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25 janvier 2008 5 25 /01 /janvier /2008 14:33

Enseignement des contes de fées :

 

On peut remarquer que les contes de fées font apparaître systématiquement 2 entités : Le personnage principal que l’on peut nommer « héros » et l’intervention d’un individu venu d’ailleurs  qui dispose de pouvoirs surnaturels.

Le héros, qui est notre représentation physique symbolique, accepte la rencontre
      Il est préoccupé exclusivement par sa quête et ne regarde pas vers le passé. 
      Il s’engage, en connaissance de risques, à respecter les conditions du partenariat que lui propose l’entité aux pouvoirs surnaturels, car il sait que les refuser impliquerait qu’il renonce à ses raisons de vivre.

Ses propres exigences se limitent à la réalisation de ses objectifs qui impliquent de passer avec succès diverses épreuves dont le sens est de mettre en œuvre, et en évidence, ses qualités intrinsèques : intelligence, courage, sens de la justice…   

Il choisit la confiance et réussit aussi bien pour lui-même que pour ceux qu’il représente, souvent un roi en exercice ou en devenir.    

 

Le personnage aux pouvoirs surnaturels peut prendre des formes très diverses : Fées, magiciens, sorcières, animaux qui parlent, diable…
      L’aide apportée, elle aussi, se manifeste souvent de façon paradoxale.

C’est parce que le héros est  en confiance - en attente du soutien opportun au moment nécessaire - qu’il saura reconnaître les signes qui le guideront, et qu’il présumera du bien-fondé de la forme prise par l’intervention du Merveilleux, aussi surprenante soit-elle pour son raisonnement humain limité.

Sans la confiance, pas de présomption du soutien proposé et compréhension trop tardive de l’aide, pour être efficace.

Rappelez-vous Cendrillon : Si elle n’avait pas dû quitter la salle de danse précipitamment pour être rentrée avant minuit, elle n’aurait pas perdu sa chaussure -ou aurait pris le temps de la chercher- et le Prince n’aurait pas pu la trouver et lui proposer la Vie de château conforme à son mode d’accomplissement.

Pourtant, si le choix n’avait dépendu que d’elle, il est probable qu’elle serait restée plus longtemps et qu’elle n’aurait pas obtenu le résultat optimum que seul le Merveilleux était en mesure de programmer.

En entrant en Alliance avec la Vie, qui est  votre Merveilleux, quand un évènement imprévu perturbera vos intentions, vous prendrez l’habitude de penser que cette situation, évidemment pas programmée par vous-même, l’a été par votre partenaire qui intervient en organisant ce qui est le meilleur, à terme,  pour la réalisation de vos souhaits communs dont vous êtes l’agent. Votre réaction doit devenir : J’ai confiance dans le bien-fondé de cette initiative, mais comment je m’en sers ?

Quand l’évènement vous contrarie, par sa nature, ce n’est pas toujours facile mais de toutes façons, devant faire avec, vous adapterez votre comportement et adopterez l’attitude qui sera la plus favorable au succès de votre entreprise.

Par exemple, Serge LAMA aurait-il été celui qu’il est aujourd’hui  sans son accident ?  

Ainsi au lieu d’utiliser notre raisonnement pour répondre à : « pourquoi cet imprévu ? », il est préférable de centrer notre réflexion sur la problématique urgente qui est : « comment utiliser ce hasard pour en optimiser les effets ? ».      

On remarquera, par la suite, que les effets du bien fondé de l’initiative, choisie par notre partenaire la Vie, souvent désignée par le mot hasard, ne nous apparaitront pas, avec évidence et simultanément car ceux-ci sont souvent échelonnés dans le temps : les identifier nous demandera de faire l’effort de nous y intéresser, ce qui est fréquent si on acquiert l’habitude de dire "Merci".

L’expression de cette gratitude est en fait une très bonne habitude car elle est génératrice de joies au quotidien et elle constitue un excellent exercice d’entretien de notre mémoire.

 

 Ce Merveilleux qui est en nous

 

En effet, évoquer notre « Alliance avec la Vie » revient à concevoir l’existence d’une identité invisible dont la finalité serait l’aboutissement à la maturation du monde qui se révèlerait alors, Harmonie, Amour, Joie : Complémentarité parfaite et Solidarité absolue devenant les garanties paradoxales de la Liberté de chacun et de sa capacité à aimer ce qu’il est, tout autant que ce que sont les autres, sans réserve.

Invisible ne signifie pas absente. Cette identité invisible, au contraire, est simultanément, et totalement, intégrée en chacun de nous. Elle est l’expression de la part de notre personnalité qui sera à la source de notre accomplissement personnel si notre raisonnement est assez humble pour reconnaitre qu’il ne peut être que le serviteur – performant et récompensé- mais pas le décideur.

 

La vision de l’humain est forcément bornée or notre bonheur se situe au delà de son horizon. C’est cela qui inquiète celui qui a besoin de détenir la carte de la trajectoire complète avant de se mettre en chemin. Il devra renoncer à ce moyen, non pas parce qu’il n’en dispose pas mais parce qu’il n’a pas la capacité de lire le tracé du parcours intégral.

Pour que la peur ne nous emprisonne pas dans l’inertie nous lui imposerons notre conviction que nous sommes accompagnés, en permanence, par un guide qui sait cerner nos compétences évolutives et qui choisira, avec pertinence et amour, le chemin qui nous convient.

Remarquons que ce n’est pas notre part divine qui est limitée mais notre part humaine qui en est l’agent. Pour cette raison, nous aurons sans doute à servir, essentiellement, une qualité spécifique, qui  constitue le fer de lance de notre identité, et pour laquelle nous avons des dons particuliers qui ont du se manifester, dès notre plus jeune âge. 
      Découvrir cette qualité est  fondamental car elle devra s’exprimer à travers toutes nos actions afin que nous ressentions la joie de vivre, à tous les sens de l’expression.

Paradoxe : Pour trouver cette « aptitude », le plus simple est de se souvenir de nos « bêtises » d’enfant qui ont le plus surpris notre entourage, éventuellement les plus récurrentes.

      En effet, notre immaturité structurelle ne nous permettant pas de servir correctement cette qualité, la répression de nos initiatives avait pour but de la refouler afin de qu’elle ne soit pas exposée,  pendant le temps nécessaire à notre croissance.  Toutefois, quand la protection est gérée par les peurs, elle risque de devenir emprisonnement.
      Alors, le seul antidote est de faire le pari de la confiance, ce qui est le but de la méthode proposée dans cet ouvrage.

       Le dialogue est ouvert à ceux qui souhaitent offrir leur témoignage : Vous vous êtes engagé et êtes entré en action tout en sachant que vous n'aviez pas tous les moyens nécessaires pour garantir le succès d'une entreprise dont la finalité répondait tout autant à vos propres aspirations qu'à votre désir d'être solidaire (donc en Alliance avec la Vie).
       Comment s'est manifestée le soutien de votre partenaire, la Vie, lors de la réalisation  de ce projet?
  La rubrique commentaire vous est ouverte.
       N'hésitez pas, également, à exprimer vos contre-exemples, pour animer le débat...
        A bientôt
 
                                                                                      Françoise A-MARTIN

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