2 juin 2008
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11:32
Surtout n'allez pas confondre "victime" et "martyr(e)"
Ne confondez pas plus "victime" et "aggressé(e)"
Après avoir entendu cette phrase, j'ai courru jusqu'à mon Enorme dictionnaire en 3 volumissimes et j'ai lu la définition de "Victime" : Personne qui s'offre, qui se dévoue.
Le mot sacrifice signifie simplement le don de sa vie pour ce qu'elle estime plus important qu'elle-même.
Voici ce que la définition n'est pas: personne qui se trouve sous l'emprise d'un bourreau qui la contraint à souffrir.
Le vocabulaire "policier" ne nous avait pas habitué au sens originel.
Le vocabulaire "populaire" non plus.
Ceci explique, à mon avis, que certains croyants aient pensé qu'on ne pouvait acceder à l'état de "victime" sans passer par l'état de "souffrant" et que si la vie ne leur procurait pas d'occasion il leur fallait se les créer (flagellations...).
L'intention était bonne mais signe d'ignorance du caractère paradoxal de notre existence.
En fait, ce statut de victime de l'Amour est celui de ceux qui vivent de l'amour qu'ils captent, par ce qu'ils ressentent en provenance des uns, et qu'ils distribuent aux autres (et aux uns, cela va de soi). Le partage ayant un effet multiplicateur, plus ils en donnent plus ils en ont à donner.
Offrir sa vie présente d'autant plus d'intérêt, à ceux qui la reçoivent, que celle-ci est agréable et durable.
Il serait absurde de croire qu'une vie de douleur et brusquement interrompue avec violence soit le cadeau préféré émanant de la volonté de l'Amour.
Aimer est un plaisir en soi.
Etre aimé aussi. Cela en est un autre.
Mais nous ne sommes pas dans le domaine des transactions ni même des partages dits équitables.
Le domaine de l'amour c'est celui où qui a beaucoup faim prendra une grande part et qui est déjà rassasié se contentera d'un tout petit encas, juste pour participer.
Revendiquer le statut de "victime de l'Amour" c'est nous reconnaitre dévoué à ses attentes, soumis à sa volonté, et ne pas accepter de servir d'autres intérêts, d'autres mesures.
Cette phrase m'avait interpellée car je n'aurais pas su la concevoir.
Je remercie la Vie de me l'avoir apportée même si à la première écoute je ne l'avais pas ressentie agréablement.
Qu'il en soit de même pour toi, cher bloggueur qui promène du côté de chez "authenticienne".
Ne confondez pas plus "victime" et "aggressé(e)"
Après avoir entendu cette phrase, j'ai courru jusqu'à mon Enorme dictionnaire en 3 volumissimes et j'ai lu la définition de "Victime" : Personne qui s'offre, qui se dévoue.
Le mot sacrifice signifie simplement le don de sa vie pour ce qu'elle estime plus important qu'elle-même.
Voici ce que la définition n'est pas: personne qui se trouve sous l'emprise d'un bourreau qui la contraint à souffrir.
Le vocabulaire "policier" ne nous avait pas habitué au sens originel.
Le vocabulaire "populaire" non plus.
Ceci explique, à mon avis, que certains croyants aient pensé qu'on ne pouvait acceder à l'état de "victime" sans passer par l'état de "souffrant" et que si la vie ne leur procurait pas d'occasion il leur fallait se les créer (flagellations...).
L'intention était bonne mais signe d'ignorance du caractère paradoxal de notre existence.
En fait, ce statut de victime de l'Amour est celui de ceux qui vivent de l'amour qu'ils captent, par ce qu'ils ressentent en provenance des uns, et qu'ils distribuent aux autres (et aux uns, cela va de soi). Le partage ayant un effet multiplicateur, plus ils en donnent plus ils en ont à donner.
Offrir sa vie présente d'autant plus d'intérêt, à ceux qui la reçoivent, que celle-ci est agréable et durable.
Il serait absurde de croire qu'une vie de douleur et brusquement interrompue avec violence soit le cadeau préféré émanant de la volonté de l'Amour.
Aimer est un plaisir en soi.
Etre aimé aussi. Cela en est un autre.
Mais nous ne sommes pas dans le domaine des transactions ni même des partages dits équitables.
Le domaine de l'amour c'est celui où qui a beaucoup faim prendra une grande part et qui est déjà rassasié se contentera d'un tout petit encas, juste pour participer.
Revendiquer le statut de "victime de l'Amour" c'est nous reconnaitre dévoué à ses attentes, soumis à sa volonté, et ne pas accepter de servir d'autres intérêts, d'autres mesures.
Cette phrase m'avait interpellée car je n'aurais pas su la concevoir.
Je remercie la Vie de me l'avoir apportée même si à la première écoute je ne l'avais pas ressentie agréablement.
Qu'il en soit de même pour toi, cher bloggueur qui promène du côté de chez "authenticienne".