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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 16:07

        Les facultés de résilience sont les aptitudes d'un individu, après un passage difficileà participer à la création de son devenir suivant ses aspirations. 

        Des chercheurs en Psychologie (comportementale et cognitive) ont observé que "l'absence d'évènements plaisants, dans l'environnement, démotivait les sujets qui progressivement devenaient inactifs, tristes, sans réactivité".

        Même résultat qu'une surcharge d'évènements négatifs.

        Facultés de résilience cassées ... L'individu entre en "dépression"

 

        Les mêmes chercheurs ont également observé que de tels comportements inhibés s'accompagnaient de modifications biologiques comme la chute de noradrénaline au niveau du système nerveux central.

        Soyons certains que si l'interdépendance est reconnue au niveau universel, raison de plus au niveau du fonctionnement conjugué de l'ensemble des cellules d'un corps humain.

         La perturbation psychique qui perdure ne peut qu'engendrer une maladie organique liée au fonctionnement "anormal" d'un des organes  par exemple : Un niveau de tension artérielle trop basse en permanence par rapport aux besoins de base d'un individu (résultant de la chute de noradrénaline)

 

        On a déjà découvert que si une personne se cassait une jambe ou un bras, après la phase soins et soulagement de la douleur, il y avait l'étape rééducation jusqu'à ce que les fonctions détèriorées soient à nouveau opérationnelles.

        Ne peut-il en être de même pour une personne "cassée" psychologiquement ?

 

        Bonne nouvelle. Ca marche pareil !

        Voici une histoire vaie qui ne manque pas de chiens... Une expérience effectuée par le chercheur SELIGMAN ( années 1975 et suivantes)  ... Une histoire qui finit bien.  Ouf !

 

        Dans une boite à 2 compartiments dont l'un était électrifié, il apprit à des chiens à sauter du côté neutre, non électrifié, pour être à l'abri des chocs.

        Ensuite, il sélectionna la moitié de cette population "éduquée" et la soumit à des chocs électriques inévitables dans une autre boite sans zone différenciée.

        Puis il replaça les chiens traumatisés dans la première boite et se rendit compte que les 2/3 d'entre eux avaient "désappris" qu'ils pouvaient à nouveau échapper aux chocs en sautant dans la zone neutre.

        L'inhibition des chiens "choqués" a été appelée "impuissance apprise" ou "désespoir appris" (helplessness)

        Les chiens chanceux, qui n'avaient pas changé de boite, avaient gardé leurs connaissances apprises pour se protéger.

        L'expérimentateur a cependant trouvé le moyen de rééduquer les animaux choqués : il leur a ré-appris, en les tirant du côté non électrifié, à retrouver leur réaction saine d'auto-protection.

 

        Sans l'intervention physique du chercheur, ils n'auraient pas pu retrouver le comportement sauveur car leur expérience douloureuse n'avait pas seulement réduit leur niveau de mémorisation d'apprentissage, elle leur avait aussi fait acquérir une croyance dominante :

        "Agir ou ne pas Agir revient au même, je subis la conjoncture"

 

         C'est cette croyance qui s'impose aussi chez les personnes "cassées" par une expérience traumatique ou des traumatismes répétés.

         La rééducation est donc inévitable et a plus de chances d'être entreprise avec succès avec l'assistance d'un rééducateur.

       

         En effet, ces personnes ont besoin qu'on leur montre comment redevenir le "chef d'orchestre avisé" de leur trio identitaire : "créativité, persévérance, censure", pour ne pas que le 3ème élément devienne le musicien cabot qui prend toute la place et repousse tout autant les pensées démotivantes (son rôle) que les pensées énergisantes.

         Par exemples : - Une stratégie ne peut être poursuivie : "c'est à cause de l'individu. De toutes façons quoiqu'il fasse c'est toujours pareil, ça ne marche jamais...."

                                - Une stratégie réussit : "heureux hasard mais faut pas s'attendre à ce que ça se renouvelle... ni à ce que ça dure"

 

   L'antidote : Cultiver la croyance que nous avançons en "Alliance avec la Vie". 

          Nous retiendrons alors que notre interprétation négative d'un évènement est liée à notre vision limitée, zoomée, non panoramique.

          En fait ce qui nous contrarie nous signale aussi que le chemin ne se poursuit pas en ligne droite et constitue un avertissement pour que l'on ne se retrouve pas brusquement devant un précipice nécessitant une marche arrière périlleuse.

 

         Le rééducateur examine avec le patient les évènements de son parcours et augmente le champ des possibles de ses interprétations et des comportements sur lesquels il garde son pouvoir de décision.         

          Il lui apprend le choix sous la forme  "Affirmation" et non "Renoncement".

    Pourquoi devrais-je considérer que je suis privé(e) si je ne peux plus faire ce que je n'ai plus envie de faire ???

         C'est à la créativité de jouer, à présent.  A elle de me procurer l'envie d'autres choses.  Soyons curieux.

         On constate alors, qu'en avançant, la ligne d'horizon s'éloigne ce qui nous permet de voir des ressources que l'on pensait inexistantes ou hors de notre territoire.

 

          En PNL on dit tout simplement : X n'implique pas forcément Y.

                Ce n'est pas parce qu'il me sourit qu'il éprouve de l'affection pour moi . (Tant pis pour les vendeurs).

 

          En PCC (Psychologie Cognitive et Comportementale) on remet en cause le "conditionnement opérant" de l'individu, c'est à dire les relations de causes à effets rigides qu'il a mémorisées d'après les observations qu'il a pu faire des conséquences de ses propres actions, comme si à chaque comportement donné ne correspondait qu'une interprétation possible de l'intention poursuivie ou du résultat possible.

 

   L'expression est plus complexe dans la 2ème explication mais niveau sens, Globalement, moi, je perçois le même. 

        A bientôt

        Françoise-L.

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commentaires

L
<br /> <br /> Oui Françoise j'aurai tout aussi bien pu écrire " tout aussi libre qu'un individu lorsqu'il ne croise pas un humain sûr de son pouvoir sur lui"..<br /> Tous ceux qui enferment l'autre dans un comportement stéréotypé par calcul et confort..<br /> J'ai volontairement lié cela à l'animal car l'instinct est plus fort chez lui que chez l'homme civilisé empêtré dans de nombreuses croyances et c'est par l'instinct que l'on rejoint L'Etre.<br /> <br /> <br /> L'antidote, singulière pour chacun, reste la manière dont il peut se connecter à cette partie Libre en lui et cela se fait naturellement à travers la créativité qui nous habite tous..<br /> <br /> Elle est " ce qui surgit " spontanément lorsque nous exprimons notre talent ( quel qu'il soit ).<br /> <br /> <br /> C'est pour cela que je dis souvent :" n'oublie pas d'Aimer l'Etre exceptionnel que Tu Es ".<br /> <br /> <br /> Merci Françoise de cet espace de parole et d'échange que tu permets ici car l'antidote commence aussi.. par la mise en mot des maux ..<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Tout à fait on peut trés bien réconforter, aider à retrouver des repères et cela est une intention trés louable que ce soit pour des humains ou des animaux..<br /> Je voulais aussi exprimer l'idée que dans ces deux cas c'est l'intervention d'humains sur d'autres êtres vivants (humains ou animaux) qui pose le processus du changement par une<br /> modification des comportements.<br /> <br /> Il existe une autre voie où c'est le Libre en nous, l'élan vital qui motive le changement . Dans ce cas ce n'est pas il me semble substituer un comportement, un apprentissage à un autre mais<br /> réactiver la créativité en nous.<br /> <br /> <br /> Ce que j'ai résumé en ces mots " découvrir que l'on est aussi libre que le chien lorsqu'il ne croise pas un humain sûr de son pouvoir sur lui ".<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Tu aurais tout aussi bien pu écrire : "tout aussi libre qu'un individu lorsqu'il ne croise pas un humain sûr de son pouvoir sur lui" . Si j'avais choisi pour exemple : Un salarié<br /> humilié ou brimé se plaignant à son chef qui lui répond : "Si ça ne vous convient pas, partez." Seulement l'employé a une famille à charge et son départ ne concerne pas que lui. Alors il<br /> subit et, suivant la durée de la "cure" involontaire (ce qui n'était pas le cas des étudiants qui avaient testé le mécanisme), arrive sournoisement à un état de dépression pouvant l'emmener<br /> jusqu'au suicide.<br /> <br /> <br /> Ceux qui ont participé aux expériences que je décris, soit en initiateur soit en initiateurs et cobayes volontaires (humains) souhaitaient recréer, par des conditions équivalentes -mais sur une<br /> courte durée, donc à effets réversibles - les situations d'abus de pouvoir, de quelque ordre qu'elles soient (travail, famille...) pour trouver l'antidote qui permettrait aux plus fragiles d'être<br /> protégés.<br /> <br /> <br /> Et je conclue que par la PCC on cherche "en aveugle" des moyens qui marchent. En PNL on observe ceux qui ont "su faire" et on essaie de comprendre "comment" afin d'en modéliser des modes<br /> d'emploi. (Comme en pharmacologie on invente souvent des médicaments (ce n'est que cela) en observant les propriétés des plantes qui soignent spontanément.<br /> <br /> <br /> Il est évident que "c'est bien l'élan vital qu'il est nécessaire de relancer". Un élan qui a été freiné et que l'entourage de la personne - pour des milliers de raisons - n'est<br /> plus en mesure de dynamiser<br /> <br /> <br /> Quand un individu a des facultés artistiques qui lui permettent de communiquer simultanément sur un registre sain, (écriture, peinture, musique, chant..), qu'il les connait et<br /> les exerce, il est déjà plus résistant car il a un moyen de ressourcement autonome dont ne dispose pas la majorité de la population.<br /> <br /> <br /> Je te remercie de m'avoir permis de développer ma démonstration un peu trop concise, grâce à tes commentaires.<br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br /> Françoise-L<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> La vie est créativité..<br /> <br /> <br /> Dans cette histoire une chose me gêne:<br /> l'homme intervient sur la créatiité du chien en créant lui même les conditions du comportement, puis intervient à nouveau pour les contourner..ainsi vérifie t il sa toute puissance créative..<br /> <br /> <br /> Le chien, vivant an toute liberté n'irai jamais dans une boite électrifiée..<br /> L'humain par contre, suivant ses fantasmes, pourrait bien s'y retrouver.<br /> <br /> <br /> La résilience c'est alors découvrir que l'on est aussi libre que le chien lorsqu'il ne croise pas un humain sûr de son pouvoir sur lui.<br /> <br /> <br /> C'est exactement ce qui m'est arrivé, c'est pourquoi je me permets d'en parler ici. Merci Françoise.<br /> <br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> Bonjour Lilou,<br /> <br /> <br /> Moi aussi, dans cette expérience (qui n'est pas une histoire mais de l'Histoire), comme dans beaucoup d'autres, ce qui me gène c'est d'utiliser des êtres vivants -soient-ils des animaux - pour<br /> tenter de faire évoluer la science.<br /> <br /> <br /> A dire vrai si ces chercheurs avaient pris mon chien, je serais sans doute encore tout autant triste qu'en colère.  Ce qui ne me cache pas que les conditions de vie que j'offre à mon animal<br /> sont beaucoup trop confortables pour qu'il puisse s'en sortir s'il devait un jour retrouver ses conditions de vie originelles, mais nous avons parié que ce n'est pas le cas et que de toutes<br /> façons, l'acquis ayant rejoint l'inné, il n'aimerait pas vivre autement que civilisé...par mes soins. "Nous" car j'ai des amis qui ont fait le même pari et leur chien (ou chat) semblent<br /> apprécier, tout autant que le mien.<br /> <br /> <br /> C'est pour cela que dès le début je précise que les chiens traumatisés ont finalement été réconfortés ce rassure les "amis des animaux" et qui donne au moins une solution de traitement pour les<br /> individus traumatisés et l'espérance qu'on pourra les aider à retrouver leurs repères.<br /> <br /> <br /> Amicalement<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

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