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22 décembre 2008 1 22 /12 /décembre /2008 14:05
L'observation des phénomènes extérieurs nous révèle, qu'à leur limite, les effets des contraires se rejoignent :
Extrême chaleur/ Froidure extrême : Mêmes dégâts.
Obscurité/ Lumière,  même aveuglement 
Silence / Bruit "assourdissant"...

Ceci nous enseigne, par effet miroir, que pour notre identité il en est de même.

Il est donc parfois plus simple, pour aller d'un état vers un autre, de passer par le cap opposé.
 - Par exemple, pour découvrir la théorie de la relativité, Einstein a du "renoncer" à ses connaissances mathématiques acquises. Il est reparti de la classe juste avant celle où on apprend que les parallèles ne se coupent jamais.

- On a souvent remarqué, également, que pour sortir d'une morosité chronique, il est parfois nécessaire de "toucher le fond" ce qui permet de remonter.

Quant aux stratégies, en quelque domaine que ce soit, aussi bien pour retenir un état qui semble s'effacer ou, au contraire, pour repousser un état qui semble s'instaurer, si le comportement logique traditionnel ne fonctionne pas, essayez son contraire.

Et réjouïssez-vous d'avoir consulté ce texte.....Ben quoi !

Affectueuses pensées de Noël

Françoise -L. A-M
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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 11:27
           Deepak CHOPRA (médecin endocrinologue avant de devenir un sociologue célèbre) a écrit , à peu près :

          "le corps est le lieu qui abrite nos souvenirs". 

          Notre Ignorance peut qualifier certains souvenirs de "sans valeur" ou pire (moches, cassés, nocifs) et les entasser dans un placard au grenier ou à la cave : Alors, notre corps sera un corps grenier ou cave.

           Notre Connaissance peut découvrir les trésors rejetés par Ignorance, les nettoyer, les polir jusqu'à ce qu'ils brillent et les déposer précieusement comme au coeur d'un Temple, d' un Tabernacle :
          
Alors notre corps redeviendra ce lieu merveilleux et sacré.

       
    La joie intérieure ressentie est le signe de ces retrouvailles

          
Françoise -L.   A-M

          NB : Nos souvenirs sont AUSSI nos enseignements.  Le rapport qualité-prix n'est pas systématique mais le moindre détail appris est indispensable. Il a, au moins, l'importance de la plus petite pièce de la pendule de notre temps qui, pour avancer harmonieusement, a besoin de tous ses éléments à leur juste place.
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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 10:38
J'ai eu le plaisir d'assister à une conférence de pédopsychiatrie où se sont exprimés des intervenants réputés pour leur savoir et leur savoir faire :
Marcel RUFO, Marion FELDMAN, Boris CYRULNIK (voir article précédent), Alain BRACONNIER et même le professeur Brigitte CHABROL, également neurologue, donc spécialisée dans les cas de pathologies organiques ,
ce que je ne traiterai pas car je limite cet article aux problématiques d'enfants nés sans malformations cérébrales.

J'ai retenu, à travers les différentes approches présentées,
le point commun récurrent :
L'importance de l'IMAGINAIRE pour le développement harmonieux de nos identités.
A noter que l'Imaginaire se distingue du délire
(avec lequel il est incompatible)
ce dernier étant une dérive.
En effet, le fondement de l'imaginaire, correspond à un
choix : Celui d'une  interprétation de la réalité présente et du champ des possibles de son évolution.

Marcel RUFO a évoqué, en particulier, que l'IMAGINAIRE des parents, par l'influence qu'il avait sur leur propre comportement vis à vis de l'enfant, mettait déjà celui-ci dans une situation qui lui permettrait de développer sa personnalité sous l'influence de leurs croyances.
En effet, ses perceptions devront leur subjectivité à l'utilisation des filtres culturels qui lui auront été communiqués,.
exemple: un parent orphelin imaginera son rôle de parent en fonction du manque qu'il a ressenti et qu'il souhaite éviter à ses enfants
Ensuite,  l'enfant confronté à l'acquisition de ses propres références, filtrées non seulement en fonction de son vécu familial mais également en fonction de ses nouvelles relations, adoptera le comportement qu'il estimera conforme à celui qu'il imagine devoir être ou devoir devenir.
Il est fréquent que l'enfant qui ne se "retrouve pas" au niveau de ses parents directs, recherche, dans sa lignée, le héros dont il se veut le représentant.
           A la suite d'une rencontre avec un adolescent fanatique des jeux vidéo où l'on a droit à plusieurs vies, M. RUFO a identifié que ce jeune homme exprimait ainsi son angoisse liée à la perte de son grand-père pour lequel il éprouvait une très forte affection.
         En fait, dans notre société qui confond laïcité avec absence de références théologiques, il est facile de concevoir l'angoisse des enfants qui ne trouve pas d'éxutoire.
         L'IMAGINAIRE, le plus souvent auto-censuré, de leurs parents, en la matière, ne leur procure aucune alternative au matérialisme dont ils situent les limites, soit parce qu'ils observent l'injustice de leur naissance dans une famille privée d'aisance financière, soit parce qu'au contraire, (et c'est encore plus grave car il ne demeure même pas l'espoir) ils observent que, bien qu'ils soient financièrement privilégiés , cela n'est pas source de bonheur systématiquement. 

Marion FELDMAN, a étudié le cas de souffrances "d'enfants cachés" ( parce qu'ils étaient juifs) - à l'époque de la domination de l'Europe par les nazis.
On  remarquera qu'il peut y avoir d'autres circonstances impliquant la nécessité, pour des enfants, d'imaginer qu'ils doivent demeurer cachés, aujourd'hui. 
M. FELDMAN a mis en évidence que cette condition avait engendré un processus de "décultivation" douloureux qui avait perdu de son agressivité lors de la reconnaissance collective, par l'état Français, de leur situation.
La rupture du silence avait permis à ces personnes, celles qui avaient pu vivre avec leurs souffrances,  de trouver leur place sociale, leur réponse à leur besoin d'appartenance à un groupe.

Boris CERULNIK, qui s'avérait avoir été un de ces enfants, a apporté, par sa seule présence, la preuve que la vie d'un individu n'est pas condamnée par les épreuves qu'il affronte, même enfant. (voir article précédent)
Dans son exposé, il a donné à l'IMAGINAIRE un rôle fondamental en exprimant que
"ce n'est pas le trauma qui se transmet mais la façon de le vivre"
des parents joyeux, malgré un contexte difficile, sont un soutien pour l'enfant ce qui n'est pas le cas de parents anxieux ou déprimés malgré un contexte favorable.
Pour le nourrisson, la transmission se fait en pré-verbal, par le ressenti sensoriel qui lui parvient de son entourage, de ses mimiques plus ou moins conscientes et qui lui apporteront soit la sécurité soit l'anxiété, germes de joie ou d'angoisse.
Les inter-relations précoces provoquent un "bouillonnement synaptique" qui laisse des traces dans le cerveau de l'enfant. Ainsi, quand le milieu est appauvri par la désertion, volontaire ou non, parentale, il est constaté une atrophie de la couche 3 du cortex cellulaire, le cerveau subit une altération précoce qui n'est pas irréversible car il peut être remaniée grâce à  la communication verbale qui par l'utilisation d'images, de sons, de mots, provoque des émotions, agents de la réparation.
A ce sujet, il précise que l'isolement sensoriel, ou négligence affective, constitue une agression violente, pouvant être plus grave qu'une maltraitance physique. 
Si bébé pleure, pensez-y. Ce qui compte ce n'est pas ce que vous pensez, c'est ce qu'il croit.

Avant 7 ans, environ, l'enfant n'a pas la faculté d'inhiber l'expression de ses ressentis. Il se comporte en fonction de ce qu'il ressent. Ensuite, il acquiert l'aptitude à se décentrer de lui-même pour s'intéresser à l'autre et, en particulier, à s'Imaginer être capable de concevoir ce que pense l'AUTRE. 
( plus tard ce sera un de ses principaux handicaps en matière de communication. Comme quoi le problème d'aujourd'hui est souvent la solution du problème d'hier )
Le "théatre de soi" consiste à Imaginer un sens cohérent à ce que je ne sais pas m'expliquer.
Il est à l'origine de notre capacité de résilience, ou faculté d'utiliser tous nos "matériaux", dont la souffrance, pour obtenir une personnalité qui transcende l'individu et lui permet de trouver sa voie d'épanouissement.
Pour cette raison, j'estime que les enfants, qui bénéficient d'une instruction religieuse, quelle qu'elle soit si elle est fondée sur l'amour, disposent d'une base de sécurité qui facilite leur insertion sociale. Plus tard, ils pourront considérer que ces croyances étaient du même ordre que celle qu'ils ont eue en attendant le  père Noël.
Néanmoins, ils se seront sentis protégés de leurs propres peurs, qu'ils auront appris à dominer, comme l'enfant pauvre est épargné de la crainte d'être oublié par le père Noël, et je ne connais personne qui  regrette cette agréable comédie qui lui a été jouée et à laquelle il a cru pendant sa petite enfance.


Alain BRACONNIER : Exprime que pour son équilibre et son développement harmonieux l'enfant doit construire son monde imaginaire. Il évoque aussi que certains enfants ont des difficultés à entrer en contact avec leur "espace imaginaire".
La 1ère étape est : " J'imagine" . Ainsi le bébé est obligé d'imaginer ce que lui veut sa mère et crée son premier système de repères.
La 2ème étape est : "Je m'imagine" . Je m'imagine tel que je deviendrai en choisissant tel comportement
La construction de l'imaginaire s'accompagne d'une stratégie de séduction généralisée : Bébé se sent intéressant, et réciproquement, mais cette séduction réciproque est du domaine de l'inconscient :
Ce que l'autre me veut est quelque chose qu'il ne sait pas toujours être un désir me concernant.

Le jeu est un remarquable support pour passer de: "J'imagine" à "je m'imagine"

Il conclue en disant que la tradition de Noël est un bien car c'est une transmission intergénérationnelle.

       
   Alors puisque c'est bien, petite pause de Noël et voyage imaginaire pour trouver la clé de l'énigme de saison :
Faut-il croire au Père Noël ? -
          les 4 premiers indices (sur 9) vous attendent déjà sur le blog des Amis des poètes
         
http://lesamisdespoetes.over-blog.com/

         
NB : Le compte rendu ci-dessus n'est sans doute pas exhaustif car je n'ai reporté que ce que j'ai retenu ( au propre et au figuré) d'essentiel. Si vous avez assisté à cette manifestation et si vous souhaitez compléter cet article, voyez ce tapis rouge, déroulé pour vous accueillir sur la voie des "commentaires".

         A bientôt

         Françoise-L. A-M
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 11:13
         Vouloir et croire que l'on recevra les moyens et les connaissances nécessaires à la réalisation de son désir n'est pas l'apanage du rêveur mais du volontaire.
         
         Le rêveur ne s'engage ni pour lui-même ni pour la collectivité. Il reste à l'écart - à son avis, à l'abri - au sein de ses voyages imaginaires où il se réfugie quand la conjoncture le dérange.

        Le volontaire, confiant en son partenaire "La Vie", comprend que son désir authentique est au service de sa mission de vie et que celle-ci le concerne personnellement tout autant que le monde dans lequel il évolue.
        Comme le rêveur, il n'est pas limité par le champ des possibles de l'instant.
        Il peut donc définir précisément ce qu'il souhaite et les critères qui lui permettront de reconnaître que ses objectifs ont été atteints.
        Contrairement au rêveur, il fait l'inventaire des moyens dont il dispose, et qu'il s'engage à mettre en oeuvre, tout en ayant conscience qu'il est normal que ceux-ci soient insuffisants. Il n'est pas mobilisé, seul. Son allié, la Vie, pour accomplir sa part de responsabilités, apportera sa contribution au moment opportun.

        Parce qu'il attendra le soutien reçu, il saura le reconnaître et en ressentira de la joie.
        
       Au lieu de se résigner à espérer seulement,  Il choisira de faire confiance à la conjoncture dont la fonction est d'optimiser les effets de ses initiatives (à sa manière, il est vrai)

       Conclusion : Cessons de doûter et décidons
               Conclusion de la conclusion : Cessons de décider et Agissons

                      Conclusion de la conclusion de la conclusion : Cessons de rêver et Créons.

   Francoise-L.  A-M
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 15:32

Aujourd'hui grand-père, il n'a cessé de s'intéresser à l'être humain afin de définir comment se combinent, en nous, le biologique et le psychique, ou le corps et l'âme.

Sa préoccupation essentielle est encore de démontrer nos capacités de résilience qui nous permettent de réagir à des situations très difficiles et de trouver, ou retrouver, la force du désir de vivre.

 

En fait, il a fait son propre apprentissage sur le terrain avant même d'explorer la nature humaine de façon plus abstraite.

Né en 1937 dans une famille juive, son père, légionnaire Ukrainien ne reviendra pas du front et sa mère Polonaise sera déportée en 1940. Orphelin à 3 ans, Il est  placé à l'Assistance Publique.

Une dame le sort de l'assistance et le cache chez elle sous le prénom de Jean. Il est dénoncé et arrêté le 12 janvier 1944 à 6,5 ans.

dans la synagogue de Bordeaux, il profite de la bousculade pour se cacher. Quand il ressort, les camions sont partis et il se retrouve seul dans la rue. Il est sauvé par une infirmière, sera repris, évadé de nouveau puis placé à la campagne comme garçon de ferme jusqu'en 1948 où, retrouvé par sa tante qui vit à Paris, il est inscrit à l'ecole pour la première fois.

15 ans plus tard, il sera neuro-psychiatre et prouvera ainsi qu'un être, à l'enfance saccagée, n'est pas condamné par sa mémoire.

Il s'intéresse à toutes les sciences relatives à l'évolution de la Vie qu'elles concernent le corps ( Anatomie, Biologie...) ou l'esprit ( Psychologie, Philosophie...) toujours à l'affût des dernières découvertes.

 

Voici un extrait de 7 observations fondamentales qu'il a "vulgarisées" :

 

1) Le façonnement du cerveau est un phénomène continu. 

       Il est en permanence remanié en fonction des émotions et des stress résultant de nos rencontres, des évènements vécus, et même de l'évolution de notre environnement social et culturel.

       L'Amour, les expériences sensorielles influencent non seulement le tempérament mais aussi le développement anatomique du cerveau ( testé et vérifié expérimentalement)

     Cette notion de plasticité cérébrale fait partie des grandes découvertes de notre siècle.

 

2) Les 2 conditions Avoir peur et, simultanément, avoir une base de sécurité. sont nécessaires pour développer un attachement  qui soit également  "sécure":

       Cet état paradoxal favorise un équilibre épanouissant où la recherche de stimulations induites par le monde est compatible avec le besoin de sécurité assuré par sa propre base      

- C'est l'association de ce couple d'opposés qui va attacher l'enfant à sa mère, puis l'adulte à l'autre, en confiance.

- En l'absence de base de sécurité intégrée, l'attachement, soit ne se produira pas et on observera un comportement "évitant" (l'autre me fait peur, donc je garde mes distances), soit il s'exprimera sous forme de possessivité.

- L'effet psychoaffectif des croyances peut s'observer cliniquement. Les religions, en offrant une représentation dilatée du temps, constituent une base sécurisante interne.

- Ne pas avoir de base de sécurité, génère de l'anxiété chronique. Rester en permanence auprès de sa base de sécurité, engourdit. 

       

3) La sérotonine, neuromédiateur naturel, est un déterminant génique de notre organisation personnelle et de notre façon de concevoir le Bonheur.

 - Les petits transporteurs de sérotonine : Vulnérables, ils adoptent des stratégies d'existences adaptées à leur fragilité. La routine les protègent des angoisses existentielles.

   Les évènements qui les poussent en dehors de leurs repères les déstabilisent et leur sont, au minimum,  désagréables. Ils trouvent leur bonheur à travers l'action mesurée et l'affection réconfortante.

- Les grands transporteurs de sérotonine : Ont besoin de hauts niveaux de stimulation. recherchent l'aventure, les situations extrêmes, développent des poly-attachements. Ils trouvent un sain épanouissement dans la prise de risques encadrés.

            Dans tous les cas, se raconter à un autre stimule la zone des émotions et, en permettant de se décentrer de soi-même, provoque un soulagement (à l'inverse de ruminer, enfermé dans son propre récit)

 

4) Les voies de la douleur et du bonheur sont très voisines, et les souffrances morales sont traitées par la même zone du cerveau que les souffrances physiques.

    Conséquence du fait que les centres du bien-être et du mal-être sont adjacents, le fait de stimuler très fortement l'un finit par provoquer une réponse de l'autre. (pleurer de joie)

 

5) L'effet d'une croyance, d'un ensemble de mots, de sons, d'images : stimule  notre cerveau entrainant la secrétion de substances qui font que, dans notre corps, on ressent soit de la joie, soit de la souffrance (penser à la vision d'un film). L'effet est amplifié quand le phénomène est partagé (supporters d'un match de foot).

     Celui, pour qui le monde intime des représentations est intense ( imaginatifs), dispose d'une base de sécurité interne lui permettant d'être moins tributaire du contexte.

 

6) L'importance du modèle:

- N'avoir qu'un seul modèle sécurise mais emprisonne. Je ne m'exprime plus, je récite.

- Ne pas avoir de modèle, rend confus. Je vais dans tous les sens, gaspille mon énergie et, même, me blesse

- On a besoin d'un système de pensées de référence, d'une culture, auxquels on se refère et dont on critique ce qui ne nous correspond pas. Ceci permet de se sentir sécurisé sans être enfermé, d'exister.

 

 7) reminiscences et reviviscences :

      Une blessure, quelle qu'elle soit, déniée ou non exprimée, empêche d'effectuer le travail de résilience qui redonne l'énergie et la volonté de poursuivre joyeusement sa vie, au-delà de l'obstacle dépassé.

     La douleur correspondante ressurgit alors ponctuellement, non pas sous forme de réminiscences ( rappels volontaires) mais sous forme de reviviscences ( un passé qui s'impose dans le présent)

 

           J'ai retenu ces 7 paramètres qui confortent l'intérêt du déroulement de la méthode ACC - Apprendre à Choisir la Confiance - dont le principe offre l'ancrage d'une base sécurisante forte ( Alliance avec la Vie) - tout en permettant de retrouver ses désirs authentiques, moteurs de nos actions, et de reconsidérer les évènements passés, en utilisant un nouvel éclairage, afin de les décharger de leur potentiel agressif.

 

           A bientôt

 

          Françoise-L  A-M

  

    

 

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26 octobre 2008 7 26 /10 /octobre /2008 07:37
              Voici une histoire vraie afin que ceci vous rassure de cela :

Pauvre Pommier

Dans un jardin potager, il n'y a pas d'arbre fruitier
Pourtant,  un jour , j'ai rencontré
En cet endroit là, un pommier :
                           Que fais-tu, te caches-tu?
                           Raconte-nous tout ça, veux-tu ?


Dans ce jardin potager, je suis venu me réfugier
Nul ne saura m'y reprocher
D'avoir incité au péché:
                           Que dis-tu, pourquoi crois-tu?
                           Que la mémoire, ici, s'est tue ?

Dans les jardins potagers, le labeur, seul, peut s'exprimer  
Les historiettes du passé
Par là, tous les ont oubliées.
                           Penses-tu que la vertu, 
                           Dans le travail, est superflue ?

Laisse moi donc m'isoler. Poète tu m'as dérangé
Surtout ne sois pas désolé
Je ne suis qu'un pauvre pommier . 

                            Mon ami, je t'en supplie, 
                            Cesse de vouloir expier
                            Car c'est la Vie qui t'a choisi 
                            Pour écraser la vanité
                            
                            Mon ami, c'est bien ton fruit 
                            Qui a cassé l'Eternité
                            Mais a jailli, dans ses débris,
                            L'Etincelante Egalité

    Françoise-L. A-M
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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 11:50
D'après SCHOPENHAUER, " toute grande vérité passe par 3 phases :
Elle est d'abord ridiculisée, puis violemment combattue, avant d'être acceptée comme une évidence."

Ceci explique que le créateur ait d'abord à affronter les railleries de ses interlocuteurs, puis à protéger et défendre son argumentation et, enfin, à demeurer confiant, et si possible vivant , jusqu'à ce que la reconnaissance de la valeur de son oeuvre soit universellement admise.

Peu d'artistes ont su franchir ces 3 caps.
Quelques chercheurs y sont déjà arrivés et, comme dans les autres domaines, le phénomène s'accélère.

Quel est donc le comportement du créateur qui arrive à relever ce défi et à réussir ?
D'abord, il est curieux : On ne peut découvrir que si l'on cherche.
Ensuite, il est audacieux : Il ose ouvrir des portes en ne sachant pas ce qu'il trouvera dans les lieux que l'on tenait peut-être fermés par mesure de prudence, éventuellement de tranquillité.
Simultanément, il est persévérant et n'acceptera de remettre en cause son avancée - souvent solitaire - que lorsqu'il aura des preuves tangibles qu'il se trouve sur une voie sans issue mais aussi sans traverse. 
Enfin, il choisira la Confiance
  - En lui-même (et arrachera les doutes plantés dans son camp, comme des mauvaises herbes, ou - suivant l'exemple de la parabole (s'il la connait)- ne sélectionnera le blé qu'au moment de la moisson pour ne pas nuire à ses conditions de croissance.
En la Vie, son partenaire, qui a en charge les apports, parfois paradoxaux, de la conjoncture

Il est évident que les premiers pas sont les plus difficiles (Souviens- t'en... ) 
Un découvreur "débutant" devra affronter les 3 phases du trajet, au maximum de leur résistance, car une fois sa première "création" acceptée, même s'il n'est pas rapidement entendu (au sens de compréhension), il sera au moins écouté.  

Les ressources d'aujourd'hui paraissent parfois insuffisantes pour la satiété de notre monde contemporain.
Mon avis est qu'il s'agit plus d'un problème de répartition que d'un problème d'ordre quantitatif.
Cependant, j'ai tout autant la certitude qu'il nous faudra découvrir de nouveaux moyens pour les besoins des générations à venir, notre univers étant en expansion, ne serait-ce que sur le plan démographique.

On ne peut découvrir que ce qui est couvert !  Si c'est couvert c'est que cela existe déjà !
Sous quelle forme ? où ? Comment s'en servir ? 
Notre partenaire "la Vie" connait les réponses et les délivrera au moment opportun à ceux qui seront venus les chercher et auront les capacités, physiques, intellectuelles et psychologiques, de les révéler.
Pourquoi ceux? Ce pluriel peut vous apparaitre singulier. En fait c'est un pluriel paradoxal ou effet "egrégore". - voir articles précédents à ce sujet -
C'est quand l'effectif des chercheurs isolés atteint un certain seuil que l'égrégore, généré par le collectif dubitatif et moqueur qui bloque la situation en phase 1, peut être repoussé.
La conjoncture estime alors que le moment est arrivé tandis que tous les "trouveurs" ont le sentiment d'inventer simultanément ce qu'ils ne font que découvrir .

                      Françoise - L  A-M
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 07:36
    Je vous propose ce conte que j'ai créé pour résumer le mythe d'EROS (Dieu Amour) et de Psyché (Ame) dont l'emblème est le papillon
    En fait, quand j'ai écrit ce texte c'était simplement pour répondre aux exigences du thème d'un atelier d'écriture, afin de surprendre notre  "moniteur" qui avait choisi " en tenant la chandelle"  et dont l'intention me paraissait , en cette circonstance,  aux antipodes d'une réflexion théosophique.
   Aujourd'hui  je pense que cette histoire représente assez bien le parcours d'une Ame jeune et insouciante qui, par Amour, accepte de Deviner, et c'est alors qu'elle Apprend.
           Je vous invite à la partager.   La Poésie est un enseignement bien étrange.

C'est une femme d'une étrange beauté
Encore enfant, déjà grande prétresse
Quand elle marche elle parait voler
Mais son regard est rempli de tristesse
Jusqu'à la nuit tombée
      Quand elle ôte ses voiles
      S'éteignent les étoiles
      Car son amant, son Dieu, l'a décidé
      Est-ce par désespoir
      Qu'il repart dans le noir
      Résistera-t-il longtemps à ce chant
      Qui émeut les passants
                                                           EROS, pourquoi
                                                           Ne veux-tu pas que je te voie
                                                           EROS c'est toi
                                                           Mon grand amour, quel que tu sois

Elle aimerait si fort se souvenir
De ce matin où dans les fleurs sauvages
Elle s'était allongée pour dormir
Tel un trésor gardé par les nuages
Qui la voyaient sourire
      Dans son rêve une escorte
      La soulève et l'emporte
      Aux ordres d'EROS, Maitre de Palais
      L'amoureux surprenant
      Murmurait gentiment
      Psyché tu vas t'éveiller dans mes bras
      Ne me regarde pas 
                                        
                   EROS, pourquoi
                                                           Ne veux-tu pas que je te voie
                                                           EROS c'est toi
                                                           Mon grand amour, quel que tu sois

Influencée par ses soeurs qui l'appellent
Et la supplient de voir cette entité
Elle a pensé qu'une pauvre chandelle
Pourrait mieux que son corps la renseigner
EROS s'est réveillé
     Pourrait on sans souffrance
     Apprendre? Est-ce un non sens
     Même un Dieu n'a pu le lui éviter
     EROS l'aime et soupire
     Mais Zeus vient pour lui dire
     Qu'il doit d'abord laisser agir le temps
     Leur meilleur enseignant
                                                          EROS, pourquoi
                                                           Ne veux-tu pas que je te voie
                                                           EROS c'est toi
                                                           Mon grand amour, quel que tu sois

Douleurs, langueurs et missions impossibles
Déserts, enfers, elle a tout affronté
Elle implorait, il restait invisible
Comprendrait-elle enfin qu'il demeurait
Fidèle à ses côtés
       Par l'ultime blessure
       S'est déchirée l'armure
       Qui l'enfermait pour mieux la protéger
       Puis son carcan brisé
       S'étant évaporé
       EROS l'embrasse, elle sait DEVINER

       En Déesse elle est changée


             Françoise-L   A-M 

Note de l'auteur : L'Amour ne peut demeurer en dehors de la Confiance
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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 11:05

          Il suffit de le savoir et de réaliser que cette période, qui n'est qu'une étape, est un signe qui nous confirme que nous sommes sur le  chemin  de notre épanouissement personnel.
         Ce serait un peu comme un examen qui santionnerait une première formation, un niveau préalable acquis, et nous conduirait vers le parcours suivant.

         Parfois, nous avons l'impression d'avoir été précipité dans le désert, comme dans un puits, ou d'y être arrivé sans l'avoir désiré. C'est simplement parce qu'il est temps pour nous d'interrompre des rôles, auxquels nous aurions tendance à nous identifier, pour retrouver notre authenticité, seule compatible avec l'exercice de notre véritable mission.
         Dans les religions monothéïstes, le désert représente à la fois le lieu des tentations (même pour le Christ! C'est dire ! ) mais aussi celui des révélations. C'est également celui où est située l'arche dite d'Alliance.
         Il est vrai que pendant cette période on peut ressentir  du découragement, de l'incompréhension, de la solitude et même pire, ne plus croire en soi et en son implication dans le mystère de la vie.
        Ce n'est que l'expression de la tentation , du doute, dont le contraire est  confiance et amour.
        Alors choisissons de considérer que nous passons un moment en "retaite" pour laisser à notre partenaire la Vie le temps de préparer le terrain de notre futur.  Nous pourrons ainsi constater, après une pause réenergisante, que nous sommes dans les conditions nécessaires pour découvrir en nous ce qui s'y trouve  depuis toujours et dont, dans le désert, on ne peut trouver d'ersatz ou d'illusion plus facile d'accès, au dehors.
          Une fois prêts, le désert s'effacera de façon tout aussi soudaine que ce qu'il s'était imposé, pour nous permettre de poursuivre la mission qui est la nôtre et dont les signes révélateurs, pour l'humain(e) que nous sommes, sont les ressentis de joie que nous partageons avec les semblables qui nous rejoignent pour un instant, une heure, une vie ou une éternité.

          Vous traversez le désert?  Réjouissez-vous. Faîtes ce que vous n'auriez pas pu réaliser sous la pression sociale, et retenez que c'est bon signe et transitoire.

            Amicalement
            françoise A-M
          

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 15:48
Je n'ai pas écrit CE Pape.  J'ai écrit Le Pape. 

Lequel ?  Celui qui saura traduire le langage de Téminik et de son régiment, qui n'est jamais régi et ne ment pas (ou sans faire exprès), de Slammeurs des Cités. 

Benoit ?  Pourquoi pas?  Il parle déjà couramment le latin et tout plein d'autres langages.  Il pourrait appendre un jour le Téminikien qui  est assez proche du Marseillais mais en plus rapide.

J'ai évoqué, à ma manière, ce que m'apportent les prières.
Mais certains font la confusion "Prières" et "Religions"
Puis ils moissonnent à profusion dans les vignes de la colère.
Cher Téminik, le vin est bon 
Remplis ton verre de ma chanson

                  Plaidoyer Pour les Religions

           Cher TEMINIK
              C'que tu dis là
              C'est vach'ment bien je n'en dout(e) pas 
              Cher TEMINIK
              Ce s'rait très chouette
              D'êtr(e) généreux sans étiquette
              Cher TEMINIK
               Pour dans 100 ans 
               On peut l'rêver mais à présent
               On fait comment 
               Pour ceux qui ont mal
               Qui sont déjà dans l'infernal ?
                           Il est certain que l'abbé PIERRE
                           Seul, aurait pu s'rouler par-terre
                           Pleurer tout(e)s les larmes de son corps
                           Sans que ça n'modifie l'décor.                            
                           C'est vrai aussi
                           Qu'mère Thérésa
                           Dans les ghettos de CALCUTTA
                           Si elle n'avait porté le voile
                           N'aurait pu qu'trainer ses sandales.
                                                 Et des comme, ça t'en a légion
                                                 A qui ça sert les religions

               Cher TEMINIK
               Je sais qu'tu penses               
               Athé, sacré, quelle importance                            
               Cher TEMINIK
               T'es mon prochain
               Bible ou pas bible, je t'aime bien              
               Mais le clochard
               Si misérable
               Je n'lai jamais reçu à table
               Y a pas à dire
               Pour les paumés
               Nous les brav(es) gens on n'est pas prêts
                                                  Il faut que tu t'fasses une raison
                                                  Ils ont besoin des religions


               Cher TEMINIK
               Les  religieux          
               Ce s'rait comm(e) les flics du bon Dieu                         
               Certains oublient 
               La prévention
               Sont fanas des contraventions 
               D'autres ne pensent
               Qu'à enrôler
               Ils veulent du monde au défilé               
               Sans cet uniforme pourtant
               Ceux qui aim(ent) trop seraient déments
                                                  S'il leur faut vraiment une prison
                                                  C'est la plus douce, leur religion

               Cher TEMINIK
               Tout noir, tout blanc     
               Comme un pingouin sur l'océan
               T'as déjà su
               Eclater l'gris                                
               Qui est notr' couleur d'aujourd'hui
               Garde ton pas
               Reste en avant
               Nous te suivons mais doucement                
               Prier standard n'est pas une fuite
               Mais, en cas de fatigue, un gîte.
                                                                   
                                                  Pour qui n'a pas l'coeur marathon
                                                  C'est un peu d'souffle, sa religion

                                Françoise A-MARTIN
                                            
                                track-back artisanal : un clic sur http://lesamisdespoetes;over-blog.com/ 
                                Pour une autre vision.

                               Et, avis aux curieux : pour rencontrer TEMINIK chez lui, 
                                  RV sur http://www.teminik.com./
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