui que pour ceux qui l'entourent.
      - Que l'offensé(e), après avoir exprimé la souffrance ressentie en tant qu'affirmation de son identité, reconnaisse que ce souvenir de son passé, éventuellement proche, ne présente d'intérêt que par les qualités qu'il lui a permis de développer :  auto-contrôle,  générosité, persévérance, ouverture d'esprit, connaissances, capacité à  communiquer en situations critiques et même créativité, ...
Je n'en dis pas plus car ce n'est plus, alors, du pardon dont il serait question et le thème de l'article deviendrait "Témoigner sa reconnaissance" .

 Ce qui n'était pas mon propos...d'aujourd'hui.

   Pardonner, c'est se décharger d'un lourd sac à dos qui nous empêche d'avancer alertement.
   Cette étape ne comprend pas l'ouverture du sac enfin déposé et le repas préparé à partir de son contenu.
   
    Amicalement 

    Françoise -L.

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