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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 12:32

                      Cette réflexion fait suite à une conversation à laquelle je vous invite :

                      Une amie était en souffrance à cause d'une situation qu'elle estimait futile, surtout en comparaison avec ce que vivaient simultanément des amis qui venaient de perdre un être cher.
                      Elle culpabilisait car elle n'arrivait  pas à modifier son ressenti, au moins à dénaturer le motif de sa tristesse.
                      En fait, la réponse est dans la reconnaissance de notre condition humaine :
                      Cette condition est incontestablement visible au niveau de notre composante corporelle : nul ne culpabilise ou n'accuse celui qui, en proie à une douleur dentaire aigue, qui ne présente aucune gravité d'ordre vital, crie ou pleure ou s'évanouit ou... exprime une autre manifestation clinique tout à fait disproportionnée avec la situation objectivement évaluée. 
                     Cette condition n'est pas visible au niveau de notre composante spirituelle : ce n'est pas pour cela qu'elle est absente.  Un mot peut blesser comme un coup de couteau, que l'un ou l'autre soient volontaires ou accidentels, et à choc équivalent, souffrance différente suivant la sensibilité de chacun, laquelle est aggravée dans les zones cicatricielles.

                      Alors que faire quand on souffre ? 
                      - Eviter de se questionner sur la légitimité de notre douleur et se donner pour priorité la recherche de moyens pour neutraliser ou diminuer celle-ci. 
                      - Décider de se soigner en respectant la procédure: pallier l'urgence puis traitement de fonds.
                      - Identifier nos zones vulnérables et les protéger le temps nécessaire à leur transformation comme on protège un enfant tant qu'il n'est pas devenu adulte donc tant qu'il reste dépendant.

                     Restons sur cette dernière affirmation. L'enfant est un adulte en formation. Votre zone vulnérable est une force en devenir. Et réjouissons nous de la perspective.

                     Amicalement

                     Françoise A-M

                                                 

                             

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15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 14:12

                Avant de développer la procédure de la méthode ACC, 
             je voudrais exposer la réflexion que suggère le "pari" de PASCAL:
Soit nous ne sommes que des créatures temporaires, soit nous sommes des êtres éternels. 

       Dans les 2 cas, pour que notre chemin de vie soit agréable, nous devons choisir, avec discernement, nos bagages ( Inutile d'emporter ce qui ne nous plait pas et que nous ne saurons pas utiliser )
       Et veiller à être accompagnés par ceux dont on partage les gouts mais qui ont, dans leurs valises, ce qui manque dans les nôtres 
 
        Et puis, comme PASCAL nous l'a suggéré, "parions gagnant", 
car le risque est de ne gagner que la joie de l'instant présent. 
Comme l'instant passé fut, juste avant de disparaître,"instant présent" et que l'instant futur deviendra "instant présent",  dès que celui-ci  sera devenu "instant passé" ...  Que votre miroir vous offre votre sourire ! 
       
                                          A   son  Image
 

S’Il nous a faits à son image,

Comme c’est écrit dans l’histoire

Nous avons désormais son âge

On ne ment pas à son miroir.  

Si de l’étrange personnage

Nous ne sommes que le portrait

Toute la vie n’est qu’un passage

Un rêve, on va se réveiller

 

Abandonne tes inquiétudes

Si le destin n’est que pensées

Le bonheur n’est qu’une attitude

Il te suffit de l’adopter.  

Arrête de tisser tes chaines

Le naturel c’est de voler

Ne t’amarre pas à tes peines

Laisse le courant t’emporter

 

Tu verras des couleurs multiples

Tu camperas sur l’arc en ciel

Le gris, c’est pour ceux qui s’agrippent

A ce qu’ils croient le matériel 

La réalité : est tout autre

Tes barreaux : sont ceux d’une échelle

Grimpe les uns après les autres

Le chemin n’est pas éternel

 

Si nous ne sommes que l’image,

Comme c’est écrit dans l’histoire

De cet étrange personnage

Retrouvons l’endroit du miroir.

 

Quand tu ne sais tourner tes pages

Le vent qui souffle vient t’aider

Ouvre ta fenêtre aux nuages

Dehors, c’est mieux pour respirer.

 

Fais un effort, sors de ta cage

La porte n’en n’est pas fermée

Risque l’inconnu, le voyage

Ose le feu pour t’éclairer.

 

Sois son alter-égo visible

Son présent, il est ton passé.

L’avenir n’est pas une cible

Il t’attend pour que tu le crées.

 

Bien sûr il nous faut du courage

Etre Lui n’est pas évident

On doit renoncer à son âge

Il est un éternel enfant. 
Car cet étrange personnage

Est toute vie, n’a pas de temps,

On ne peut donc être à l’image

                               D’un autre. Ailleurs c’est le Néant

 

 

                                                Françoise A-MARTIN

 

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 12:12
Reconnaitre que nous avançons en alliance avec la Vie revient à évoquer que ce qui est vrai pour moi est vrai aussi pour cet Autre que j'aime.
Alors comment pourrais-je concevoir que sa souffrance, quand je ne peux rien pour l'aider, n'impose pas à la Vie d'intervenir pour NOUS.  Que fait notre partenaire? Elle dort sur ses lauriers de toute puissance?

Ce que je crois: Elle ne dort pas. Ce qu'elle fait je ne suis pas capable de le comprendre.
J'aimerais le comprendre comme le petit enfant qui aimerait bien s'habiller tout seul. Mais, pour moi, comme pour l'autre, comme pour cet enfant, la seule certitude c'est que l'on ne sait pas faire...aujourd'hui.
Alors, il faut se dire, nous aussi, : quand je serai grand(e) je saurai.
Et c'est quand que je serai grand(e)?
Peut-être dans une heure, peut-être demain, peut-être dans quelques années, peut-être quand je serai de l'autre côté de ma Vie... Mais en l'instant, comme l'enfant je fais ce qui est à ma portée, et en agissant je participe à mon niveau. Notre partenaire la Vie, m'accompagne.  Ma joie ne dépend plus que de la confiance que je lui témoigne. Alors, par les signes qu'elle me sait capable d'interpréter, elle me confirmera que je suis sur le bon chemin, celui de ma mission de vie et que si parfois certains passages me semblent inaccessibles ce n'est que parce que je me crois seul(e), ce qui n'est pas.

Pour conclure ce message, je voudrais vous transmettre ce récit symbolique, d'Ademar de BORROS que je ne connais pas et dont la Vie se déroula il y a très longtemps,  qu'une amie m'a fait parvenir, un jour.
          - Un homme arriva au Paradis et demanda à Dieu s'il pouvait revoir toute sa Vie... Et Dieu le lui accorda :
        Il lui fit voir toute sa vie comme si elle se trouvait projetée le long d'une plage de sable et comme si lui, l'homme, se promenait le long de cette plage.
          L'homme vit que tout le long du chemin il y avait quatre empreintes de pas sur le sable, les siennes et celles de Dieu, mais que dans les moments difficiles il n'y en avait plus que deux.
         Très surpris, et même peiné, il dit à Dieu: "Je vois que c'est justement dans les moments difficiles que tu m'as laissé seul..."
          "Mais non", lui répondit Dieu, "dans les moments difficiles, il y avait seulement les traces de mes pas parce qu'alors...je te portais dans mes bras."

           Je vous dis, à très bientôt .
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